Borderline [L.S]

VII

Ceux et celles qui ont cette histoire dans leur bibliothèque, votez ! Je veux voir les personnes qui suivent vraiment l'histoire. X

"Je... Hum. Très bien, vous pouvez vous asseoir jeune homme."

Au même moment, la cloche retentit. Je dois avouer que, même si la cloche venait de sonner, tout le monde était resté assis. Nous étions tous estomaqué par les paroles d'Harry. Tout semblait si familier pour lui, si sombre, si triste. Pour une fois, j'avais de la pitié pour lui.

La classe se vida petit à petit. Le nom de Styles ainsi que le mien se fit entendre dans l'auditorium. Merde, pensais-je. C'était forcément pour le travail et la visite.

"Monsieur Tomslinon, monsieur Styles, asseyez-vous."

Le bouclé lâcha un profond soupir tandis que moi, je me contentai de prendre place sur la chaise près du bureau de monsieur Calder. Celui-ci ne tarda pas à nous remettre des feuilles.

"Donc je vous ai contacté afin de vous mettre en équipe pour le travail. Donc vous devrez écrire-"

"Il est impossible que je sois en équipe avec lui."

Évidemment.

"Ah bon et pourquoi ça monsieur Styles?"

"On a eu quelques différents et je désire travailleur seul."

"Et bien je regrette jeune homme, mais ceci est un travail d'équipe et il faut que vous fassiez équipe. Il s'agit d'un travail de fin de session et c'est très important. Louis vous expliquera la tâche. Excusez-moi, je dois maintenant y aller. Le projet est à remettre dans deux semaines, ne prenez pas trop de retard. Mais je ne suis pas inquiet avec Louis." Dit-il en me faisant un sourire complice.

"Super." Soufflais-je.

On sortit de la classe, à la demande de monsieur Calder, puis un gros bruit se fit retentir dans tout le couloir. Styles venait de frapper d'un coup très fort un casier. Un élève se mit à crier un truc comme: «Putain mais il est malade lui !». Le destiné s'arrêta net. Oh merde. Un silence conjugal transperça le long du corridor. Il se tourna lentement vers l'élève en question, qui lui semblait soudainement si insécure de sa réplique. Le bouclé avait un certain sourire sur le visage, le genre de sourire qui vous donne sang froid. Il se mît à fixer le jeune homme si intensément que même une mouche aurait été malaisée.  

"Excuse-moi, je n'ai pas très bien compris. Tu pourrais répéter?"

"Hum, je... Je... Lai... Laisse tomber."

"Non, répète ce que tu as dit." Lâcha le brun froidement.

"Je, Harry... Sois cool man, prend ça relaxe bro." Bégaya-t-il.

Les sourcils d'Harry se froncèrent puis la rage s'accentua sur son visage. Cette expression n'amenait pas bon signe.

"Primo, ne prononce plus jamais Man en me désignant, secondo, je ne suis pas ton Bro et terzo, tu vas dégager de ma vue et si je te croise en dehors de l'école, tu peux toujours courir, Bro."

Le gars en question dégagea aussi vite que l'éclair et personne n'osait maintenant adresser un seul regard à Harry. Moi, je soupirais intérieurement à l'idée de devoir travailler avec ce tuer en série.

Nous étions à trois jours de remettre ce putain de travail en littérature et je n'avais toujours pas eu le courage d'en parler à Styles. J'étais dans ma chambre, je regardais le plafond. La musique de You Found Me d'un de mes groupes favoris, The Fray, résonnait dans tout l'appartement. J'avais toujours préféré écouter de la musique forte que plutôt silencieuse. Et puis j'étais chez moi aloes autant en profiter. Le bruit de mon portable se mît à vibrer sur ma table de nuit. Un numéro inconnu s'afficha sur mon écran ainsi qu'un message texte.

"Demain, chez toi, 18 heures."

Harry. Cela ne pouvait qu'être Harry. Je soupirais de soulagement, enfin un poids d'enlever sur mes épaules. Enfin, pour la partie invitation. Parce qu'en fait, j'étais vachement stressé à l'idée de me retrouver dans la même pièce qu'une brute telle qu'Harry Styles pour un minimum de trois heures, si ce n'était pas plus.

"Bad boys always act like shit only because they want to hide the fact that they're broken inside and they have a weak heart."

-J