Lost.

Chapitre 8.

*Trailer en multimédia*

LOST

Je me laissais tomber sur mes genoux en larmes et pris mon téléphone brisé entre mes mains.

Une colère rouge pris le dessus de mes pensées et je me jetais furieusement sur Harry, le frappant de partout.

« Tu te fous de moi espèce de bouffon? Pourquoi tu me l'as jeté des mains imbécile? C'était ma mère! MA MÈRE. » je lui criais toutes sortes d'insultes pendant que lui, restait neutre, me regardant d'un regard pressant.

« Arrête ta crise Jolene. Ils n'auraient pas pu te retrouver ici. Tu deviens folle tellement tu as une obsession de partir. »

N'ayant plus d'énergie je me laissais tomber de nouveau sur mes genoux et commençais à pleurer ma tête entre les mains.

« Ils auraient pu retracer l'appel idiot! Mais maintenant mon seul espoir de sortir d'ici plus tôt est cassé, CASSÉ, par TA faute. »

Je ne pouvais pas baisser le ton de ma voix, j'étais énervée, désespérée.
Peut être un peu folle ouais, j'avais une obsession de sortir d'ici le plus rapidement possible.

Il ne dis rien, et je fixais désespérément le téléphone devant moi, il était réellement brisé, il avait fait carrément un vol plané jusqu'à l'arbre à ma droite et s'était éclaté en mille morceaux avant de tomber dans les feuilles mortes.

J'entendis des pas et relevais la tête immédiatement.
Harry marchait devant moi, plus calmement qu'avant.
Comme si rien ne s'était passé.

J'avais envie de le tuer, de l'étriper et de le servir comme bouffe aux animaux de cette forêt.

Je me surpris moi même d'avoir des pensées aussi sordides, mais je m'en fichais car la seule chose à laquelle je pouvais penser était la rage que je ressentais en permanence.

Mes pensées furent interrompues par un cri désespéré derrière moi, un cri lointain.

Je me retournais vivement et me mis à marcher vers ce bruit.

Une main attrapa mon bras fermement et je me débattais de son emprise sachant que c'était la personne que je voulais voir le moins au monde.

« Jolene, on rentre, maintenant. » Dit-il sévèrement.

« T'es pas mon père à ce que je sache, et tu n'as pas entendu ce cri Harry? T'es sourd ou bien?! » lui reprochais-je

Il se tint l'arrête du nez pour calmer son énervement, je savais qu'il allait craquer.

« On rentre. Tu deviens de plus en plus tarée tu as besoin de dormir. »

Il repris mon bras et me reniait fermement à côté de lui pour pas que je m'en aille et on marchait, dans le silence, dans le noir total.
Harry s'arrêtait soudain de marcher et ouvris le portail.

C'est là que je me rendis compte que j'étais tellement proche de sa maison.

Tellement proche mais me sentant si loin.

Il mis l'énorme clé dans la serrure et ouvris la porte qui grinça légèrement.
Il fit une pression sur mon dos, m'indiquant de rentrer, ce que je fis rapidement n'ayant plus envie de parler ni crier.

Il referma la porte derrière nous et le silence tomba.
On n'entendait plus le bruit nocturne, le vent, des hiboux, les vols d'oiseaux, et toutes autres sortes d'animaux.

C'était le calme, le silence.
Harry partis dans une pièce loin de la porte d'entrée me laissant seule.

Quelque chose de doux vint me caresser le bas de la jambe et je baissais mon regard sur le petit chat, noir.
Un frisson m'envahit le corps, j'avais pas toujours été superstitieuse mais on m'a toujours dit que chat noir, indique la malchance, et ce n'est pas ce que j'avais besoin dans ma vie qui a été assez chamboulée par les derniers événements.

Je le caressais tout de même et il leva ses yeux jaunâtres vers moi, avant de partir en courant.

Je ne compris pas ce changement d'humeur jusqu'à ce que je vois Harry, arriver, comme par hasard.

« Tu as faim? » me demanda-t-il

Je secouais la tête négativement et lui hochais la tête en signe d'au revoir avant de monter s l'étage.

C'était vraiment étrange de passer dans ce corridor la nuit, ça me mettait même mal à l'aise tous ces visages enfantins ou mêmes vieillots qui me fixaient alors que je suis déjà assez effrayée, c'est clairement pas la chose qui va me rassurer.

Je rentrais dans la chambre que Harry m'avait désigné quelques heures auparavant et me couchais directement sans me changer, trop chamboulée par ce qui c'est passé aujourd'hui.

J-7 me dis-je en m'endormant directement après.