Chapitre 12 : "Il faut que tu le fasses"

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J'ouvris un oeil puis deux, le réveil indiquait 7h30. Quoi !? Sept heures et demi , putain jvais être en retard !!

Je me levai d'un bon, enfila un jeans et le premier t-shirt plié sur la pile de vêtements. Je me stoppais avant de descendre les escaliers et retournais dans ma chambre, je courus jusqu'à mon lit et enfouit ma tête dans l'oreiller où s'était adossé Sebastian hier soir, je pris une grande inspiration. Un frisson parcoura tout mon corps j'aurais voulu sentir cette odeur a jamais. Son odeur me calma. Il avait dut partir après que je me sois endormie.

Je passai vite fait a la salle de bain même pas le temps de me maquiller sinon j'allais rater mon bus.

J'arrivais devant les grilles en sueur tellement j'avais couru. Tout le monde était déjà rentré je piquais un sprint dans les couloirs. J'arrivais devant la salle je toquai timidement et ouvris
" Heum....bonjour monsieur, excusez-moi de mon retard"
et là Sebas...enfin' M.Sullivan, se tourna lentement et me sourit d'un air moqueur je tournais la tête vers la classe....Oh Non!

Pdv Sébastian

"Alors l'espace Schengen qui me rappelle ce que c'est..."

Je fus coupé par quelqu'un qui toquait timidement à la porte, avant même que cette personne ne rentre je savais qui était-ce, j'avais senti sa présence....Sixième sens autre faculté des vampires.

J'entendis sa voix :

"Heum...bonjour monsieur, excusez-moi de mon retard"

Elle était tellement mignonne. Je me retourni lentement elle était belle sans maquillage, avec ses yeux doré et ses cheveux chatains qui tombaient en cascade sur ses épaules et sa poitrine. Un sourire narquois se plaqua sur mon visage. Elle me regarda avec étonnement et tourna la tête vers les élèves et la son expression se décomposa et elle vira au rouge tomate. Je ne pût retenir un rire.

Elle me fusilla du regard.

"Mademoiselle Elerman, j'excuse votre retard mais je crois cependant que vous n'êtes pas dans la bonne salle de classe êtes-vous niaise à ce point !"

Je pouffai de rire et toute la classe fit de même.

Ana me jeta un regard noir et juste avant de sortir elle dit avec dédain :

"Oh monsieur avant que la NIAISE ne reparte dans la BONNE classe, VOTRE BRAGUETTE EST OUVERTE !"

Elle claqua la porte.

Toute la classe se mit à rire ! Je restai schotché sur place et baissa la tête, Oh merde !! En effet ma braguette était bien' ouverte je la remontai rapidement et essaya de couvrir ma honte.
Si jamais je l'attrape, elle va passer un sale quart d'heure.

Pdv de Ana

Je claqua la porte. Et j'entendis rire les élèves à l'intérieur de la salle. C'est bien fait pour sa gueule ! Pensais-je. "Êtes-vous niaise à ce point ?" Connard ! Je suis niaise de t'avoir laissé m'embrasser plusieurs fois oui !

Je descendis dans la cour, j'avais accumulé trop de retard pour pouvoir aller en cours. Je m'installa sur un banc au soleil, brancha mon iPod et mis mes écouteurs.
Je repensa à ma mère et effleura le collier qui était toujours à mon cou. C'était impossible, Sébastian mentait ou n'avais pas vu juste. Et lui alors comment peut-il être un vampire !? Ça n'existe pas bordel !

La cloche sonna une 1/2h plus tard. Une horde d'élèves sortie en trombe des portes principales et les petits groupes se formèrent dans la cour de récré comme à chaque fois. Mes amis devaient être toujours en haut je decida d'aller a leur rencontre. J'arrivais en haut des escaliers et longea le couloir qui menait a la salle de Chimie là ou j'aurais dut aller ce matin. Je passa devant la salle de Sébastian mais ne regarda pas à l'intérieur même si la porte était ouverte. Quelqu'un m'attrapa par le bras.

"Ana !"
"Monsieur Sullivan..."

Il me tira dans sa classe qu'il ferma a clé. J'étais prise au piège.
Il me plaqua au mur et leva mes mains au dessus de ma tête en les maintenant par mes poignets.

"Sébastian lâche-moi !"
"Oouhou pas si vite ! Je vais te faire payer ce que tu m'as fais ce matin !" dit-il tout sourire.
"Ce que JE t'ai fait ? Tu te fous de moi! "Êtes-vous niaise à ce point gnagnagna" C'est TOI qui m'a foutu la honte ! "

Son visage se fendit d'un grand sourire. Oh...craquant... Reprend-toi Ana ! Ne flanche pas maintenant !

"Tu as beuglé devant tout le monde que ma braguette était ouverte Ana ! Je ne savais plus où me mettre et j'ai dut hypnotiser les élèves pour qu'ils arrêtent de pialler en se foutant de moi !"

Je ne pût m'empêcher de sourire face a cet homme dont les joues commencèrent a rosir avec l'énervement.

Il lâcha mes poignets et s'écarta de moi. Je me sentais moins stressée a présent qu'il était a 1 mètre. Sa proximité avait toujours le don de me faire perdre mes moyens.

"En tout cas Sébastian MOI je ne les hypnotisent pas, J'ASSUME !"

Il sembla déconcerté.

"Peut-être mais moi je sais lire les numéros des salles chérie !" Dit-il d'un air ironique.

"Chut parle moins fort ! On pourrait nous surprendre et je te rappelle que tu es mon prof...je suis encore mineure alors on...."

Il me coupa sèchement.

"Et alors un ptit coup d'hypnose et hop oublié " il dit cela comme si c'était la chose la plus évidente qui soit.

"Écoute Sébastian ! Tu ne peux pas toujours tout régler en contraignant les gens ! Ce ne sont pas des objets !" dis-je énervé.

"Oh c'est bon c'est rien il font ce dont j'ai besoin c'est tout !"

"C'est justement ça le problème tu les contrains pour ton propre plaisir ! Tu ne comprend vraiment rien "

"D'ailleurs en parlant de ça il faut qu'on aille voir ma famille pour comprendre tes pouvoirs ! Je t'attends dans ma voiture a la sortie !"

"J'ai pas envie !" retorquai-je

"Ah oui et pourquoi ça ? " dit-il surpris.

"Parce que tu m'énerves et j'en ai simplement pas envie !"

"Ana ! Tu viens avec moi après les cours ! C'est pas une proposition, il faut que tu le fasses !"

"Ah oui? Et qu'es ce que tu vas faire pour m'y forcer hein ? M'hypnotiser peut-être ? Ah oups tu ne peux pas, c'est vraiment dommage hein ?" je le narguais au plus haut point. Avoir l'ascendant sur lui était plutôt agréable lui qui m'intimidait tellement en réalité.

Il serra la mâchoire et s'appuya calmement sur son bureau.

Et tout doucement il dit :

"Tu viendra Ana ! Que ce soit de ton gré ou pas !"

Je pouffai en le regardant même si j'étais particulièrement enervé contre lui. Contre la façon dont il se servait de ses pouvoirs.
Je lui dis enfin :

"Ça te blesses dans ton orgueil de n'avoir aucun pouvoir sur moi hein ? Comme c'est triste !" dis-je d'une manière qui se voulait particulièrement arrogante et agaçante.

Son regard devint noir.

La sonnerie retentit. Elle me sauva.

Relation InterditeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant