Chapitre XIX /

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Je ferme les yeux et prends une grande inspiration pour me calmer. Ma cage thoracique à du mal à se soulever avec l'horreur qui se présente sous mes yeux. Mon cœur menace de sortir de ma cage thoracique. D'énormes spasmes me traversent tels des éclairs.

Je cours vers son corps inconscient. Je tombe à genoux et pleure plus encore, comme ci c'était possible. Je prend sa tête entre mes mains et la pose délicatement sur mes genoux.

Je lève la tête pour percevoir une vieille dame à sa fenêtre qui est horrifiée du spectacle. Je peux la voir prendre son téléphone et appeler les urgences, je l'espère. Je repose mes yeux sur Zayn. Ses yeux me regardent tandis que mes larmes s'évanouissent sur son t-shirt ensanglanté. Je prend sa main et la serre.

Une voiture fait grincer ses pneus et se stoppe non loin de nous. J'entends des pas s'approchant de nous. J'entend une série de sanglots ainsi qu'un bruit sourd contre le mur. Les garçons. Quelques minutes plus tard, l'ambulance arrive accompagnée de journalistes. L'ambulance me demande de m'écarter, je m'écarte à contre-coeur pour ensuite m'écrouler encore une fois en sanglot. Harry m'entoure de ses bras tatoués, tout comme les siens. Les autres garçons m'entourent également.

J'ai l'impression d'être dans ma bulle avec toute leur parfum mélangé. J'ai l'impression que rien ne se passe. C'est comme une barrière contre la réalité. Celle-ci me frappera quand ils s'éloigneront de moi. J'entendrais à nouveau les flashs des appareils photos tout comme le brouhaha autour de moi. C'est pourquoi, j'apprécie ce câlin groupé, que je n'ai pas fait depuis trois ans maintenant.

La police ne tarde pas à arriver afin de faire la sécurité dû à la masse de journalistes autour de l'endroit. Kaya a été me chercher un pull afin que je n'ai pas froid. Mes yeux sont rouges, sans doute.

Les ambulanciers font les derniers examens avant de rentrer la civière dans l'ambulance. J'entends un grognement ressemblant à mon prénom. Je cours vers Zayn qui ouvre difficilement les yeux. Je l'embrasse le front alors qu'un sourire essaye de prendre part sur son visage souillé. Je lui caresse les cheveux alors que les ambulanciers le lève afin de le faire rentrer correctement dans la camionnette.

" Bébé." déraille sa voix.

" Chut. Ne parle pas, Zayn." pleurniche-je en souriant faussement.

Je lève la tête et m'assois dans la voiture. Je regarde les garçons ainsi que Kaya, tous possèdent un visage inquiet.

" Je vais avec lui. Je vous enverrai un message avec la chambre." grimace-je alors que Louis est le seul à m'écouter réellement. 

Les secousses se font nombreuses quand ils démarrent. Des grognements venant du profond de sa gorge remontent me fendant le cœur. Il a mal et je ne peux rien faire.

Le trajet fut une éternité sous les râles de Zayn. J'essayais au maximum de le divertir mais cela est difficile quand nous sommes dans un état pareil. Nous entrons dans l'hôpital avec plusieurs regards tristes vers nous. J'essaye de suivre le rythme des infirmiers et autres mais cela est dur.

Je suis stoppée à l'une de ces énormes portes où il y a une grande marque interdisant aux patients de ne pas la traverser. Je fronce les sourcils et expire tout l'air coincé dans mes poumons. Je rejoins la pièce d'attente où plusieurs chaises sont occupées. J'essaye de me mettre loin du monde.

Je vois une femme d'une quarantaine d'année. Je me lève et m'avance vers elle.

" Bonsoir, Je suis désolée de vous déranger. Vous n'êtes pas ici pour vous amuser. J'aimerai pouvoir appeler mes amies mais je n'ai pas mon téléphone. Puis-je emprunter le votre, madame ?" raille-je douloureusement.

Revenge of LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant