Nuit amie

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J'aimerais crier haut et fort

Mon profond et douloureux regret

J'aimerais clamer aux vents et marées

Que mon espoir est définitivement mort

J'aimerais hurlé aux arbres

qui se penchent et me regardent

que jamais je ne serais en paix

Que mon cœur sera affligé à jamais.

Je pleure au fond de cette forêt

Mon chagrin afflige mes pensées

Je ne serai plus jamais gaie

Plus jamais je ne sourirais.

Pourtant

Sur cette falaise imposante

Se dissipe peu à peu ma langueur

Mes soupirs s'arrachent à mon cœur

J'aimerais que plus rien ne me hante.

Les vents les plus doux caressent

Ma tête nue et mon corps fébrile

Cette âme au fond de moi grésille

Chaque secondes un peu plus me redressent

Ô splendide Nature

Ô douceur éternelle

je redeviens mûre

Et il me pousse des ailes

La Nuit me cajole

Les lucioles me confortent

Une saveur douce et forte

Calme ma langueur

03/2005

poésieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant