Recueil de One Shot Sterek

Le manque et le dégout

Alors voici mon premier one shot Sterek. Vous pouvez me proposez des thèmes et je me ferais un plaisir d'écrire sur ce que vous voulez.
Attention lemon!!!!!

Ce que Derek préfère quand il fait
l'amour avec Stiles, c'est quand l'hyperactif se cambre et qu'il perd toute notion du temps; qu'il ne trouve plus ses mots, qu'il oublie presque comment il s'appelle. Ce moment de plaisir total où Derek se sent à sa place, ce moment où il est simplement heureux de faire du bien à l'humain. Ce moment de plénitude pour les deux garçons. Ce moment proche de l'orgasme où le fils du shérif ne sait même plus garder les yeux ouverts à cause du plaisir qu'il ressent et de la chaleur qui se forme aux creux de ses reins, a lui en faire mal.
Ensuite l'orgasme où les deux corps ne sont que muscles tendus, cris, gémissements et amour. Ce moment là, c'est le moment où les deux êtres se libèrent enfin, dans un plaisir qui ne dure que quelque secondes.
Le moment préféré de Stiles, c'est quand tout est terminé et que Derek le laisse s'allonger sur son corps coulant et poisseux. Malgré tout, ils peuvent rester dans cette position pendant des heures, sans jamais pensé à l'après. Stiles aime cette position car il peut entendre et sentir le cœur du loup de naissance tambouriner, reprendre un rythme normal après leur ébats.
Il arrive parfois qu'ils s'endorment dans cette position, nus, transpirants et essoufflés. Un autre moment que Derek aime c'est quand Stiles le réveille. Le jeune Stilinski lui caresse les joues, son souffle sur le menton du loup, ses doigts traçant des formes sur la peau du brun. Quand celui-ci ouvre enfin les yeux, que la première chose qu'il voit c'est le grand sourire béât de son amour, alors rien ne peut mettre de mauvaise humeur le loup.
Puis quand ils sortent enfin du grand lit dans le loft, qu'ils s'étirent et se soutient mutuellement, c'est ce que Stiles préfère. Ce moment où ils s'amusent ensemble comme des enfants a se chatouiller et se mordre gentiment, a crier, rire et s'aimer simplement. Parce qu'ils ne s'aiment pas comme des adultes, non, eux ils s'aiment pour de vrai.
Puis vient le moment que Derek déteste, quand Stiles quitte la chaleur étouffante du loft pour rentrer chez lui. Quand il lui donne un baiser d'au revoir et ferme la grande porte avec un dernier petit signe de la main. Au même moment où la porte se ferme, le cœur de Derek se refroidit et il se sent seul. Il se sent vide et Stiles lui manque déjà. Parce que le jeune hyperactif est le seul à lui avoir redonner goût et fois en sa vie.
Tandis que Stiles rentrait chez lui sans se douter ce qu'il se passait dans le cœur de son amant, Derek lui s'enfermait dans la salle de bain et faisait couler un bain. La baignoire était presque rempli à ras-bords et quand le loup entra dedans, l'eau déborda. Il plongea sa tête dans l'eau bouillante et resta le plus longtemps possible submergé. Quand il sortit enfin la tête de l'eau, il eut l'impression que son cerveau était prêt à exploser mais pourtant à ce moment précis, il était serein. Il se savonna, se rinça et quitta l'eau. Il se sècha et enfila des vêtements. Puis, il rangea ce qui lui sert de maison, son loft, bien trop grand et vide à son goût.
De son côté, Stiles resta dans sa chambre à étudier et jouer à jeux vidéos. Il pensais à son petit-ami et l'appela. Ça ne répondit pas, alors il n'insista pas. Derek avait sûrement son portable en silencieux. Quand le brun verrait qu'il l'avait appelé, il relancerait l'appel et parlerait avec lui.
Alors sans voir le temps passer, Stiles joua à un jeu en ligne quand son téléphone sonna et le fit sursauter. Il se maudit mentalement d'être aussi peureux et répondit à son petit-ami.
-Tu m'as appelé?, demanda la voix inquiète du loup de naissance.
-Euh ouais! Je voulais savoir comment tu allais.
-Tu me manques, répondit Derek penaud.
-Mais on s'est quitté il y a pas quatre heures, dit Stiles, le sourire aux lèvres mais un pincement au cœur d'entendre son amant si triste.
-Je sais, c'est pour ça que j'essaye de me changer les idées. Le loft a jamais été si propre, blagua le loup de naissance.
-Attend! Tu veux dire que Derek -Sourwolf- Hale sait faire le ménage?, rit le jeune Stilinski.
Il entendit son amant rire doucement et ce son le soulagea un peu.
-Qui l'eut cru? Sinon, tu fais quoi?
-Je joue à un jeu en ligne, on doit vaincre des créatures mythologiques, bref un gros bordel. Et toi?
Leurs discussions étaient souvent très basiques mais étaient toujours ponctuées de petits mots gentils.
-A ton avis...
-Tu penses à moi et mon corps parfait, sourit Stiles en imaginant son petit ami penser à lui dans des positions peu catholiques.
-Pas du tout, je cherche un produit assez utile pour récurer les chiottes, rit Derek, taquinant son petit ami.
-Ah ouais, c'est cool aussi, répondit Stiles avec déception.
-Stiles, je pense à toi tout le temps!
Le fils du shérif sourit puis se mordit la lèvre. Il aimait quand Derek disait qu'il pensait constamment à lui, même si c'était du pur égoïsme. Stiles se recula de son ordinateur et s'allongea dans son lit.
