Chapitre 1

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Bordel qu'est-ce qu'on se les pèle ! Il a bien neigé cette nuit et il fait encore plus froid que d'habitude. Même pelotonnée sous ma couette, je sens le froid mordant traverser les murs de mon appart. Vous ai-je dit que j'étais très frileuse ? Qu'à cela ne tienne, j'ai de quoi me réchauffer dans ce lit glacial.

Oliver est encore endormi mais je sais comment le réveiller en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Je frôle à peine sa queue, qu'il ouvre les yeux. Allez mon grand, en piste ! Je me tourne pour lui offrir généreusement mes fesses dénudées et il n'attend pas trois secondes avant de me pénétrer.

Le sexe avec Oliver est pas mal. J'ai connu mieux mais j'avoue que c'est pratique d'avoir un sex friend habituel. Un appel et il rapplique dans la demi-heure. Je crois qu'il est un peu amoureux de moi bien que je lui ai spécifié à plusieurs reprises qu'entre nous il n'y aurait jamais rien d'autre que du sexe. Il m'a avoué que j'étais de loin le meilleur coup de toute sa vie et je suis certaine que cela contribue à son attachement envers moi. Je dois quand même vous confier que je commence à m'en lasser. Ça fait presque deux mois qu'on baise et sa bite n'a plus de secret pour moi. Physiquement, il est bel homme même si je les préfère avec les yeux verts et les cheveux bruns. Oliver est blond mais il a un beau corps musclé. Il est distrayant sans être pour autant irremplaçable. Il sait d'ailleurs que je ne couche pas qu'avec lui. Oui, il m'arrive de me taper un plan d'un soir quand je sors. En fait, c'est comme ça que j'ai rencontré Oliver. À la base, il ne devait être que mon coup d'une nuit mais, finalement, on s'est revu et, depuis, on couche ensemble régulièrement.

— Déjà en manque de ma queue ?, me susurre-t-il dans le creux de l'oreille tout en allant et venant lentement.

— Ne te fais pas d'idées, j'ai juste besoin qu'on me réchauffe et tu es le seul mâle à disposition dans cette chambre.

— Je pourrais te réchauffer tous les matins si tu le voulais...

Oh non pitié, je ne vais jamais parvenir à jouir s'il recommence avec ses discours à deux balles, d'autant plus que je viens de me réveiller.

— Oliver, ferme-la et concentre-toi sur les mouvements de ton bassin !, lui ordonné-je.

Il cherche à m'embrasser mais je détourne le visage pour l'enfouir dans les coussins. Je n'ai aucune envie de gouter son haleine de poney du matin. Je ne comprends pas comment il est possible de supporter ça. Celui qui parviendra à me soutirer un baiser au saut du lit n'est pas encore né, croyez-moi !

Heureusement, Oliver n'est pas aussi con qu'il y parait et n'insiste pas. Il s'emploie comme à son habitude à me faire grimper aux rideaux et, seulement après mon dernier cri, s'autorise enfin à se décharger en moi. Merde, on n'a pas mis de capote. Bon, ce n'est pas la première fois que ça arrive avec lui et je prends la pilule. Je dois dire que ce n'est pas vraiment la chose à laquelle je pense lorsque j'ai envie de baiser de grand matin.

Une fois notre petite affaire terminée, je sors en vitesse du lit, peu désireuse de m'attarder dans ses bras. Les câlins et autres démonstrations de tendresse, ce n'est pas pour moi.

— Eh, où t'enfuis-tu comme ça ?, me crie-t-il alors que j'ouvre la porte de la salle de bain attenante à ma chambre.

— Prendre une douche. Seule. J'ai rendez-vous avec ma mère pour déjeuner alors magne-toi de débarrasser le plancher.

— J'aime ta délicatesse, Lauren.

J'ouvre le robinet de la douche et attends quelques secondes que l'eau se réchauffe.

Désire-moi... Si tu peux (sous contrat d'édition)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant