Chapitre 2:

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Anna

Il est tard. Je n'ai pas vu le temps passer. Je suis enfin devant la porte de ma maison après que Luca m'ait raccompagnée en moto.

Il y a un problème. Je pu la clope. Pourtant d'habitude je fais attention... JE SAIS ! J'ai oublié de m'attacher les cheveux ! C'est catastrophique ! Je n'aurai rien senti si Thomas ne m'avait pas tendu cette clope. Je n'aurai rien senti si Léna ne m 'avait pas passée une deuxième et Luca une troisième. Je ne peux point rester dans cette odeur et cet état vague.

Cerveau inexistant trouve vite une solution !

Je décide de courir jusqu'à la porte de ma voisine, la fille bizarre. Je m'accroupis dans un buisson pour que mes parents ne me voient pas de l'autre jardin, et j'entreprends la recherche d'une pierre de taille moyenne.

La pierre trouvée est plutôt jolie. Cela me rappelle mon ami en primaire qui collectionnait une armoire entière de pierres différentes. Son nom n'a pas une grande importance mais il s'appelait Joshua. Nous nous surnommions J et A ( Joshua et Anna ). Lors des sorties, des places en cours ( dans l'ordre alphabétique, je me situais après lui ), des fêtes, des devoirs à la maison, et lors des vacances, nous étions à deux. Je ne pense pas que notre caractère soit exactement le même, mais nous semblions fait pour s'entendre.

Celui qui nous a crée doit avoir penser à tous les détails, y compris de me retrouver, ma première matinée de CM1 à côté de Joshua.

Deux années ont transformé notre amitié en un superbe diamant .

Deux mois après les vacances nous menant au collège, ses parents décidèrent de l'emmener dans un collège privé. Joshua m'appela chaque jour jusqu'à la rentrée. Je ne sus comment sa vie put changer au point de m'oublier. Depuis six ans, je n'ai plus aucune nouvelle.

Deux semaines suffirent (ou presque) pour que je devienne "l'amie de tous". Au fils des années de collège, je devins populaire en m'efforçant d'être ce qu'on attendait de moi.

Au début, je souriais, puis j'ai changé de vêtements, fais très très attention à mon apparence, fis attention à être intelligente mais pas trop, être sympa en sachant me faire respecter, et vint le maquillage, la cigarette etc...

Je suis débile d'avoir commencer la clope. Au début, c'est clair que j'aurai pu m'en passer. Maintenant, c'est clair que je dois faire un truc. O.K., je ne vais pas en mourir.

Voilà, vous avez apprit que tout est de la faute de Joshua, je le déteste, il m'a laissée toute seule.

***

Bref, j'attrape ma sarbacane dans mon sac, j'arrache une boulette de papier, prend la pierre et je balance la pierre à côté de la fenêtre de la fille bizarre. Prise par surprise, elle ouvrit la fenêtre. Pour être sure qu'elle me voit, je charge ma sarbacane et PAF ! Espérons que son œil ne souffre de trop.

Le plan se déroule comme prévu. Je crie à l'intention d'un garçon qui passait dans la rue :

« - Toi, le garçon au pull rouge, pourquoi as-tu lancé ça sur ma voisine ? On va se voir au lycée, t'inquiète pas pour ça ! »

La fille fut encore plus surprise. J'ai vu juste, ma voisine est timide. La timidité l'a envahi tellement que mes cris envers le garçon lui firent bredouiller un « merci ».

« -Puis-je te demander un service ?, dis-je d'une voix de petite fille triste.

-Moi, répondit-t-elle du tac-au-tac, je voudrais savoir ce que tu fais dans mon jardin, derrière un buisson . Et, dans ta main, tu as la sarbacane qui a servie au garçon qui est à 15 m d'ici. Comment ce garçon a-t-il pu te voler ta sarbacane pour s'en servir sur mon œil ?

-Ah. , piégée comme une débutante, Il fait beau dehors non ? »

A peine je voulus tester mes dernières chances que la fenêtre de cette peste se refermait. Timide ? Ouais, elle a l'air ...pff...



DatraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant