Alpha de mon cœur...<3

Ezio...Pourquoi ?

Ces mains se baladaient sur mes flancs et passaient sous mon haut. Sa langue jouait avec la mienne. Nos lèvres bougeaient en parfaite synchronisation.Je passais mes mains dans ses cheveux pour le coller un peu plus contre moi. Je sentais son odeur de tabac froid et de forêt.Ce moment était parfait mais comme tous les bonnes choses ont une fin...Qqn vient frapper à ma porte. Ezio grogna et me bécota le cou en soupirant.
- Faut que j'aille ouvrir Beau Loup, souris-je en continuant de lui caresser les cheveux.
Il grogna un peu plus mais me lâcha en me regardant comme la 9éme merveilles du monde. Je sautais de mon perchoir et partis ouvrir. Quelle ne fut pas ma surprise de voir une des filles que mon loup avait baisés avant mon accident, sur le pas de ma porte en tenue...assez provocante voir sexy.

- Oui ? lui dis-je en essayant de garder mes sentiments pour moi.
- Est-ce que Ezéchiel est là ? me demanda-t-elle en me poussant pour rentrer.
Elle se dirigea vers la cuisine. Je la suivit et ce que je vis me tua sur place. Ezio embrasser cette fille à pleine bouche alors qu'elle avait la main dans son pantalon. Il ne semblait pas gêné ni de vouloir la repousser. Mon cœur se réduit en mille milliard de morceau face à ces images. Des larmes dévalèrent mes joues sans que je puisses les retenir.
-Ezio...Pourquoi ? chuchotais-je en pleurant.
Il tourna la tête vers moi et écarquilla les yeux. La fille me regarda en souriant et me lança :
- Merci d'avoir soigné mon mari d'Alpha, surtout que...Elle toucha son ventre un peu rebondit et continua :
- Le bébé avait besoins de son papa, n'est-ce pas chéri ?
Ne pouvant supporter plus, je partis en courant enfermé dans ma bulle. Je montais sur ma moto en simple nuisette et shorty pour me rendre sur les falaises. Mes larmes coulaient comme une cascade et je dépassais largement les limites de vitesse. Je voulais partir loin, très loin de tous sa. Ezéchiel ne t'aimes pas et il est marié de plus sa femme est enceinte, me répéta en boucle ma conscience. Le froid me mordait la peau mais je continuais de rouler jusqu'à ma destination.Les falaises de la Push. Soudain, un loup apparu dans mon champs de vision sur la route et je freinais autant que je le pouvais mais ma moto bascula et je me retrouver face contre terre. Je me relevais et reconnut le bêta d'Ezéchiel. J'essayais de tenir debout pour m'enfuir mais il me rattrapa et me serra dans ses bras contre son corps chaud.
- Tout va bien Cannelle, me chuchota qqn qui m'avais détruite. Tu ne risque rien, je vais te soigner et te protéger.
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Cannelle pleurait sous mes yeux mais je ne faisais rien pour la réconforter, la consoler. Sandra lui apprit que j'étais son mari et qu'elle attendait notre enfant. Cannelle partit en pleurant. Sandra recommença à m'embrasser mais je la repoussais et lui arrachais son faux-ventre de femme enceinte.
- On est plus marié, je brise les liens sacré du mariage et te condamne à l'exile, lui criais-je dessus. Je veux que tu déguerpisses d'ici et que demain à la première heure tu es quitté mon territoire.
Je partis à la suite de l'amour de ma vie. Elle venait de partir à moto sans casque ni protection ni veste par un froid de canard. Putain ! Elle va mourir de froid ! Je me transformais en moins de deux secondes et lui courus après en contactant mon bêta par télépathie pour qu'il vienne m'aider.
Je la suivie jusqu'à ce qu'elle freine comme une malade et que sa moto bascula avec elle. Sa tête tapa contre le goudron et j'accélérais encore plus, mort de peur qu'elle se soit fait encore plus mal que la dernière fois.
Elle se releva difficilement. Je me retransformais et la vis courir dans ma direction totalement effrayé par mon bêta en loup. Je la pris dans mes bras et lui susurrer des paroles qui se voulait rassurante à l'oreille mais son petit corps glacé s'agitait de plus en plus en me criant de la lâcher et que je ne l'aimais pas. Qu'elle était qu'une idiote d'avoir cru et de croire encore à cette histoire d'âme-sœur bidon.
Mon cœur se brisa devant la douleur qu'elle ressentait à cause de moi. Des larmes coulaient sur mes joues et je me promis de ne plus jamais la faire souffrir sinon je sortirais complétement de sa vie, définitivement.
Je lui envoyais des ondes de calme et de sécurité. Elle s'endormit progressivement contre mon torse. Puis je la prit en mode princesse en pleurant de douleur pour elle et de peur qu'elle ne veuille plus me voir, qu'elle brise ce lien si spécial qu'on a. Le lien des Ame-sœur.