Chapitre 4: Meurtrière

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PDV GLASS

Les garçons ont réussi à faire un feu, on a exploré l'endroit, je pense que c'était un ancien centre commercial. On est tous réunis autour des flammes, je crois qu'on pense tous à la même chose : et après ? Frypan interrompt ce moment de réflexion.

Lui- Regardez ce que j'ai trouver ! 

Il enlève son pantalon d'un geste brusque, je m'apprête a fermer les yeux mais j'éclate de rire, il porte un caleçon coeur, trop grand pour lui.

Moi- Par pitié pour mes yeux, rhabille toi !

Lui- Sérieusement, là bas y'a plein de fringues vous devriez jeter un coup d'oeil, on va pas rester habillé comme ça pendant des semaines !

Newt- Faudrais trouver d'la bouffe aussi...

Teresa- Y'en a un peu plus loin.


On suit tous Frypan, j'ai une drôle d'impression, comme si quelqu'un était derrière moi, ça doit être la fatigue. On arrive dans un ancien magasin remplis de vêtements avec au milieu un matelas.

Thomas- Tu l'as trouvé où le matelas ?

Frypan- Il était déjà là quand j'suis arrivé.

Winston- Des gens ont habité là...

Dit-il en pointant du doigt un boite de conserve vide.

On me tire vers l'arrière, j'essaye de crier mais des main, coller à ma bouche m'en empêche. On me plaque contre le mur. Je découvre donc le visage... D'Aris ?!

Moi- Putain tu m'a fait peur ! Arrête tes conneries, t'es un gamin !

Aris- J'ai trouvé un truc qui pourrait nous interressé.

Moi- Pourquoi tu dis nous ?

Aris- Tu verras...

Il m'emmène dans la pièce d'à côté,  il y a de tout ! Des jeans, des sacs, des manteaux, des couteaux !

Moi- Faut le montrer aux autres ! 

Lui- Non ! Je leur fait pas confiance...

Moi- Ai confiance, si t'as confiance en moi, t'as confiance en eux...


On a fait le pleins, et on a aligné plusieurs matelas pour dormir. En me regardant dans un miroir je pris peur, je ne suis pas habitué à me voir comme ça, je décide donc de me changer. Je choisis un jeans troué une veste kaki et un débardeur noir dans la pile. Je me change vite fait et je me rends compte que tout le monde me regarde, je me détache les cheveux jusqu'a ce que Minho me face une réflexion...

Minho- T'as cru qu'on allait à un défilé de mode, j'crois que t'as pas compris dans quelle situation on est ! On va dormir même le sol mais madame prends le temps de choisir ses vêtements et en plus de nous offrir en spectacle son corps !

Moi- Et toi t'as crus que t'étais qui ?! J'aurais mieux fais de partir toute seul ! Et puis si ça te gêne que j'me déshabille devant toi, casse toi et regarde pas, tu veux que j'fasse comment ?! J'ai pas trop le choix..

Newt- Minho, ont s'est tous déshabiller içi... Même toi !

Minho- Ouais mais elle c'est pas pareil... J'ai pas confiance...

Teresa- J'te comprends, c'est dur d'avoir confiance en un monstre, appart tuer ou frapper cette fille sait rien faire... Espèce d'assassin !

Winston- Attends, c'est pas super grave de tuer des gens... Enfin j'veux dire, ça dépend qui.

Teresa- Elle a tuer sa mère ! Sa propre mère !

D'un coup tout les regards sont tournés vers moi, avec le plus grand dégout.

               PDV THOMAS

Après un long moment  de silence elle prends quelque vêtements et les mets dans son sac, elle se déplace vers Newt, qui recule quand elle approche, pour prendre un pomme, puis elle part. Une fois qu'elle a quitter la pièce les gens reparle, mange, comme si il n'y avait rien eu. Je peux pas la laisser partir comme ça ! 

Teresa- Thomas, tu vas où ?!

Moi- Toi, ta gueule.

Ca c'est fait. On est à égalité.

Je vois sa silhouette, assise sur une dune de sable, et j'imagine en train de pleurer, au fur et a mesure que je me rapproche, je vois qu'elle ne pleurs pas, elle regarde juste loin devant elle. Dehors il fait froid, très froid mais une fois assis à côté d'elle la chaleur m'envahis.

Elle- J'ai crié, je me sentais honteuse, mais je ne regrettais rien. Je voulais juste garder une image de ma mère et pas d'un monstre, personne ne pouvait savoir le chagrin que j'éprouvais et que j'éprouve toujours. J'étais perdue, abandonnée, rien ne pouvais me sauver, elle était partit. Alors, je les ai laissée me prendre.  Puis il m'ont abandonnée dans ce truc, ce Labyrinthe dont je connaissais tous les secrets et aujourd'hui encore on veut m'abandonnée !


Ses cheveux volent dans le vent, elle joue avec une cigarette, elle se retourne vers moi et je peux enfin voir son visage, même dans le noir de la nuit ses yeux verts étincellent. Une larme coule lentement sur sa joue.

Je joint ma main à la siennes on joue à se passer la cigarette. Elle fouille dans son sac, e sort un briquet.

Moi- j'ai jamais fumer d'ma vie !

Elle- Moi non plus.

On rigole, j'essuie ses larmes et allume le tube de tabac. Le gout est assez spécial, je recrache la fumée dans sa bouche, elle prend la cigarette, inspire fait une mine de dégout et s'empresse de souffler dans ma bouche.

Elle- C'est vraiment dégueulasse !

Moi- Grave ! Et mais t'as des frissons, viens on rentre à l'intérieur.

Je me lève mais elle reste assise en tailleur. Je lui attrape le bras.

Moi-  Viens j'te dis.

Je luis fais un sourire, elle se lève et on va rejoindre les autres. Sauf qu'il n'y a plus personne.

Coeur brulé- Le LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant