Lost.

Chapitre 1.

*Trailer fait par jensaz
en multimédia*

LOST

Essoufflée.
Fatiguée.
Terrifiée.

Je marchais dans cette forêt dans laquelle je me suis perdue quelques heures au paravant.

Le temps passait, je marchais sans savoir ou j'allais.
Parfois il m'arrivait de courir car j'entendais des grésillements, des cris d'animaux, et toutes autres choses qui pouvaient terrifier une âme sensible comme la mienne.

Les arbres étaient hauts, et très sombres alors que la nuit n'avait commencé à tomber que maintenant.
Le sol était couvert de feuilles mortes, de baies, parfois même de pigeons morts, ce qui avait tendance à me donner envie de gerber sur le coup.

On pourrait quasiment se croire dans un de ces films d'horreur qui vous empêchent de dormir calmement par la suite.

Parfois je voyais des paires d'yeux brillants me fixer à travers le feuillage.
Je savais bien que ce n'étaient que de stupides animaux qui trouvaient ça curieux de me voir ici, mais il m'arrivait d'avoir peur oui.

Sérieusement, qui se serait aventuré de son plein grès dans cette forêt terrifiante?
Surtout pas moi.

Mes amis, enfin, si je peux toujours appeler cette bande d'idiots comme ça.
M'ont défiée de venir ici après que j'aie perdu un de leurs paris débiles.

Bien sûr que j'ai refusé, je suis pas suicidaire non plus.
Mais ils n'acceptaient tellement pas que je m'en sorte de cette manière que ces gens stupides m'ont tout simplement amenée de force ici, tout en me laissant qu'un simple papier avec écrit dessus.

" On se vois a la rentrée! "

J'avais bien envie de les étriper à ce moment même mais je ne pouvais tout simplement pas.

Je regardais ma montre, dieu merci que je l'aie toujours avec moi, et vis qu'il n'était que sept heures du soir.

Soudain, après de longues heures de marche pénibles, mes yeux s'arrêtèrent devant une grande maison.
Ce n'était même pas une maison.
C'était un château.

Je m'avançais alors tranquillement sur le petit chemin en pierre qui menait à cet énorme manoir.

J'étais à la fois éblouie et sceptique à l'idée d'aller déranger les personnes qui habitaient ici, surtout que, on va pas se mentir, cet endroit me fichait la trouille.

Il commençait à faire très sombre, alors je me suis dite que les habitants de ce manoir pourraient éventuellement m'héberger pour la nuit et m'indiquer le chemin le lendemain.

Alors pleine d'espoir et de courage, je me suis avancée.

J'ai franchis cet immense portail noir crasseux et j'ai marché droit devant moi en ayant la chair de poule d'être dans cet endroit si sinistre et si silencieux à la fois.
Aucune lumière n'était allumée alors qu'il faisait de plus en plus sombre.

Face à ce manoir je me sentais si petite, si... Innocente je dirais.

J'ai toqué, il n'y avait pas de sonnette, en tout cas s'il y en avait une, je ne la voyais carrément pas.

On m'a ouvert quelques instants plus tard, enfin c'est ce que je croyais.
Je m'attendais à voir un vieux monsieur, peut être même un vieux monsieur avec un monocle, comme dans les films, m'ouvrir la porte et me demander ce que je faisais là.

Mais rien.
Juste rien.

La porte était grande ouverte devant moi sans personne derrière qui aurait pu éventuellement me l'ouvrir.

J'entendis alors un bruit bizarre derrière moi, dans cette maudite forêt, et sans m'en rendre compte je brisais le petit espace qu'il y avait entre moi et l'entrée de cette maison.

Une fois dedans j'eus de nouveau la chair de poule et je devins méfiante, plus qu'avant.

- Il, Il y a quelqu'un? Demandais-je d'une voix peu rassurée.

Où est passé la foutue personne qui m'a ouvert la porte?

Curieuse mais aussi apeurée, j'ai tout simplement marché, fait quelques pas puis exploré la maison du regard.
Un gros claquement de la porte principale me sortis de ma découverte.
Mon coeur s'arrêta de battre et je me retournais automatiquement, prise d'un réflexe à l'entente de cette vois grave et rauque.

- Bonsoir mademoiselle.

Devant moi se tenait un homme d'une beauté si diabolique et si incroyable me scrutant de ses yeux verts émeraude le visage avec un sourire à m'en donner des frissons.
De nouveau.

J'avais pensé trouver de l'aide en entrant dans cette énorme demeure.
Je ne suis plus trop sûre de mes attentes à vrai dire.