La mort est libératrice

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Alors salut à tous, voici un os assez triste je pense. Donc si vous n'aimez pas les DeathFics ne lisez pas.
Bonne lecture!

Alors c'est vrai? Tu vas te marier? Tu vas l'épouser elle? Elle attend ton fils? Elle te comble de bonheur? Tu l'aimes? Elle t'aime? Je suis sur qu'elle ne t'aime pas autant que moi je t'ai aimé! Autant que je t'aime encore...
Je ne dors pas la nuit, j'attend que tu franchisses la porte, que tu me rejoints dans mon lit. J'attend que tu me dises que tu m'aimes encore. J'attend l'impossible.
Je suis perdu, je cherche une issue dans laquelle je ne souffre. Mais je n'ai trouvé aucune solution dans laquelle je n'ai pas le cœur en mille morceaux. Je cherche une possibilité. Une possibilité qui me ferait te retrouver. Mais je ne trouve rien, je reste au même point de départ.
Je reste enfermé chez moi, j'attend de mourir de solitude. Mourir du manque de toi. J'attend la faucheuse, qu'elle me soulage de toute cette douleur accumulée tout le long de ma vie. Qu'elle me libère de cette souffrance que personne ne semble comprendre, de cette culpabilité qui me ronge depuis plus de dix ans. Mais même la mort ne semble pas vouloir de moi.
Quand enfin je semble partir, quelqu'un vient vérifier que je suis toujours en vie, me dit de me nourrir, de me laver, de dormir. Le pire c'est qu'ils ne comprennent pas que je ne veux plus vivre plus longtemps. Ils ne cherchent pas à comprendre que je souffre et que tout ce que je veux c'est disparaître.
J'ai l'impression que tout le monde me trahis! Que tout le monde est lié contre moi! Même toi! Toi qui semblait m'aimer en retour. Si tu savais! C'était la première fois de ma vie que je me laissais aller dans une relation. C'était la première fois que je me sentais bien, aimé. Mais tu étais comme les autres! Tu es partis! Tu m'as laissé seul face a ce monde si douloureux.
J'entends du bruit, je tourne la tête, je te vois entrer et courir vers moi. Je suis dans mon lit, j'y suis depuis plusieurs jours, je n'ai pas manger depuis sept jours, je n'ai bu que très peu d'eau et je me suis levé uniquement pour aller faire mes besoins.
Tu t'agenouilles à côté du lit, tu passes ta main fraîche sur mon front. Tu soupires et des larmes coulent de tes yeux. Je suis incapable de dire quoique ce soit, ma bouche ressemble à un désert.
-Derek, qu'est-ce qu'il t'est arrivé?
Ta voix tremble, tu prends mon visage entre tes mains. Je me rends compte que je suis incapable de bouger, il est vrai que ça fait plus de trois jours que je suis alité. Tu lèves la couverture qui couvre mon corps maigre. Tu fais une grimace et tu redouble tes pleurs.
Je me fais dessus depuis trois jours, quoique maintenant je ne me demande pas si ce n'est pas depuis plus longtemps. J'ai honte, mais je n'ai pas la force de bouger le moindre muscle. Ha oui c'est vrai, j'ai avalé de l'aconit consciencieusement.
J'ai l'impression que tu découvres ton crime.
-Comment tu as pu devenir ça?
Tu me juges en plus! Tu es le seul responsable! Soudain, alors que tu appelles les urgences, je sens que mon cœur se contracte. Je sens des larmes couler le long de mes joues. Au fond c'est ce dont j'ai toujours rêvé, m'endormir pour l'éternité dans tes bras.
-Derek?!
Ta voix est tendue. Mes yeux sont déjà fermés, je sens un froid polaire se répandre dans tout mon corps. Ca y est c'est l'heure! Enfin! La libération après ma courte existence. Enfin la liberté. Alors tandis que tu cris que je dois garder les yeux ouvert que tu me prends contre toi, je l'assoupis pour l'éternité. Dieu que c'est bon. Je peux enfin me reposer, me sentir bien. Je suis enfin en paix avec moi même.
Je n'aurais pas su te dire au revoir de vive voix mais je t'ai vu une dernière fois, c'était le principale. Ho Stiles si tu savais comme ta présence m'a soulagé pendant une courte durée. Je t'aime. Je sais je ne te l'ai jamais dit avant, c'est peut être pour ça que tu es parti avec une autre. Mais je t'aime bien plus que n'importe qui.
C'est ainsi que je me suis éteint. Dans tes bras si chaleureux et confortables. Quand les médecins arrivèrent, il était déjà trop tard, mon corps ne battait plus mais tu continuais à hurler, pleurer.
Cette réaction était-elle une preuve d'amour? Je l'espère!

N'hésitez pas à donner votre avis.
Bisou

Recueil de One Shot SterekOù les histoires vivent. Découvrez maintenant