Chapitre 6.

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*Trailer en multimédia*


LOST.

Je me retrouvais alors seule, dans cette immense pièce remplie de tableaux bizarres, on se croirait réellement dans un vieux film d'horreur.

Je m'assieds de nouveau à table et pris mon verre d'eau froid entre mes mains, buvant par petites gorgées le liquide translucide, pensant à ce que je ferais de mes journées en attendant que ce fameux homme vienne livrer les affaires de Harry, et que je puisse enfin repartir de cette maison morbide.

Et je me mis à penser à Harry, la façon dont il parle, sa froideur, son mécontentement à tout, à chaque petite chose que je disais, qui l'agaçait.

Comment un homme à ce caractère de cochon a voulu m'héberger pendant moins d'une semaine avec lui si il ne me supporte pas tant que ça.

Mais je devais avouer qu'il était réellement beau, ses yeux étaient d'un vert très sombre, et tous les traits de son visage parfaitement tracés, son visage également très pâle.

Tout droit sorti d'une description de Dracula, une beauté ravageante avec une personnalité absolument merdique.

Je me mis alors à me trouver absurde, mes pensées dérivaient dans tous les sens, de manière à que ça n'avait même plus de sens.

Et puis à part ça, je dois avouer que les dernières paroles de Harry m'avaient troublées.

Pourquoi mes amis n'enverraient dans cette stupide forêt pour autant longtemps?
Peut-être même qu'ils me cherchaient dans cette forêt en ce moment.

Cette pensée me fis me lever d'un bond et je remontais les marches en courant.
L'avant dernière grinçait toujours.
J'ouvrais la porte de "ma" chambre et mis rapidement mes chaussures.

Je dévalais les marches de ce vieux escalier, de nouveau, et m'avançais à ps de course vers la porte.

« Tu vas où? » dis une voix froide derrière moi.

Je me retournais lentement et dis face à Harry qui se tenait en haut des escaliers.

« Je vais dehors, mes amis- Ils- ils me cherchent peut être! Ils se sont dis que j'aurais déjà dû être rentrée! » je bafouillais a présent.

Il roulait des yeux et descendis les escaliers doucement.

« Ils ne viendront pas Jolene, d'accord? S'ils avaient pas eu l'intention de se débarrasser de toi tu serais pas là. »

« Tu es tellement insensible. » dis-je les larmes me montant aux yeux

« Je suis juste réaliste. » dit-il simplement

Abruti. Je laissais échapper dans un souffle.

J'ouvrais rapidement l'énorme porte et les poils de tout mon corps s'hérissaient du aux forts courants d'air.

Je regardais Harry une dernière fois, qui lui, me lançait un regard menaçant.
Je mis un pied dehors, laissant la porte ouverte et me trouvais sur le plancher.
La porte derrière moi claqua très fortement ce qui me fis sursauter, le peu de lumière qui sortait de la maison s'éteignit et j'eus encore plus peur.

Je peux réellement être idiote sur des moments pareils, je me rends pas compte de la réalité quand je m'emporte, c'est réellement dangereux de traîner dehors à cette heure la -heure que je ne connaissais même pas au passage -.

Les feuilles des arbres se tapaient les unes contre les autres et j'avançais lentement.

J'avais de l'espoir, et c'était cet espoir qui m'avait fait sortir du seul endroit où je pouvais être un minimum en sécurité, a l'abri de la nature comme ça.

J'avançais sur le chemin tracé par de petits cailloux.
Il faut avouer que ça caillait dehors, avec seulement ma petite jaquette noire j'étais pas couverte.

Je marchais, sans réellement avancer du a ma lenteur, j'étais très méfiante, le moindre petit bruit me terrifiait.

Je marchais encore, sentant que je tournais en rond, je ne savais pas où j'allais, déjà que je ne connaissait pas cette forêt alors en pleine tombée nuit c'était bien pire.

La seule petite chose qui pouvait éclairer mon chemin et qui m'empêchait de me prendre quelque chose en plein visage était le peu de lumière solaire et la lumière de la lune qui arrivait.

Je regardais dans tous les sens cherchant un moindre signe de vie dans cette forêt maudite.
Mes amis même, criant mon nom, me cherchant.

Mais rien.
C'était le néant total.
Il n'y avait aucun bruit à part celui du vent.

L'espoir fait vivre certes, mais quand ça vous tombe dessus et que ça vous déçoit, ça vous donne plus envie de crever qu'autre chose.

Et j'étais de nouveau seule dans cette stupide forêt.

Lost.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant