Mon nom est Kylie Parkers, j'ai vingt ans et je suis brune aux yeux couleurs noisettes. J'ai toujours été célibataire depuis mon plus jeune âge. Je suis une fille très simple et sans histoires. Je n'ai jamais connu les soirées en boites de nuits, le shopping entre filles, les vacances à la mer et les petites soirées pyjamas entre potes. Déjà parce que je n'ai pas d'amis, j'ai toujours été un boulet à traîner. J'habite à Dublin, en Irlande dans une magnifique maison, un peu grande pour une jeune fille, seule mais je m'y plaît énormément, j'ai même une piscine dans laquelle je n'ai pas malheureusement pas accès. Côté famille ? Je suis fille unique et mes parents ont toujours été présent quand je me sentais seule. Mes parents sont directeurs dans une grande fabrique de bijoux, ils sont donc souvent en voyages d'affaires à l'étranger pour des semaines voire de longs mois. Ma passion est particulière, j'ai toujours été fanatique de parapente depuis mon plus jeune âge. J'ai fais des études pour devenir monitrice de parapente. Le parapente m'a aidé quand j'étais au plus bas dans ma vie, j'ai perdu ma grand-mère à l'âge de sept ans, c'est elle qui m'a transmis cette passion. J'en avais fait avec elle peu de temps avant son décès et je lui avais fait la promesse d'en refaire avec elle. Elle est décédée quelques jours plus tard, et j'ai tenu ma promesse. J'ai traversé une grande partie du monde pour en faire. J'ai commencé à Dublin puis à Londres bien entendu puis après je suis partie en France, dans les Pyrénées, je ne connaissais pas du tout sachant que je suis originaire d'Irlande. J'en ai pratiqué en Chine et le meilleur pour la fin comme on dit ! J'ai traversé le grand Canyon, dans le Nord-Ouest de L'Arizona aux États-Unis. C'était une magnifique expérience assez dangereuse mais j'ai adoré. Mais malheureusement mon rêve s'arrête là, alors que je profitais pleinement de mes vacances, en rentrant chez moi j'ai reçu un appel de mon papa. Je m'en souviendrais toute ma vie et vous verrez pourquoi. Il me disait qu'il aimerait profiter de ses quelques jours de congés pour faire du parapente avec moi dans Dublin. J'ai alors accepté puis nous nous sommes retrouvés à en faire ensemble. Tout allait bien jusqu'à ce que je sois emportée par le vent, j'ai alors perdu le contrôle de mon parapente et je me suis écrasée contre un rocher dans la manche, j'ai alors perdu l'usage de mes jambes. Je suis donc handicapée depuis maintenant trois ans et mon père s'en veut toujours autant aujourd'hui. En aucun cas je lui en veux, je connaissais les risques seulement le peu d'amis que j'avais m'ont tourné le dos, vous voyez bien avec un boulet pareil dans un fauteuil roulant, il m'était impossible de faire quoique ce soit. Je l'ai très mal vécu, mes parents étaient présent surtout mon père mais ça ne m'empêchais pas de me sentir atrocement seule. Du jour au lendemain mes parents m'ont acheté une grande maison aménagée spécialement pour moi afin que je puisse revivre normalement selon ma psychologue. Assez parlée de ma misérable vie, je suis actuellement à la supérette en train de faire mes courses, les gens me dévisage comme si j'étais la pire des voleuses. Ils n'avaient jamais vu de jeunes handicapées ou bien ? Leur comportement avait le don de m'agacer, je resterais dans ce satané fauteuil toute ma vie, les médecins ont été formel... Il me faudrait un miracle pour être de nouveau sur pied. Je soupire et continue ma petite course dans les rayons toujours sous le regard pesant des gens. Au bout d'une demi heure à traîner dans le magasin, je me dirige à la caisse. Le caissier me sourit puis passe mes achats. Je commence à ranger difficilement mes courses dans mon panier.
- Vous avez besoin d'un coup de main mademoiselle ? Me demande-t-il gentiment.
- Non merci. Souriais-je faussement.
Il hoche la tête puis me remet mon ticket en me saluant avant que je ne sorte de la supérette le panier sur les genoux, les mains sur chaque roues. A peine aie-je eu le temps de rentrer dans ma cour que la voiture de mes parents se trouvait sur le trottoir. Je souffle un bon coup avant d'entrer. Ma mère faisait les cent pas dans ma cuisine alors que mon père était assis tranquillement les coudes sur la table probablement en pleine réflexion.
- Mon dieu Kylie où étais-tu ? S'exclame ma mère complètement troublée.
- J'étais à la supérette, il faut bien que je fasse mes courses quand même. Répondis-je agacée en les embrassant chacun leur tour.
- Laisse je vais t'aider ! Se précipite-t-elle.
Je me retourne violemment avec mon fauteuil, elle sursaute légèrement visiblement surprise par mon comportement.
- Je ne veux pas qu'on m'aide bordel ! M'écriais-je énervée. Je peux me débrouiller toute seule... Reprenais-je calmement.
- Ta fille a raison Suzie. Intervient mon père qui n'avait rien dit depuis tout à l'heure.
- Oh Carl !
- Vous me pourrissez la vie à ne pas me laisser faire ce que je veux. Je ne suis plus une petite fille de trois ans mais j'en ai vingt maintenant.
Ma mère se tût un instant et lance des regards à mon père. Je poursuis mon rangement mais échappe une boite de gâteau, je me baisse en jurant pour la ramasser mais n'y parviens pas. Ma mère accourt mais mon père l'arrête d'un mouvement de bras. J'en profite pour attraper ma canne qui traînait près du frigo puis réussi a attraper le paquet que je secoue légèrement avant de le poser durement sur l'étagère puis me tourne vers mes parents.
- Vous voulez du café ? Demandais-je simplement.
- Tu ne veux pas que je les prépare ? S'inquiète ma mère.
- Maman ! Sifflais-je entre mes dents.
- Bon bon comme tu veux. S'affole-t-elle en levant les mains en l'air, en signe de défense.
Je met couler deux cafés puis sort des petits gâteaux que je dépose délicatement dans une petite assiette puis l'apporte sur la table.
- Dis-moi ma chérie, tu fais toujours tes séances de kiné ?
- Non maman j'ai tout arrêté... Dis-je en posant les cafés sur la table.
- Oh... Mais pourquoi ? Demande-t-elle surprise.
- Parce que ça sert à rien, je vais rester dans ce fauteuil à vie M'man, il faut bien se faire à l'évidence. Soufflais-je.
- J'ai peut-être une solution, j'ai un ami, son fils est kiné. Il a aidé beaucoup de gens surtout des jeunes de ton âge. Veux-tu que je lui en parle et peut-être que nous pourrions allez le voir afin d'en discuter. Qu'en penses-tu ? Reprend mon père.
- Je veux bien essayer mais si ça ne fonctionne pas j'arrête tout d'accord ?
- C'est toi qui voit ma grande. Sourit ma mère.
Nous discutions de tout et n'importe quoi, on riait beaucoup aussi et ça me fait extrêmement de bien. Quelques heures plus tard, mes parents rentrent chez eux, me laissant de nouveau seule.
- On passe te prendre demain matin alors. Me dit mon père en m'embrassant la joue tendrement.
- Pas de soucis, demain neuf heures, je serais prête. - Repose-toi bien ma chérie, à demain. Et si tu as besoin de quoique ce soit tu m'appelles, d'accord ? Poursuit-elle en m'embrassant à son tour la joue.
- Maman... Soufflais-je.
Elle hoche les épaules et me fait un dernier signe de la main avant de monter côté passager près de mon père. Ils klaxonnent un dernier coup puis disparaissent au coin de ma rue. Je referme la porte d'entrée derrière-moi puis part m'installer devant la télé. J'enclenche les freins de mon fauteuil puis me hisse comme je peux pour atterrir sur le canapé. J'attrape mon album photo et le parcours des yeux avant de m'endormir en pensant à ma grand-mère qui me manque beaucoup...
Avis ?♥
#Em'
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Imagine avec Niall Horan.
أدب الهواةPetite histoire avec le célèbre Niall Horan, membre des One Direction. #Em'