Chapitre 22 : End of a tragic story

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- Tu peux renier le fait que je sois ton père, cela ne changera rien au plan. Depuis le commencement, tout était déjà écrit. L'ensemble de vos vies ont été anticipées. C'est comme si nous vous avions créés sur mesure. Votre détention, votre escapade et rassemblement, sans oublier notre cher Michael dont nous avons bien pris soin de manipuler à notre guise afin qu'il se retourne contre vous. Nous avons une experte dans la famille qui arrive à changer radicalement le comportement d'un individu afin qu'il réagisse comme bon nous semble. Michael n'était qu'un cobaye parmi tant d'autre. Puis j'ai appris que mon cher fils pouvait, en plus de se téléporter, voyager dans le temps. Le Graal. Notre plan sera et restera parfait. Tu seras le grand prochain dirigeant de cette compagnie et je suis sûr que tu la mèneras d'une main ferme vers la réussite.

- Non, non, riais-je amèrement. Comment peux-tu penser une seule seconde que je voudrais reprendre les rênes dans ce massacre organisé ? Jamais je ne ferai de mal aux miens.

- Non-fistons. Tout est déjà prévu et toi comme toute ta jolie troupe n'arriveront pas à arrêter nos projets.

Non... non. Je... Bégayais-je commençant à paniquer. Tout doit s'arrêter, maintenant !

- Ce n'est pas aussi facile, ricana-t-il devant mon désarroi. Si tu modifies le passé, ton présent s'effacerait jamais. Ta belle petite histoire avec ton petit blond et tes amis disparaîtra. Rien de tout ce que tu connais n'existerait. C'est la complexité du voyage dans le temps.

- Je préfère n'avoir jamais existé plutôt que de laisser le monde s'anéantir.

- C'est une grande et sage décision. Je suis tout de même fière de voir que mon fils est ambitieux comme son père. Dommage que ce ne soit pas dans le même clan, car je ne te laisserais pas détruire tout ce que j'ai bâti.

- Je compte bien t'anéantir, toi et tous tes projets.

Je disparais alors sous ses yeux, cherchant un moyen de le prendre au dépourvu. Mais celui-ci sourit malicieusement, trouvant la situation amusante.

- N'oublie pas que je t'ai créé et que donc je connais très bien tes attaques comme tes points faibles.

J'apparus quelque instant derrière lui, ma rage ayant pris le dessus sur mes autres émotions. Je l'attrapai par le col de son haut et le plaquai brutalement contre le mur.

- Comment peux-tu dire que tu me connais ? Tu m'as abandonné, tu ne m'as pas élevé, tu n'as jamais été là pour moi. Tu n'es pas et ne seras jamais mon père !

- Rappelle-toi que tu n'étais pas le seul, ta sœur t'a bien surveillé toutes ces années.

- Tu n'es qu'une pourriture.

PDV Phoebe :

Nous avons réussi à battre les soldats de la compagnie. Mais le dernier garde m'avait touché. Je posai frénétiquement ma main sur mon buste, là où se trouvait ma blessure. Je sentais le sang traverser mon haut et commençait peu à peu à tacher mes habits. Je restais figé, essayant de comprendre ce qu'il venait de m'arriver, étant toujours sous le coup de l'adrénaline, la douleur n'était pas encore parvenue. Mais celle-ci arrivait surement, commençant à me faire papillonner des yeux et flouter la vision. Une vive sensation désagréable commençait du haut de mon corps et se propagea dans l'ensemble de mon corps, m'empêchant de bien respirer. La douleur ne faisait que de s'accentuer et mon anxiété prit le dessus, me faisant perdre mes repères. Je tentais de me redresser, de faire comme s'il s'agissait d'une blessure bénigne, mais elle était bien plus grave que ce que je pensais. Je serrais fermement mes poings et mordais violemment l'intérieur de ma bouche, évitant de crier de douleur. Je ne voulais surtout pas que l'on me voit blesser, cela pourrait compromettre la suite de la mission.

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