Un voyageur perdu

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C'était le lendemain de la naissance du bébé, il faisait un beau temps, le soleil sortant de sa cachette, et le vent soufflant comme à son habitude d'une haleine de nature, caressant les douces feuilles de sapins de la sombre forêt.

Voici un fermier pas comme les autres, il était blond avec une barbe rousse, yeux miels qui luisaient aux éclats, il avait une taille de nain avec un gros ventre en forme d'un grand ballon, il s'appelait Arnaud, et il vivait dans un petit village pas loin du royaume d'Altazar, en une petite cabane de bois de chêne, il était simple comme tous les autres gens de son entourage, il cultivait des patates sur sa propre terre, des patates, ce gros légume qui lui ressembler était son repas principal et c'est ce qui expliquait sa belle forme de prince charmant. Il se leva à l'aube, puis il sortit comme à son habitude pour prendre un coup de vent frais qui venait directement du nord.
Alphonse, mince avec une longue tête, et qui ressemblait à un criquet, et avec des yeux doté d'une vision d'aigle, cet homme était le meilleur ami d'Arnaud ou bien comme un demi-frère car ils ont grandit ensemble depuis leur jour de naissance qui était le même, en route il croisa Arnaud qui était en route pour cultiver ses précieuses patatinous, oui, c'est le surnom qu'il leur donnait.

- Hé Alphonse ! Mon chère criquet des fermes, comment vas-tu ?! Dit-il avec un grand sourire.
- Ça fait un bail que je t'ai pas vu mon frère! HaHaHa ... moi je vais très bien ou bien même mieux. En le prenant dans ses bras et en lui tapotant sur le dos.
- Ouais, j'ai remarqué ! Alors quel est le secret de cette mystérieuse joie ?
- Arnaud, Arnaud, je vais bientôt avoir un fils ! Dit-il en sautant avec ses bras sur les épaules de son ami.
- Un nouveau petit criquet ! Ha ha ha, félicitation mon chère ami, aller ! On se revoit plus tard, mes bébés à moi m'attendent, dit-il en riant fort.

Et il quitta son ami de naissance pour rejoindre sa terre et cultiver ses bonnes patates.

Pendant ce temps, le royaume d'Altazar avait une autre ambiance, un peu plus spéciale qu'un petit village isolé, une ambiance de roi.

L'air était toujours rempli d'ordre et de royauté dans le royaume, les enfants jouèrent dans la cour royale, le roi Grégoire dans son trône aussi en train de jouer au bon juge et chef de peuple, il était blond avec des cheveux en couleur miel doré, et avec une belle forme qui était celle d'un jeune roi, or il était plutôt sévère et dur, mais cela ne l'empêche d'avoir un peu de gentillesse et de pitié qui reposaient quelque part au plus profond de son cœur. Il ne s'est passé que deux semaines après la mort de son père qui était mort dans la réunion des combattants, c'était où tous les chevaliers se réunissaient pour discuter tout ce qui a relation avec la défense du pays.
Toute cette ambiance se bouleversa quand le cheval blanc du défunt arriva vers l'entrée du château, les gardes l'attrapèrent et fouillèrent le sac qu'il portait par sécurité du roi pour enfin y retrouver la lettre qui était destiné au chef suprême signé par le médecin du village oublié qui était nommé ainsi car cela faisait vraiment très longtemps qu'une intervention royale était faite sur ce dernier, ce qui les laissa devenir autonome.
Un des gardes se porta volontaire pour présenter la lettre au jeune roi, car tout le monde le craignait, ses jugements étaient irréversible. Le cobaye marcha lentement tout le long de la cour, il y avait un grand tapis rouge, et des tableaux avec des cadres d'or, les rayons de soleil quant à eux la traversaient pour laisser place à des jolis filés de lumière. Il s'arrêta devant la porte, respira profondément.

- Cette journée va être terrible ! Dit-il profondément en lui.

Il ouvrit la porte, et le roi le regarda d'un air surpris.

- Mon seigneur.
- Approchez ! Que m'avez-vous apporté ?! Dit-il en tenant fermement son trône avec ses mains de roi.
- C'est une lettre ... mon seigneur, elle est signé par "Le médecin du village oublié".
- Donnez-la-moi ! Mmm ... ce n'est que des paroles d'un vieillard. Altazar demeura fort !
- Oui mon sire, dit le garde avec crainte de la colère du roi.
- Sortez ! Laisser moi seul. Dit-il avec un geste de colère de sa main.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 12, 2016 ⏰

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Lubin, l'enfant éluOù les histoires vivent. Découvrez maintenant