Le mot qui changea ma vie

La rencontre

" mon dieu où est la dame ?! D'où dois je aller ?! " me dis-je en m'avançant d'un pas rapide et affolé. Mais après quelques pas je m'arrêta.
" où devrais je peut être attendre qu'elle remarque mon absence et revint me chercher "
Je ne savais pas que faire. Quel chemin choisir.
Ta ta ta ( hhh je sais que ça ne ressemble pas du tout au bruit des pas mais c'est tout ce que j'ai trouvé )
Des pas ?!
Était ce des pas ?!
" non mais j'hallucine ou c'est vrai "
L'idée que le calme régnant dans le château ( juste là où j'étais ) ou le désespoir me pousser à halluciner, me rendait folle.
" je n'hallucine pas !! "
" ou peut être que si "
Je tournais en rond. J'étais seule. Et avait peur.
" Non ! Non ! Ce sont de vrai pas ! "
Mais est ce quelque chose de bien? Là j'étais vraiment troublée. Je ne savais plus quoi penser. Car oui je n'avais pas de réponse.
Rencontrer un inconnu dans un lieux inconnu. C'est un peu flippant. Non ?
" non ça dépend de l'inconnu"
" tout le monde n'est pas mauvais "
Ouais j'essayais de me rassurer, tandis que les pas s'approcher. De plus en plus.
" et si c'était la domestique qui venait me chercher "
Je ne savait même pas ce que je devais ressentir. De la joie ?! Du soulagement ?! De la peur ?!
La personne ...... ou la créature. N'importe. Était juste là.
Elle tourne au couloir et ......
Il. C'est plutôt il.
Le voilà, juste en face de moi.
Oui. C'est bien lui. Et c'est comme ça que je l'ai vu ( rencontrer ) pour la première fois.

À quelque pas loin de moi, se tenait une silhouette élancée, s'avançant à pas vifs et assurés. J'étais totalement éblouie par la classe et l'élégance qui se dégageaient de la personne. Et à force qu'elle s'avançait mon étonnement et admiration à son égard augmentaient. Une fois assez près de moi, il s'arrêta, me dévisageant du regard. Cherchant une réponse à sa question muette. Que je connaissais parfaitement, mais n'osais pas débuter la conversation. Pour de simples raisons. Dont la première était que moi même je ne connaissais pas la réponse.
c'est vrai. Pourquoi étais je là ? Et qui étais je dans ce château ?
L'homme avait sa veste de costume ( smoking si vous préférez ) sur son épaule, et la tenait par sa main, avant de vite baisser le bras tout en maintenant sa veste en parfaite gentleman. Il avait l'air à l'aise et tendu. Sa cravate a moitié défaite. Autrement dit l'image que reflète un parfait gentleman dans sa suite. Sa suite privé.
- puis-je savoir qui êtes vous ? Et que faites vous ici ? Demanda t'il enfin, d'un assez assuré mais toute fois pensif et perplexe.
- Euh... à vrai dire je..je.. Bégayais-je.
- Vous n'êtes ni domestique, ni membres de la famille, dit il en faisant rapport à mes vêtements.
- Euh.. Oui je suis...à vrai dire...perdue, bégayais je.
- perdue ?!
" quoi ? Pourquoi trouve t'il ça si étrange. Se perdre dans un tel château est bien là chose la plus probable à une étrangère. Non ?! "
- dans mes cartiers ?! Me lança le gentleman un sourire malsain au lèvres.
- euh je m'excuse. Je ne le savais pas. À vrai dire, je ne sais même pas où dois je aller ?
J'étais rouge de honte, les yeux plaquaient au sol.
"Pourquoi n'avais je pas fait attention à bien suivre la dame ? Pourquoi ? "
Je comprends maintenant son attitude à l'aise de toute à l'heure et son étonnement quant à ma présence. Je m'étais introduite dans ses cartiers privés. Oh la honte ! Ma fierté venait de me quittait me lançant que certaines relations étaient dès le début vouées à l'échec.
- Où se trouve votre chambre ?
- euh...pardon ?! Vous disiez ?
Ses paroles m'avait réveillé et mît terme à ma culpabilité.
- Votre chambre . Où se trouve t'elle ?
- je vous l'ai dit je le sais pas.
- Ok . Quel paysage vous offre ses fenêtres ?
- Elles donnent sur le lac. Enfin, je pense.
- c'est l'aile des visiteurs. Je peux vous y conduire. Si vous le désirez bien sûre.
- Oh ! Oui ! Je le veux bien.
J'étais trop emballée par l'idée de retrouver cette chambre, que j'ai oublié les bonnes manières. C'est pas qu'elle m'a manquée. Mais c'était le seul endroit qui m'appartenait. Enfin, en quelques sortes. C'était "ma" chambre.
- haha, un petit rire niais me rappela mon erreur. J'allais m'excuser mais deux bras vigoureuses me traînèrent devant lui.
- Ok. On y fonce. Mais d'abord, je dépose quelques affaires à ma chambre.
- euh..ok.
- En passant je m'appelle Ethan.