Chapitre 3.

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*Trailer en multimédia*

LOST

Mon corps était gelé sur place, je ne bougeait plus.
Le courant d'air venant de dehors me frappait fortement et je commençais à avoir froid, même avec ma jaquette qui m'a bien tenue au chaud jusqu'à maintenant.

- M,Mais il fait noir.

Il hocha la tête en soupirant et referma la porte délicatement.
Le bruit du petit talon de ses bottines qui tapait sur le sol en bois résonnait dans mes oreilles sans cesse et commençait à m'énerver.

- C'est ce que je pensais. Me dit-il simplement

Il laissa ses deux longs bras tomber le long de son corps.

- Je ne sais pas quoi faire pour vous aider. Je ne connais pas le chemin vers ce foutu centre. Et aussi qu'est-ce qu'il vous a pris pour venir dans cette forêt? Me demanda-t-il froidement.

- Oh vous pouvez être sûr que je ne suis pas venu de ma propre volonté ici. Et arrêtez de me vouvoyer j'en ai marre de vos manières. Dis-je sèchement.

Son regard s'assombrit et il empoigna fortement la chaise présente à côté de lui.
Ses jointures de blanchissaient et il pâlissait.

- Quelle gamine putain. Bon écoute je peux te garder ici jusqu'à samedi prochain, dans une semaine, le jour où la personne qui m'amène ce dont j'ai besoin vient ici. Et la tu iras avec lui jusqu'au centre ok? Maintenant tu me parles bien, je suis pas ton pote, j'espère que tu as bien compris ça. Il lâcha la chaise et passa sa main dans ses cheveux bouclés. Viens avec moi.

Je restais bloquée sur place, une semaine?
Sept jours chez un inconnu qui me fichait la trouille et qui m'agaçait plus que n'importe qui.
Non.

- Une semaine? Répétais-je.

Il me regarda incrédule et énervé.

- Oui une semaine ma petite. Il mis ses index, un de chaque côté de sa tête et de massa. Maintenant viens et tais toi un peu, tu me donnes mal à la tête.

Je marchais derrière lui alors qu'il montait les escaliers.

- Vous ne pouvez pas simplement appeler votre ami et lui demander gentiment de venir?

Il commença à rire fortement causant une grande incompréhension de ma part.

- Pas de réseau. Pas de télévision. Pas de téléphone. Les livres sont tes meilleurs amis ici.

Ma tête se décomposa, il m'observa longuement avant de continuer la montée de ces grands escaliers.
Une fois au premier étage il m'indiqua d'un signe de la main de le suivre, ce que je fis sans hésiter ne voulant pas rester dans ce long corridor sombre seule.
Il ouvris une porte et le plancher grinça sous nos pas.

- Tiens, tu peux dormir la. Il me montra le lit d'un geste las. Et tu peux prendre une douche aussi, tu pues vraiment. Dit-il simplement, sans gêne. Mais ne reste pas trop longtemps sous la douche on a une quantité d'eau chaude limitée pour la semaine.

Quand il eut finit de parler je posais mon nez sur mon bras, et il avait raison, je puais pour de vrai.

J'enlevais ma jaquette bleue que je posais sur le lavabo une fois dans la salle de bain.
J'enlevais mes habits crasseux et les mis par terre avant de rentrer pour prendre une douche puis enfin, fermais les yeux sentant le le liquide chaud m'apaiser et me faire oublier toute chose qui pouvait me stresser.

Je me rappelais alors de ce que cet homme m'a dis, je ne veux pas l'énerver maintenant en restant trop longtemps sous la douche.

J'entendis soudain un cri étouffé, d'un animal, comme un cochon, les cris qui appelaient à l'aide cessaient d'un coup et je me dépêchais de me laver et de couper l'eau pour sortir.

Mes jambes tremblantes ne me tenaient même plus debout, pourquoi ce cochon criait-il désespérément de cette manière?

N'ayant pas envie de remettre mes habits dégueulasses, j'ouvrais l'armoire de la chambre et vis un peignoir.
Je grimaçais de dégoût à l'idée de devoir être en peignoir devant cet homme, mais c'était déjà mieux que rien, je l'enfilais alors, il était deux fois plus grand que moi mais ça ne me dérangeait aucunement pas, on voyait moins de mon corps de ce je m'imaginais, c'est parfait.

Au même moment, j'entendis des pas lourds, des talons claquer sur le parquet de l'autre côté de la porte.
Je l'ouvrais rapidement et Harry me regarda avec de gros yeux.

- Harry, vous n'auriez pas quelque chose à me prêter pour m'habiller s'il-vous plait? Demandais-je rapidement.

- Nom de Dieu , calme toi, articule je vais pas te manger. Dit-il me regardant de haut en bas. Oui je vais voir si je trouve quelque chose.

Je le remerciais d'un hochement de tête et fermais la porte rapidement.

Les regard sombre qu'il m'avait lancé quand il m'avait regardée m'avait laissée sans mots.
Son regard émeraude qui avait rapidement reluqué mon corps m'a laissée tremblante.
Son sourire qu'il tentait de retenir, je l'avais bien remarqué.

Cet homme à la beauté indescriptible, au regard perçant, au sourire ravageur, si... sombre et terrifiant a la fois peut vous faire taire juste en vous regardant, ils vous fait perdre complètement le contrôle.

Lost.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant