La fille Barbapapa

Chapitre I

Dés la première fois que je l'ai vu je me suis tout de suite attaché à elle.

Mon frère m'avait déjà parlé d'elle.

Grande, élancé, les cheveux longs et brillants... elle avait tous pour elle.

Le regard brillant, toujours plein de vie...elle ne parlait pas beaucoup mais sa ne l'empêché pas de sourire, de rire.

Je dirait même mystérieuse, oui, elle était mystérieuse!

Déjà à cette âge là, elle n'était pas comme les autres.

A cet époque là nous étions en troisième je crois, les cours se complexifiés mais elle n'écoutait pas plus pour autant.

Elle n'a jamais vraiment était scolaire, elle était plutôt du genre artiste.

A dessinait sur ses cahiers, ses classeurs, son agendas, les tables, les chaises... tout y passé.

Sa ne vous étonnera pas si je vous dit que ses n'étaient pas exceptionnelles! Mais elle, elle s'en moquait, elle voulait devenir illustratrice d'album pour enfants. Pas mathématicienne, interprète ou encore prof...

La première fois qu'elle n'emmena chez elle, je fus brusqué de voir comment ses parents la traité.

Ce jour là elle leur avait montré son 6/20 en maths, évidement le sang du père n'avait fait qu'un tour et avait giflé la pauvre enfant. Elle n'avait pourtant pas pleuré, elle était courageuse !

Aussitôt remonté dans sa chambre elle avait recommencé à dessiné, sur ses feuilles de cours, son bureau et même son mur. Elle avait gribouillé toutes sortes de choses, comme des nuages, des mangas, des jeunes filles,des mondes imaginaires avec des créatures toutes roses et pleines de poils.

Dès qu'elle dessinait, elle souriait, comme si rien ne pouvait l'atteindre, comme si sa vie était déjà faite, ici au milieu de ses dessins.

A première vu, elle avait une vie normale. Des parents collants, des profs chiants, des cours ennuyeux et une folle envie de désobéir à tous ce qu'on lui disait.

Je n'aurais jamais cru découvrir que les apparences des hommes sont si trompeuses.

Une semaine plus tard, la tension dans la maison était devenu palpable, invivable.

Ses parents ne faisaient que de s'engueuler, la police avait même du intervenir pour nuisance nocturne lié aux disputes incessante du couple.

Dès ce jour, elle avait perdu quelque chose, son sourire...

Petit à petit elle avait fini par se refermer sur elle même...

Vous allez me dire que j'avais dit qu'elle ne parlait pas beaucoup! Oui! Mais elle parlait quand même.

A partir de ce moment là, plus aucun son ne sortait de sa bouche, même en cours...

Ces dessins c'étaient transformés en esquisses de diables, de cranes, d'enfer. J'avais peur pour elle, je ne l'a reconnaissais pas.

En cours, c'était la même chose, une petite chose immole, assise sur une chaise en bois, qui déssine des diables même quand le prof lui dit d'arrêté, même quand le prof lui arrache sa feuille, même quand elle se retrouvait devant le principal.

Elle dessinait et dessinait...

Personnes ne comprenait, beaucoup la prenaient pour une folle, certains élèves avaient même fait circulé une rumeur comme quoi elle aurait été possédé par un démon.

La pauvre enfant était ainsi devenu invisible, oui invisible. Les profs avaient eu l'ordre de la laisser dessiner au fond de la classe toute seule pour ne pas traumatiser ses camarades.

Quand à la psychologue elle n'avait même pas voulu prendre en considération sa demande de rendez vous. Oui, car elle avait demandé un rendez vous, mais savez vous se qu'on lui à répondu.

"Je ne pense pas que vous ayez de problèmes mademoiselle "

Bah oui bien sûr ! Et moi je pense que vous servez à rien du tout ici !

C'est à partir de cet épisode que je me suis rendu compte de la lâcheté de l'homme, comment fermé les yeux sur quelques choses d'aussi flagrant ?!

Je suis d'accord que personne ne pouvait savoir se qu'elle vivait chez elle, mais l'école sert à sa aussi non ?!

Je voyais bien que son cas était sérieusement entrain de s'aggravé, mais je ne pensais pas que ça pourrait devenir pire.