Je nous pardonne

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Je suis blessée, meurtrie

Mes mains écorchées par les chutes

Mes genoux abîmés à force de fléchir

Mon cerveau tourmenté par peur de réfléchir

Tu m'attaques et tu me délaisses

gisant dans mes blessures

Mes larmes trahissent l'état de mon âme

elle creusent mes joues, inondent mon corps

J'aimerais tant que tu saches

que je ne cherche que la quiétude et l'harmonie

j'aimerais tant que tes colères et tes peurs cessent

elles te font défauts et ressortent l'animal en nous.

Ouvres ton cœur et laisses la voix te chanter la paix.

Tu ne crois pas en moi.

Tu ne vois que l'image préfabriquée par ton esprit tortué.

Oh Mon Dieu, il est si difficile de te servir

quand mon âme quémande l'union

la lumière est si chaleureuse et amie.

Je voudrais tant m'y baigner et ne plus jamais la quitter.

Éclore encore et toujours. Ce perpétuel renouvellement.

Sourire encore, cet éternel don inépuisable.

Je continue à aimer car l'amour est plus fort que tout 

et les coups tombent comme des pétales

 glissant sur mon cœur délicat

22/09/2014

poésieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant