Chapitre 32

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Je ne pouvais trouver Léo nul part. J'avais cherchée partout, mais il semblait avoir disparu. Je ne sais pas quel idée de fou il a eu cette fois, mais il devait vraiment penser qu'elle était extraordinaire. Une fois que Léo Valdez a une idée, elle ne quitte pas si facilement. J'ai demandé à tous les enfants d'Héphaïstos s'ils avaient vu leur frère, mais personne ne savait où il pouvait se trouver. Honnêtement ça commençait à me faire paniquer : il ne par jamais comme ça sans me donner au moins un indice.

Au bout d'un moment, je retourna à mon bungalow, épuisé de courir partout autour du camp pour retrouver cette tête de mule.

Percy semblait endormit, mais je ne pouvais pas en être certaine. Je me changea prête à profiter d'une bonne nuit de sommeil.

- L'as-tu trouvé ?

La voix de Percy, rauque à cause du sommeil, me fit sursauter.

Je sourit et plaça une main sur le front de mon frère jouant avec ses courts cheveux.

- Ça va, Percy. Endors toi.

Il ouvrit un œil et arqua un sourcil.

- Tu ne l'as pas trouvé, n'est-ce pas ?

- Non.

Il prit ma main et y dessina lentement des cercles avec son pouce.

- Ne t'inquiète pas, il ne t'aurais pas laissé seule sans avoir l'intention de revenir. Va dormir et demain matin il sera ici.

Je sourit puisque je savais qu'il avait raison.

- D'accord. Bonne nuit.

Je me leva et me déplaça lentement vers mon lit, sur lequel je me serais probablement écroulé si Percy n'avait pas dit ces mots :

- Bonne nuit, petite sœur.

Je tourna dans sa direction tellement vite que j'en étais étourdie.

- Nous sommes des jumeaux, Percy. Tu ne peux pas me surnommer comme ça.

Il lâcha une petit rire pendant que je fronçais les sourcils.

- C'est ça, bonne nuit.

Je sauta sur mon lit et avant même que ma tête touche l'oreiller j'étais endormie.

~•~•~•~

Je me sentais secoué. Mon esprit endormie pensa tout de suite à un tremblement de terre. En ouvrant les yeux je vit bien que se n'était pas le cas.

Je vis une tête avec des boucles brunes et des yeux bruns chocolats, mais sans pouvoir placer de nom sur le visage.

Je referma donc les yeux, pensant être encore dans un rêve.

Soudainement, j'avais froid. Horriblement froid. Je grogna en réalisant que quelqu'un m'avait arracher ma couverture.

- Aller lèves-toi !

- Non.

Les mots de plus d'une syllabe me semblait impossible à prononcer.

- Je t'en pris !

- Léo ?

- Quoi ?

- Je dors.

Je l'entendis soupirer et je sentis un poids sur mon lit. J'ouvris mes lourdes paupières pour voir son visage à quelques centimètres du mien. Il sourit et mît une main sur ma joue. Sa main était parfaite et s'emboitait magnifiquement avec ma joue. Il s'approcha un peu plus et embrassa mon nez.
Je ris puis sentis mes joues se réchauffer lentement.

Il murmura alors :

- Debout.

- Pourquoi ? Nous sommes bien.

- Il faut partir.

Je fronça les sourcils.

- Partir où ?

Il sourit avec une étincelle malicieuse dans ses yeux.

- Tu verras.

À ce moment je sus que ça ne pouvait pas être bon. J'avais bien une confiance sans borne pour Léo, mais ça semblait être très mauvais. Un mauvais pressentiment à propos de cette aventure.

Je l'ignora.

Ce fut ma plus grosse erreur.

Naya (part. 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant