Le mot qui changea ma vie

Perdue

Une fois notre balade dans le couloir ( qu'ils prenaient pour un album famille ) terminée. On a suivit ( reprit ) le même chemin que toute à l'heure, pour atteindre le salon. Où se trouvait une domestique qui semblait nous attendre. Une fois en face d'elle, elle s'inclina un peu et dit fièrement :
- tout est bien rangé comme Messieurs le désire.
Lucas regardait la dame, qui avait à peu près 45 ans, d'un air satisfait.
- messieurs désirerait quelque chose d'autre ?
Il retourna le regard vers moi. Il réfléchissait. Dieux sait à quoi. Que nous prépare t'il.
- voici Alexandra, dit il à la domestique en me désignant de la main, elle ne connaît rien du château et de ses règles. J'aimerais que vous vous en occupiez.
- messieurs désirerait que je lui apprenne les règles du château.
- plutôt que vous preniez soin d'elle.
La femme s'inclina encore une fois comme pour exprimer son accord et sa compréhension. Et ça me dégoûtait. Elle avait l'âge e sa mère. Et c'est elle qui le respectait. Il n'avait donc pas honte ( de lui ) ?!
- maintenant, conduisez la jeune fille à sa chambre.
La femme s'inclina une fois de plus, et me fit signe de la suivre.
- si madame le veux bien.
- mademoiselle, rectifiais je poliment.
- plus pour très longtemps, dit Lucas un sourire malin et capricieux aux lèvres. Tout d'un air moqueur.
Je lui lança un regard noir. Qu'il ne loupa pas, mais auquel il ne s'attendait pas. Et je suis partit rejoindre la dame. Qui était un peu plus loin à nous observer discrètement, non sans tenter de cacher sa stupéfaction. Ce qu'elle n'a et lasse pas réussi à faire. Je m'avançais vers la domestique d'une démarche sure et confiante. Je ne me retourna pas une seule fois vers Lucas. J'étais la plus forte. C'était clair.
Et 1 point pour Alexandra 0 pour Lucas. Mais ça n'est pas ma vengeance. Attention. Car oui je compte bien me venger.

La femme me dépassait de quelques pas. Moi. Les yeux rivés sur sol. J'étais perdue dans mes pensées, à chercher la meilleure façon pour me venger de Lucas et le battre à son propre jeux.
En tournant un des couloir, je releva la tête. Et je fus aussitôt sortit ( arraché - hhh je sais que ça ne se dit pas mais bref ) de mes pensées. La domestique n'était plus là. J'étais seule. Toute seule. Dans cet immense château.