Nous nous tenons aux portes de Persepolis, sous un soleil beaucoup plus chaud que les normales de saison. Tous les habitants ont étés également conviés pour accueillir leur nouveau souverain même si bon nombre d'entre eux ne sont pas venus de leur plein gré. Beaucoup ont été réveillés de force ce matin par les soldats Macédoniens qui n'y sont pas allés de main morte pour les "convaincre" de répondre présent.
- Tu penses que nous devrons attendre encore longtemps avant qu'il n'arrive? me demande Bagoas, légèrement agacé. Cela fait trois heures que je porte cette robe!
Nabarzanès nous a en effet imposé des tenues pour l'occasion. Nous portons des robes similaires, à quelques détails près, comme par exemple les manches ou la place pour mes seins naissants sur la mienne. Bagoas bouge nerveusement et je lui prends la main pour le calmer. Je lui souffle à l'oreille :
- Arrête, si Nabarzanès te voit, il nous envoie tous les deux chez son cousin! As-tu vraiment envie de te retrouver là-bas?
Bagoas cesse de se tortiller et je le lâche. Au même instant, le bruit des instruments des guerriers Macédoniens retentit dans la capitale. Alexandre est le premier à pénétrer dans la cité, suivi de près par ses généraux et l'homme dont nous a également parlé Nabarzanès, le fameux Hephaestion, second d'Alexandre, que nous devrons aussi servir comme le Roi, sauf si lui nous indique le contraire. Le souverain glorieux salue la foule qui s'incline à son passage. Les ordres que nous avons reçu avec Bagoas nous l'interdisent. Nous devons soutenir le regard du Roi, sans pour autant bien sûr le mettre ne serait-ce qu'un peu mal à l'aise. Si c'était le cas, nous ne nous en serions sûrement pas sortis indemnes.
Je vois Alexandre à quelques centaines de mètres, qui avance sur son cheval, la tête haute et dévisageant de temps en temps Hephaestion, espérant certainement être discret. Je remarque par ailleurs que son regard vers l'autre semble bien plus que seulement amical. Il arrive enfin à notre niveau et s'arrête un plus long moment. Je le fixe de la manière la plus neutre possible pendant que lui ne se gêne pas le moins du monde à nous observer, moi et Bagoas. La foule se faisant impatiente, il repart vers ce qui sera désormais son palais et sa résidence principale à Persepolis.
Une fois qu'il a passé les murs du château, la majorité des Perses sont libérés et rentrent chez eux, tandis que nous partons vers l'arrière de l'ancien palais de Darius avec les autres membres du personnel.
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Il y a eu un bug et le prochain chapitre a été presque entièrement supprimé. Ça veut dire que je dois le réécrire et je ne sais pas combien de temps cela va me prendre. Du coup, je ne pense pas poster avant 1 semaine encore. Désolée, je vais essayer de faire le plus vite possible.
Sinon j'espère que l'histoire vous plaît et merci à ceux qui la suivent! ☺