Aimylie

La première mort

Mariana s'assura ce jour là de l'absence de Jérémie dans la maison des deux amoureux. Elle souffla a son oreille de partir voir un de ses amis, en toute tranquillité. Étant maintenant seule avec sa prochaine victime, elle jubila. Enfin, sa revanche sera prise. Enfin, elle pourra redevenir vivante en paix, en sachant qu'Anna ne sera plus jamais dans ses pattes. Elle s'organiserait pour que Jérémie tombe de nouveau amoureux d'elle. À cette simple idée, Mariana eu un sourire mesquin. Oui, elle allait ravoir ce qui lui appartenait de droit. Plus jamais il ne toucherait aux longs cheveux d'une autre femme. C'étais la promesse qu'elle s'était faite à elle-même. Plus jamais Jérémie n'appartiendrait à une autre femme qu'elle. En voyant la belle, la douce Anna, elle qui était si fragile et qui avait l'air d'une jeune femme si paisible et parfaite, Mariana repensait doucement à son plan d'exécution. C'étais le moment ou jamais de mettre fin à sa vie. La peur d'échouer la fit frissonner de nouveau. Non, elle ne pouvait pas flancher maintenant. Elle devait absolument mettre fin à la vie d'Anna pour récupérer la sienne. Pour se donner du courage, elle se remémora la peine et la colère qu'elle a ressentis lorsqu'elle a réaliser que Jérémie l'avait oublier pour l'éternité pour la remplacer par cette garce. Ce simple souvenir lui donnait toute l'adrénaline du monde. En un coup de marteau, Anna était là, par terre, étendue dans son propre sang, dans sa propre maison, sur son propre plancher. Mariana avait enfin réussi. Un peu de compassion la rongeait lorsqu'elle observa de plus proche le corps inerte de son ancienne amie. Un peu de culpabilité lui rongeait l'estomac à cet instant. Malgré sa mortalité, elle était toujours aussi belle. Mais elle ne devait pas se faire avoir par l'émotion. Non. Elle devait se réjouir d'avoir réussis sa mission. Après deux ans à vouloir sa mort, elle doutait maintenant. Étais-ce vraiment ce qu'elle avait voulu? Ne voulait-elle pas plutôt simplement l'amour de Jérémie? Malgré ses questions sans réponses, il était trop tard. Le corps d'Anna était tout ce qui restait dans cette maison. Son âme était maintenant partie au regard impuissant de Marianna, troublée.