Chapitre 5

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Bon vu que vous n'avez pas fait de référence au résumer de chapitre dans les commentaires, je suppose que vous n'en voulez pas ?

Mais si vous préférez le contraire, faites le moi savoir en me l'écrivant, par commentaire, message, ça ne me dérangerais pour rien au monde de vous en faire ! J

Aussi ! Je tiens à remercier (encore ! ;) ) Marikabelle pour la petite pub !

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Rick me laissait toujours ouvrir la marche, il préférait surveiller mes arrières. On était partis depuis un bon bout avant qu'il ne pleuve des cordes. À la place de se mettre à l'abri, nous continuons de chercher des vivres pour les bouches que nous avons à nourrir. Pour cette expédition ci, j'ai failli ne pas y participer. Michonne, qui voulait y aller à ma place en accompagnant Rick, argumentait que c'était inhumain de ne pas se reposer assez. Et moi, qui disais que tout allait bien ! Que j'étais en pleine forme, malgré le sommeil et les repas manquants. Je sais que je devrais laisser les autres faire leur part, mais je ne fais pas ça pour rien ! Je fais ça pour elle. Je dois la retrouver, elle avait eu tort de continuer seule. Et moi qui me plains chaque jour de ne pas l'avoir amené avec moi ! Mais après, je me dis qu'elle n'aurait pas été à sa place et en plus de la traîner contre son gré ! Elle m'aurait sûrement détesté à la longue.

Ça fait quoi ? Moins de 4 semaines que je l'ai croisé. C'est bizarre à l'admettre, mais je me sens protecteur envers elle. J'en ai parlé au groupe, juste un peu. En fait, j'ai plutôt menti. J'ai seulement mentionné une présence humaine à au moins 50 kilomètres de la Prison. Rick, sur ces grands chevaux, voulait régler ça au plus vite, mais je lui ai fais changer d'avis. Me faisant confiance, il a au moins accepté, avec arrogance certes, mais il a accepté et c'est tous ce qui compte.

Nous nous dirigeons vers la cinquième maison et bizarrement comme toutes celles précédentes, la porte était restée ouverte. Nous entrons et allons vers la cuisine, qui sans surprise était vide ! Rick, n'en pouvant plus de trouver rien, donna un grand coup de pied contre le four pour évacuer toute sa colère. Il s'appuya sur le comptoir et poussa un immense soupir. Moi je continuai de chercher, peut-être qu'ils ont laissé quelque chose ? J'ouvris les armoires et une canne de soupe me tomba dessus. Je la pris et la lançai sur Rick, qui l'attrapa et l'examina. Il poussa un gloussement d'amusement et dit :

- Tu crois qu'on va pouvoir survivre avec ça !? Il me regarda d'un air méchant et propulsa la canne qui fracassa une des vitres de la cuisine.

- Ben... Ça aurait fait plaisir aux gosses.

Rick me lança un regard noir avant de sortir de la maison sans m'attendre. Je le rejoignis en vitesse et le vis ramasser la boîte de conserve et la fourrer dans son sac. Il me fit une grimace, comme s'il voulait me dire '' T'es content maintenant ?''

Puis, nous continuons pendant au moins une bonne vingtaine de minutes à fouiller des maisons complétement vide. Rick, sur le point de péter un câble, dit :

- C'est pas possible ! La semaine dernière, quand j'ai trouvé cet endroit, c'était plein !

- Et bien... Peut-être que d'autres personnes se sont servies avant nous !

Soudain, non loin de notre position, une porte claqua. Par réflexe, je m'accroupie et ordonna le silence total. Rick, en faisant de même, suivait chacun de mes mouvements, comme mon ombre. Le ciel était noir et traversé par des millier de gouttelettes. Impossible de distinguer quoi que se soit dans cette tempête qui prenait de l'ampleur à chaque minute. On avançait prudemment, par crainte de tomber sur des rôdeurs, voire même pire des humains. Plus nous nous approchions, plus le tintement des goulettes sur le sol laissait place à des voix. Nous n'étions pas encore assez proche pour comprendre des bribes de phrases. Soudain, un énorme tronc d'arbre se mit en travers de notre chemin. Je m'appuyais dessus à l'aide de mon bras, arbalète parée. Rick fit le tour de l'arbre, pour se retrouver à ma gauche, arme tendue lorsque le moment sera venu. Nous attendîmes comme ça pendant un bon bout, jusqu'à ce que j'aperçoive du mouvement du coin de l'œil. Je me calai le plus possible contre le tronc, pour essayer de passer inaperçu auprès des nouveaux venus. Je pu entendre le fil de leur conversation :

I'm a survivor, but how long?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant