Chapitre 11.

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*Trailer en multimédia*

LOST.

« J-Je ne te regardais pas. » dis-je tentant de mentir.

Mentir n'a jamais été un de mes plus grand atouts, au contraire, j'étais une menteuse médiocre.

Il s'approcha dangereusement de moi et effleura mon bras avec le bout de ses doigts, me faisant frissonner de partout et approcha sa bouche de mon oreille.

« Je hais les mensonges. » chuchota-t-il.

Je sentais son souffle sur ma nuque et il s'éloignait un peu pour me fixer, je ne fis que baisser les yeux, ne supportant pas le regard intimidant de cet homme sur le mien.

Il laissa tomber son bras le long de son corps et s'éloigna de moi un petit sourire sur le coin de sa bouche, formant une petite fossette sur ses joues légèrement creuses.

Je restais alors sans mots, me sentant paralysée, sans pouvoir faire de gestes.

« Je hais les secrets. » lâchais-je soudain entre deux soufflés.

Il contractait sa mâchoire et recula vivement.

J'eus le sentiment de pouvoir respirer à nouveau et il me regarda d'une manière indéchiffrable.

« Il n'y a pas de secrets Jolene. »

Il m'adressais un dernier regard avant de sortir de la maison, me laissant plantée là.

-

Je caressais la peau douce du visage de la fille devant moi, un sourire satisfait au visage.
Elle était brune, sa chevelure brune tombait sur ses lèvres et je les dégageais avec mon pouce.
Ses yeux étaient délicatement fermés.

Je prenais le petit objet sur la table à mes côtés et passais le scalpel sur la peau du bas de son ventre, la plaie s'ouvrait lentement.

Je prenais un lugubre plaisir à faire ça.
Mais une question me démangeait...

Pourquoi ne se réveillait-elle pas?
Je commençais à m'interroger du pourquoi ET du comment elle ne se réveillait pas au contact du métal coupant sur sa peau.

Était-elle déjà morte?
Ce serait bien dommage qu'elle ne partage pas le plaisir avec moi.

Une mort silencieuse n'est jamais drôle.
J'aime les cris terrorisés, les cris transperçants, cela me montre à quel point il y a encore la vie, vie que je prends d'un énorme amusement.

J'entendis soudain des gouttes couler et regardais rapidement par terre.
Une flaque rouge s'était formée au sol et toutes les goutes tombaient sur ma botte gauche, je grognais insatisfait de mon travail et enlevais mes bottes, m'éloignant de la table métallique.

Je fermais la porte derrière moi après être sorti de la pièce où j'étais et fis couler l'eau dans une bassine.
Je me déchaussais à contre coeur et nettoyais délicatement mes chaussures cuivrées, salies du sang de cette gamine unanime.
J'abandonnais alors, voyant que c'était fichu et la rage montait en moi d'une manière folle.

Je revins directement sur mes pas, prêt à la faire souffrir longuement dut à ma rage.

Mais ce n'est qu'une fois arrivé dans la pièce blanche que je la vis complètement vide.

Je commençais alors à paniquer et à regarder par terre voyant plusieurs grosses traces salissant le sol.

Je sortis dehors claquant la porte fortement, enragé.
Le vent me fouettait le visage et emmêlaient mes cheveux.
Je courus à l'intérieur mettre mes bottes et me mis rapidement à sa recherche, désespérément.

Elle n'a pas dû aller bien loin avec ses coupures et son sang, prêt à se vider à n'importe quel moment.

Elle ne doit pas fuir. Me dis-je.

-

Je lisais un livre que Harry m'avait prêté quand on était dans son énorme bibliothèque, complètement fascinée par l'histoire quand soudain, un battement retentis à la porte, je ne savais pas quoi faire, les cognements se faisaient de plus en plus forts et rapides.

Je m'avançais craignant qui il pourrait avoir derrière.

Je tournais la grande clé.
Une fois.
Deux fois.
Et tournais lentement la poignée.

« Ho-Holea? » j'hoquetais voyant ma meilleure amie agenouillée devant moi, se tenant d'une main le ventre et de l'autre le bois qui ornait le sol ,le sang coulant le long de son estomac.

Lost.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant