Chapitte 16: In the dark

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Quelque temps après, nous nous sommes mis en route afin de changer de base. Il était préférable d'être souvent en mouvement, évitant qu'on nous retrouve.

Plus loin dans la forêt, nous découvrions une nouvelle petite maisonnette abandonnée en plein cœur des bois.
Nous pénétrions dans le hall principal, prenant soin d'examiner les environs, mais une sorte de grincement suivi d'étranges bruits nous mirent en alerte.

Alors que tous nos regards étaient portés vers l'endroit où le bruit s'était déclenché, l'un des trois jeunes hommes brisa le silence.

- Vous pensez qu'il s'agit de quoi ? Questionna alors Ashton.

- Ce n'est rien, la maison est en bois et le bois travaille de temps en temps, ou au pire, ce n'est que le vent qui ricoche sur les tuiles du toit, répondit Calum.

Le jeune brun s'avança alors vers la porte en bois qui ne cessait de cogner. Il se dirigea vers celle-ci d'un pas déterminé, l'ouvrit puis se retourna vers nous avec un grand sourire.

- Vous voyez, je vous ai bien dit...

Il n'eux pas le temps de finir sa phrase, les vitres de l'étage du bas se mirent toutes à exploser en même temps tandis que la porte s'ouvrit violemment et cogna le mur, faisant vibrer la bâtisse.

Toutes nos têtes se baissèrent et nos bras tendus au-dessus de celle-ci afin de protéger nos visages des éclats de verre. Je fermai les yeux tout en criant, surprise sur le moment.

- On se sépare, cria Luke qui me saisit par les hanches pour me décaler.

- Non ! Hurlais-je tout en regardant le jeune brun qui était en train de disparaître avec le bouclé.

Le jeune blond me tenait fermement et m'emmena de force dans une seconde pièce à toute vitesse, me séparant au passage du jeune brun. En l'espace de quelques secondes, on se retrouva à l'étage dans l'une des chambres de la maisonnette. Luke me déposa lentement contre le lit et il fit de même, ne s'empêchant pas de souffler une fois posé sur celui-ci.

- Où sont les autres ? Dis-je alors inquiète d'être séparée du groupe.

- Je ne sais pas, mais une chose est sûre, c'est qu'ils vont bien.

- Comment peux-tu en être aussi sûre ? Demandais-je toujours sous le choc.

- Car bien que l'on se retrouve séparé, on finit toujours par se retrouver et maintenant, nous sommes liés à l'autre, me répondit-il en me souriant.

Il m'ouvrit alors ses bras où j'allais me réfugier. Alors qu'on se faisait un câlin afin de s'apaiser mutuellement, un second bruit, beaucoup plus puissants que le précédent, résonna dans l'habitat à en faire trembler les murs. Le jeune homme se releva rapidement sur ses deux pieds et avança vers la porte qui était jusqu'à présent fermée

- Reste ici ! Me dit-il avant de partir à toute vitesse.

Je soufflai, exaspérée qu'il me laisse toujours en retrait, pensant me protéger comme si j'étais une pauvre petite fille.

Et comment pouvais-je rester ici sans bouger alors que nous sommes tous séparés et que l'on ne connait pas la raison de ces fracas ?

Têtue comme je suis, je sautai hors du lit et décidai de m'aventurer alors seule dans le couloir afin de répondre à mes questions.

Le couloir se trouvait être plongé dans le noir parce qu'il était tard et qu'électricité était coupée dans la maison. À chaque intersection, je penchais ma tête des deux côtés pour voir si une "présence" ou un danger si trouvait, mais à chaque fois, il n'y avait rien. Chacun de mes pas étaient lents et précis, essayant de faire le moins de bruit possible, mais le seul petit hics est que je suis une personne plutôt maladroite. Je sentis alors comme une présence provenant de derrière moi. Je me retournai brusquement, ne voulant pas être prise par surprise, mais bien entendu, il n'y avait personne. Je me remis alors face au couloir, voulant reprendre mon chemin, il a fallu que, comme par hasard, je fasse tomber un vase présent sur ma route qui s'écrasa et explosa contre le sol.

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