Chapitre 8

213 6 2
                                    

Hey ! Seulement pour vous avisez que plusieurs changements sont en cours de route, notamment la page couverture de la Fanfiction.

De plus, quelques modifications seront apportées aux chapitres précédents, comme de la correction, des changements de mots, phrases, etc. Bref, une courte période de réécriture.
Alors c'est tout pour les nouvelles et bonne lecture ! J

___________________________________

Dès que j'ouvris la porte et la claquai assez fort, pour qu'ils entendent ma frustration, mais aussi pour me défouler un peu, parce que c'était soit la porte ou la face à Daryl !
Je me plaçai face au mur et passai une main dans mes cheveux. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il lui trouve, cette fille est ordinaire et peut-être qu'elle ne sait même pas se défendre !
Je sais, je sais, j'étais enfin d'accord pour qu'elle nous accompagne, mais là au point de se faire jeter dehors, comme un vulgaire chien, n'est pas très agréable à vivre ! Le plus pire, c'est qu'elle m'a vu me faire donner des ordres par lui, comme s'il avait une autorité à mon égard, elle va surement tirer avantage d'être la petite protégée de Daryl.
Je devais à tout pris me changer les idées et m'éloigner du bâtiment le plus vite possible. Je me suis mis à marcher sans trop penser où mes pieds allaient me conduire, mais je m'en foutais royalement, tant que j'étais assez loin d'eux, j'étais content. Mes pensées se bousculaient sans cesse dans ma tête, qu'une insupportable migraine m'assailli, je m'arrêtai devant un tronc et mis appuie, paumes touchant la surface rugueuse de l'arbre.

Putain ! M'écriai-je intérieurement.

Je balançai mon bras droit vers l'arrière et mon poing vint heurter violement l'écorce, éclatant plusieurs vaisseaux sanguins se trouvant sur le dessus de ma main. Je ne ressentis rien, aucune douleur, aucun mal après ce geste brusque et irréfléchi. Je retirai doucement ma main contre le tronc, un filet de sang coula, parcourant mes jointures, en arrivant à l'extrémité, une goute se détacha et tomba et se perdit dans le sol, au milieu des feuilles mortes. Des fois, je me demande ce que ça fait d'être un mort-vivant. Pour eux la vie est simple. Ils ne doivent pas pensé à survivre, se cacher, le poids que chaque être humain porte sur leurs épaules, n'est rien comparé à eux, qui ne font que marchés, mangés, bougés, mangés. Ils ne ressentent aucune douleur et n'ont que leur talon d'Achille qui les rend vulnérables. Les rôdeurs sont d'ailleurs assez stupides, on pourrait leur tendre un piège et les utiliser à des fins...

Soudain une idée jaillit de mon esprit. Je n'arrivais pas à croire pourquoi on n'y avait pas pensé plus tôt ! Elle était peut-être dangereuse, mais je devais la tester et je savais exactement qui seraient mes cobayes.

J'utilisais le sang, qui n'avait pas encore séché sur ma main, en l'étendant un peu partout sur mon passage. J'en laissais sur les arbres, les feuilles des petits conifères, en gros tout ce qui avait une surface. Je continuai mon ascension à la recherche de mes proies. Aujourd'hui était un autre jour, car ce n'était pas moi la cible, mais plutôt eux, ceux que nous considérons comme nos ennemis. Soudain une odeur répugnante emplit mes narines, elle était tellement forte, que j'ai cru vomir mes tripes ! On aurait dit un cadavre en décomposition et c'est à ce moment qu'une lumière dans mon esprit s'alluma. À l'aide de mon odorat, je tentai du mieux que je peux de me guider dans cette forêt en essayant de trouver la source de cette odeur infecte. J'étais à la fois nauséeux et excité, j'avais hâte de trouver ce cadavre et de mettre mon plan à exécution. Je m'arrêtais un instant pour mieux me concentrer, l'odeur devenait bizarrement de moins en moins forte, comme si je m'étais aventuré trop loin et l'avais raté. Tout à coup un craquement retentit, je fis volte face, mon arme déjà en main, prêt à me battre. Le bruit venait de derrière un buisson, je m'avançai calmement, mais mon cœur battait si fort que j'avais l'impression qu'il allait sortir de ma poitrine ! La sueur perlait mon front, je voyais des gouttes tomber et atterrirent sur le sol, je continuai de pointer l'arbuste de mon revolver. Puis, quelque chose en sortit, j'ai sursauté appuyant ainsi sur la détente, créant un trou dans la terre, encore mole après la journée pluvieuse. Dès que mon cœur avait fini de s'affoler, je me rendis compte que c'était en fait un petit animal, un lapin pour être plus précis. Je me sentais si idiot d'avoir tirer dans le vide et ainsi perdu une de mes précieuse balle. Je fermai les yeux et levai la tête vers le ciel, il commençait à se faire recouvrir par les nuages gris, la noirceur allait bientôt pointer le bout de son nez et ça c'était pas bon. Je devais à tout prix me dépêcher sinon je manquerai de temps. Soudain une petite mouche passa près de mon oreille, me laissant écouter cet inlassable bourdonnement, je la suivi du regard et la vis se perdre derrière le buisson. Je la suivi et découvrit le cadavre d'un cerf entrain de se décomposer, de nombreuses mouches tournaient autour, d'autres parcouraient son corps inanimé. J'étais déçu de découvrir un animal mort à la place de ce pour quoi je devais continuer. Je regardais le cerf de plus près et remarquai des traces de dents déchirant sa chair, grâce à mes quelques années de chasse passées avec Shane j'ai pu constater que la mort s'était produite quelques heures plus tôt.

Shane pensais-je, ce nom me restera toujours en mémoire, malgré les mauvais coups qu'il a pu commettre.

Je m'adossai contre un arbre et essayais de faire fonctionner mon cerveau pour trouver une échappatoire. Je poussai un soupir de désespoir et m'apprêtai à retourner au bâtiment, lorsque le son que j'attendais depuis des heures retentit enfin. C'était un grognement rauque, je portai mon regard vers le bruit et découvris un rôdeur droit devant me dévorant des yeux. Je déplaçai lentement mon pied vers la gauche pour pouvoir repartir au pas de course. Je soutenais son regard et dès que je recommençai à reculer, lui mettait un pied devant l'autre, essayant de s'approcher de moi.

- Allez... Approches... Oui comme ça... Allez suis moi...

Et c'est là que j'ai pris mes jambes à mon coup, enjambant toutes racines qui auraient pu me faire trébucher. J'entendais le rôdeur être à ma poursuite, je tournai la tête de temps en temps pour bien m'assurer qu'il me suivait toujours. Je sentais l'adrénaline monter en moi, me posséder et remplir mon corps au complet. J'y étais presque, lorsque je découvris deux autres rôdeurs devant moi, ils étaient entrain de renifler le sang que j'avais laissé derrière moi plus tôt. J'ai peut-être abusé un peu trop la dessus. Tant pis, je les contournai et dès qu'ils me virent ils se mirent tout de suite à ma poursuite. Des grognements de plus en plus forts m'agressaient les oreilles, j'en entendais de tout pars. Et c'est là que j'ai compris qu'ils étaient beaucoup plus nombreux, il y en avait à ma droite, à ma gauche, derrière moi et quelque uns devant que j'arrivais malgré moi à semer. Je commençais à penser que en fait c'était pas une si bonne idée en fin de compte. Dès que je repérais le toit du bâtiment un soulagement immense m'emplis. Je continuai de courir, même si mes muscles me chauffaient et que ma respiration devenait sifflante, je continuai pareil. Je heurtai violement la porte et me dépêchai d'entrée à l'intérieur.

Je vis Daryl et Dahlia un peu plus loin et le temps de reprendre un peu de souffle que hurlai :

- Des rôdeurs ! Des rôdeurs encerclent l'entrepôt !

Daryl s'approcha de moi paniqué, sa voix m'était lointaine, car je me hâtai de trouver quelque chose qui pourrait nous servir de barricade. Je pris des morceaux de bois, assez gros, et les mis au travers de la porte et tout ce qui traînait par ci par là. Je continuai mon travail, lorsque mes épaules partirent vers l'arrière, me retrouvant prisonnier de la poigne de Daryl, il me secouait en me demandant des explications sur ce qui s'était passé à l'extérieur. Je lui disais ce que j'avais vu : un animal mort avec des rôdeurs autour, mais je préférais ne rien dire sur mes véritables intentions. Dès que j'eu terminé, Daryl tendis un couteau à Dahlia et vint se placer au centre de la pièce. Je les rejoins et nous nous sommes mis en cercle. Malgré les dangers j'allais tout de même en avoir le cœur net sur cette Dahlia.

___________________________________________________

ReSalut mes p'tits survivants ! (J'adore ce prénom trop mignon ! :3 )

Seulement pour vous dire merci de me suivre et de donner vie à cette FanFicton !
De plus, j'ai le regret de vous annoncer que je vais consacrer de moins en moins de temps sur ce livre, (même si c'est déjà le cas !) car j'ai une autre FanFiction en préparation et qui ne tardera pas à naître ! Mon nouveau bébé quoi ! J

Sur ce je vous laisse et rendez-vous au prochain chapitre !

LaGribouilleuse

I'm a survivor, but how long?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant