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Prologue

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Le bruit d'un objet qui chute me tira brutalement de mon sommeil. À moitié perdue, je jetai un coup d'œil à mon réveil. Trois heures du matin ? Qu'est-ce qui pouvait bien bouger dans mon appartement à trois heures du matin !? J'aurais volontiers fait la sourde oreille, mais des murmures m'alertèrent.

Avec un grommellement peu affable, je repoussai la couette, mis les pieds dans mes pantoufles à oreilles de lapin rose, et ouvris sèchement la porte de ma chambre. Les importuns dans mon salon furent plus surpris que moi, apparemment.

Coiffés de cagoules, tout de noir vêtus, ils s'affairaient autour de l'une de mes lampes d'ambiance, écrasée sur le sol.

— Si vous êtes des voleurs, vous vous débrouillez vraiment comme des manches à balai, fis-je, une main sur le chambranle, les cheveux en bataille.

— Nous sommes des cambrioleurs ! Haut les mains ou on te saigne ! siffla l'un d'eux en se reprenant, une lame de cutter à la main.

Une arme blanche, donc. Je louchai dessus, peinant à faire le point à cette heure de la nuit. Ils étaient quoi, trois ?

— Merci pour la précision. Soyez gentils et dégagez, je me lève tôt demain. Enfin, ce matin.

Ils se regardèrent. Me regardèrent. Je haussai un sourcil. Ils allaient se bouger de mon tapis, oui ou non !? Je n'allais quand même pas leur botter les fesses à cette heure-ci !

— Assise ! cria l'homme au cutter. On t'attache !

— Non mais vous allez baisser d'un ton, bande de...

— Un problème ?

Je sursautai en me retournant, pour me retrouver nez à nez avec des pectoraux. Musclés. Au-dessus, une tête. D'homme. Mais quel homme ? Son sourire éclatant était adressé directement aux cambrioleurs, cois.

— Messieurs. Je suppose que vous alliez nous quitter, en nous laissant tous vos... emprunts ?

Les trois gaillards hésitèrent. Avec un coup d'œil craintif dans ma direction, ils vidèrent leurs poches... avant de tourner les talons. Une seconde plus tard, la porte d'entrée claquait. Ils remirent même le verrou par l'extérieur !

Bon. D'accord...

— Vous êtes qui, vous ?

L'homme baissa les yeux sur moi. En fait, il n'était pas que torse nu. Il était entièrement nu. Mais qu'est-ce que... Oh bon sang ! Je n'avais tout de même pas... Comment ? Ha si. J'étais sortie hier soir.

— Maec, fit-il obligeamment.

— Ha. C'est normal qu'ils réagissent de cette façon en te voyant ?

— Je suis plus effrayant que toi ?

— Hé !

Pourtant, il avait raison. Avec son mètre quatre-vingt-dix et ses muscles de partout, il me surpassait largement sur ce plan. D'ailleurs, il était très bel homme. Viril. Les cheveux châtains clairs, les yeux bleus... et avec un sourire à fossette incroyable. Comment diable avait-il atterri dans mon lit à moi ? Il était vraiment très... sexy. Trop sexy pour s'intéresser à moi.

— Que tu ne te souviennes pas de moi est une atteinte à ma fierté, Kanna.

— Pourquoi ? Je dois te respecter parce que tu as un pénis ? lançai-je.

— Non, rit-il en m'attrapant par la main. Mais tu risques de me respecter pour ce que je sais faire avec !

La Secrétaire EnflamméeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant