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"I'm so happy. Cuz' today I found my friends, they're in my head."

"Putain oui, là."

"Argh t'es tellement serré bébé."

Il accéléra ses coups de butoir et claqua plusieurs fois ma prostate avant d'attraper ma queue et de faire de longs vas et viens. J'étais à bout de souffle. J'avais chaud, je transpirais, je grognais de plaisir.

"Putain Ethan, je-je vais venir."

Au même moment, il se déversa en moi. Je vins en même temps que lui. Son corps retomba sur le lit, tandis que moi je reprenais peu à peu mon souffle.

"C'était de loin la meilleure baise de ma vie." Déclarais-je.

"Idem. On se refait ça babe. Je dois y aller, le coach veut me voir. Sûrement à cause de mon entraînement merdique de ce matin."

"T'étais pas si mal, t'as juste rater le trois quart des passes que t'as reçu." Rigolais-je.

Il fit la moue puis j'éclatai de rire. Il se rhabilla rapidement et partit en prenant soin de m'embrasser avant. On avait toujours eu cette habitude de s'embraser. On s'était mis au clair dès le début de notre relation qu'il n'y avait aucun sentiment, mais j'ai toujours douté les siens. Malheureusement, je n'ai jamais eu le courage de lui demander, en vain.

Je pris une douche rapide puis me dirigeai vers ma cuisine. Grand chef que je suis, je me cuisinai des raviolis à la viande et au fromage. Mon téléphone sonna alors que j'allais entamer ma dernière bouchée.

"M'ouais shest qwi?"

"Louis, est-ce bien toi?

"... Ouais, maman, désolé. J'avais la bouche pleine."

"Comme toujours ! Alors, mon chéri, tu vas bien?"

"Oh bah si on enlève les surentraînements du coach ou les examens de fin de session, ça va. Toi?"

Finalement, la conversation se finit une demie heure plus tard. Demain, j'irai voir mes parents ainsi que mes sœurs. Ma mère organise une fête surprise pour l'anniversaire de mes deux petites sœurs. Je naviguai un peu sur le net puis m'endormis rapidement.

Le lendemain, la sonnerie de mon cadran sonna vers les huit heures moins quart. Je devais me préparer pour ensuite aller acheter les cadeaux des jumelles.

Arrivé chez Toys R' Us, je me dirigeai directement vers la rangée des poupées. Je choisis lesquelles mes sœurs aimeront sûrement puis je payai par la suite. J'étais maintenant chez mes parents et je me dirigeais vers la chambre des jumelles. Elles étaient déjà en train de faire leurs lits simples.

"Coucou les filles ! Comme ça c'est mon anniversaire aujourd'hui?" Demandais-je en souriant ainsi qu'en leur faisant un câlin groupé.

"Pff, c'est notre anniversaire Loulou ! Toi t'es trop vieux pour fêter ton anniversaire, t'es plus vieux que papi." Racontais Phoebe en rigolant, accompagné de Daisy.

"Oh mais puisque vous êtes méchante, vous n'irez pas manger au Mcdo avec moi. Vous n'irez ni voir Frozen au cinéma pour la centième fois !"

"Oui ! Oui ! S'il-te-plaît Loulou ! Dis oui, dis oui !"

"Tout dépend de vous. Si vous n'êtes pas prête dans dix minutes, vous pouvez déjà y renoncer !" Souriais-je.

Elles se mirent à courir dans tous les sens pour finalement se diriger vers la salle de bain. Pendant ce temps, j'allais rendre visite à mes parents, qui étaient déjà dans le salon à appeler les amies des filles afin de vérifier leur présence.

Je passai donc l'après-midi avec mes frangines puis arriva la fête. À notre retour, des ballons décoraient l'extérieur de la maison. Les filles se mirent à courir vers la porte afin de découvrir le reste de la surprise.

J'allais pour rentrer, alors que je vis un regard émeraude qui m'était assez familier. Harry, pensais-je. Il marchait dehors, dans la rue, seul. Il portait son fameux manteau de cuir ainsi qu'un chandail gris assez chaud comportant un capuchon qu'il avait mis à sa tête. Ses écouteurs étaient reliées à ses oreilles. Il semblait si seul, dans son monde. Une image du travail de littérature me revint en tête, je ne l'avais toujours pas remercier. Je devais le faire, mais était-ce le bon moment? Si tu ne le fais pas maintenant, alors tu ne le feras jamais. Il ne peut rien te faire... Enfin, prions pour. Et puis de toute façon, tu n'as qu'à crier puis tes parents arriveront, me rappela ma conscience.

J'avançais peu à peu vers lui, comme si j'avais peur de le déranger dans sa solitude profonde. Je m'arrêtai devant lui, espérant récolter un simple regard. Je pouvais entendre sa musique, et il me semble que c'était Smells Like Teen Spirit, un succès du célèbre groupe rock Nirvana. Il leva finalement la tête vers moi.

"Coucou, hum... J'aimerais te dire un truc."

À ma plus grande surprise, il m'ignora puis poursuivit son chemin. Mais quel impoli celui-là. Je mapprochai donc de lui puis lui touchai l'épaule. Il se retourna aussi vite que l'éclair puis fixa ma main avec un regard outré.

"Retire ta main tout de suite." Dit-il d'un ton extrêmement froid.

"Hum, je..." Paniquais-je.

"J'ai dit, retire ta main tout de suite."

"Je, oui pard-"

"Ta putain de main Louis."

Je la retirai immédiatement. Il ne m'a jamais appelé par mon prénom aussi sérieusement. Venant de sa part, c'est extrêmement étrange. Je ne me rappelle même plus s'il m'a déjà appelé par Louis en fait. Je ne sais pas quoi faire, ni comment réagir.

"Je voulais simplement te remercier pour le truc en littérature. Pardon pour ma main."

Il me regarda puis partit, sans rien dire ni réagir. Ce mec me perturbe tellement.

"The worst crime is faking it."

Je suis désolé du retard que j'ai mis, je n'avais plus d'inspiration pour cette fiction. Je ne me suis pas relue. Je n'aime pas le début du chapitre, mais j'aime bien la fin, et vous? J'espère qu'il vous a plu malgré mon avis. Merci pour les 1.59K ! :)

-J

Borderline [L.S]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant