Lune

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Le visage s'attendrit

Quand la lune sourit

Toutes peines se sont envolées

Les chagrins dissipés

Le vent frais de la nuit

berce la tiédeur de mon âme

Et tout là haut, elle luit.

Au fond, pour elle, se verse cette larme.

Les étoiles sont bien là

A murmurer une mélodie

C'est à la fois douceur et mélancolie

Dans ce cœur triste et las.

J'aimerais que cette Nuit

Reste à jamais infinie

Pour alléger mon esprit

Et ainsi reprendre vie

Mais à l'aurore tout sera finit

Le rêve pour toujours évanouit

Dans la pâleur de la nuit.

Restera le souvenir

Gravé dans la mémoire

De l'enfant béni.

01/2005


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