-Tu t'imagines quoi? Qu'est-ce que je fais dans tes pensées?, demanda la voix devenu rauque du fils du shérif.
-Tu t'allonges sur mon lit et tu défais calmement ta ceinture puis ta braguette.
Stiles mît le haut parleur et fit exactement ce que Derek disait.
-Ensuite, tu abaisses ton pantalon et je peux voir que tu es dur. Tu te touches par dessus ton boxer.
Stiles s'exécuta, caressant doucement son membre devenu dur a cause des paroles de Derek.
-Derek, viens à la maison!, exigea Stiles tandis qu'il se touchait toujours.
Le frottement du vêtements ne lui suffit plus et il passa sa main dans son boxer. Il toucha son gland et passa son pouce sur la fente.
-Vite!
-Je suis déjà en route, prévint Derek.
Le loup coupa la communication et accéléra pour arriver rapidement chez le fils du shérif. Il était à l'étroit dans son jeans et il n'avait pas envie que Stiles vienne avant qu'il ne l'aie vu.
De son côté Stiles resta un peu perturbé par la fin de la discussion. S'il continuait de se toucher même lascivement, il viendrait avant d'avoir vu Derek entrer dans sa chambre. Alors il s'arrêta, pensant à son amant nu, lui faisant tout le bien qu'il était capable de lui faire.
Il était tellement absorbé par ses pensées qu'il sursauta quand le loup entra, il se rendit compte qu'il avait fermé les yeux. Il pouffa plus pour lui même mais il fut interrompu par son amant qui plongea sur lui pour l'embrasser. Fourrant ses mains dans les boucles brunes du loup, Stiles le fit s'assoir et se mît à califourchon sur lui. Il se frotta lascivement au brun et ils se mordaient les lèvres mutuellement.
Derek se dégagea de la bouche de son bien-aimé et retira son t-shirt. Stiles passa ses mains sur les abdominaux de son petit-ami et sourit. Il pinça un peu ses tétons et Derek le poussa de façon à ce qu'il soit coucher sur son lit et que le loup le surplombe. Il lui retira son haut et donna des baisers papillons sur le torse pale de l'humain. Celui-ci gémit lorsque Derek prit en bouche un de bouton de chair qui pointait. Stiles passa ses mains dans la toison de son amant. Il voulait qu'il se dirige plus au sud, mais Derek aimait prendre son temps. Le loup mordilla le téton de l'hyperactif et celui-ci poussa un gémissement proche de la supplication.
Derek se recula un peu et défit sa ceinture et baissa son jeans. Stiles le fixa avec attrait. Le loup retira aussi son boxer pour se faciliter la tâche et enleva celui de son petit-ami par la même occasion.
Il se remit au dessus de Stiles et bougea son bassin pour que leur deux érections se touchent, se frottent. Le fils du shérif gémissait tellement que Derek se demanda s'il n'allait pas ameuter tout le quartier.
Stiles n'en pouvait plus, il voulait son amour, maintenant. Il chercha sa table de nuit et ouvrit le premier tiroir, sortit de celui-ci un flacon de lubrifiant et des préservatifs. Il tendit les deux objets à Derek et celui-ci s'en saisit.
Le loup versa du lubrifiant sur ses doigts et fit écarter les jambes à Stiles. Il lui fit poser ses jambes sur ses épaules. Stiles aimait bien cette position là, tout à fait offert à son amour. Derek aurait aimer s'attarder sur l'érection de Stiles mais son amour semblait presser de l'avoir en lui.
Le loup caressa l'entré de Stiles et celui-ci gémit, suppliant pour plus de contacte. Derek entra alors son index dans l'entre chaude. Stiles bougea, voulant plus, Derek entra un second doigts et bougea ceux-ci.
Les seuls moments où Stiles ne parlait pas c'était bien lorsqu'il prenait son pied avec Derek.
Quand le loup entra un troisième doigts dans le corps de son amant, il le sentit se crisper.
-Bébé, détends toi.
Stiles soufflait doucement, Derek passant sa main de libre sur le sexe du fils du shérif. Celui-ci se cambra et Derek retira ses mains du corps de son amour proche de la jouissance.
-Donne moi les préservatifs, quémanda le loup.
Stiles chercha puis lança le paquet de condoms a Derek. Celui-ci ouvrit l'emballage et déroula le préservatif sur son sexe érigé.
Derek se positionna devant l'entrée de Stiles et poussa doucement, se fondant dans le corps chaud à sa disposition.
Derek laissa à Stiles le temps de s'habituer à sa présence puis bougea de façon rythmé. Le fils du shérif voulait que le Hale aillent plus loin en lui, touche ce petit amas de nerfs. Enfin, le loup trouva la prostate du plus jeune et la martela.
Dans la pièce, seul les gémissements et les claquements de la peau des deux garçons se faisaient entendre. Puis vint ce moment si magique lorsque Stiles se cambra presque exagérément et perdit toute notion du temps et de l'espace, seul comptait son plaisir. Derek poussa une fois de plus et toucha encore une fois la boule de nerfs, ce qu'il aimait quand Stiles était comme ça, perdu dans ses bras.
Le plus jeune vint sur son ventre tandis que Derek continuait de toucher sa prostate. Quelque coup de reins plus tard, le loup éjacula et quitta le corps de Stiles avec regret. Il jeta le préservatif et Stiles se coucha sur son corps en sueurs. Le cœur battant à en sortir de sa poitrine, Derek caressa les cheveux en bataille de Stiles. Il remonta la couverture sur eux et ils s'endormirent.

Stiles se réveilla le premier. Il sourit en voyant son amour dormir paisiblement. Il faisait noir dehors. Il ne savait même pas qu'elle heure il était. Il se leva et se dirigea vers la salle de bain. Il sursauta quand il se retrouva nez à nez avec son père. Stiles cacha son intimité tandis que le shérif le regarda sans comprendre puis éclata de rire.
-Désolé fils, je voulais pas te faire peur. Tu devrais te prendre une douche, se contenta de dire le père de Stiles en quittant la salle de bain.
Le jeune homme regarda son ventre et se rendit compte avec effroi que son père venait de voir son... Oh non c'était impossible. C'était tellement répugnant en y repensant bien. Pourtant avant ce moment de caresse avec Derek ne l'avait jamais dégoûter. Mais c'est vrai que c'était un brin écoeurant. Il ne comptait plus le nombre de fois où ils s'étaient endormit sans même s'essuyer. Stiles eut un réflexe nauséeux et couru se prendre une douche.
Pendant ce temps là, Derek se réveilla en sentant que son amour n'était plus sur lui. Il observa la chambre avec regret. Stiles n'était pas sur son ordinateur comme à son habitude.
-Stiles?
Celui-ci était occupé à se laver minutieusement les abdominaux et il n'entendit pas son petit ami entrer dans la salle de bain. Il se vit pas le rideau de douche s'ouvrir doucement. Alors quand Derek passa sa main sur les fesses galbés de Stiles, celui-ci sursauta et se retourna avec peur.
-Je viens de me rendre compte d'un truc! Combien de fois on s'est endormi avec notre... Enfin tu sais...
Derek le regarda puis comprit enfin. Il rit de la réaction exagérée de son petit ami et entra sous la douche. Ils se savonnèrent mutuellement et se séchèrent de la même manière.
Ils retournèrent dans le lit de l'adolescent et se rendormirent, propres et heureux, collés l'un à l'autre.

Avis? Soyez franc bien sûr!