«-Je t'aime.
-Lâche moi Aaron.
-Je ne lâche jamais rien»Chapitre 2
Aaron« Je lisais assis sur mon lit, quand j'ai entendu, soudain, les pas mal assurés par l'alcool de mon père.
Je m'étais approché du couloir, jusqu'à me trouver face à face, avec mon père.
-AH! TE VOILÀ TOI!
Mon père s'est approché de moi. Je courrais le plus vite possible, mais une masse de muscle m'avait rattrapé et jeté contre le mur.
Les larmes défilaient sur mes joues.
J'essayais de me relever, mais mon père venait de m'envoyer un violent coup de tibia dans mes côtes, frêles comme du coton.
Je suffoquais et essayais de respirer mais en vain, dans la pénombre je l'avait aperçu en train d'enlever sa ceinture.
Une fois la ceinture bien en main, il s'était agenouillé à côté de moi et avait approché son visage du mien.
- Regarde toi, tu ne ressemble à rien, putain, si ta mère n'avait pas faire un merdier pour pondre un connard comme toi je t'aurais sortie de son ventre avant que tu ne l'a tue.
Il s'était relevé brusquement et m'avait frapper violemment, la ceinture contre mon dos, déjà rougis par les coups précédent »
J'ouvre brusquement les yeux et hurle à pleins poumons.
Ma tante entre dans ma chambre précipitamment et me prend dans ses bras.
-chuut, chuut. Je suis là Aaron, ne t'inquiète pas.
-Violette?
-mm?
-Pourquoi j'ai tué maman?
-Tu ne l'a pas tué mon ange, elle n'a pas survécut à ton accouchement mais en aucun cas tu ne l'a tué.
Elle m'allonge et embrasse le haut de mon crâne avant de remettre quelques mèches rebelle en place.
-rendort toi Aaron, la rentrée c'est demain.
Elle sors de ma chambre et je reprends mes esprits.
Je suis plein de sueur et ma tête me fais affreusement mal.
Je jette un rapide coup d'œil à mon réveille, il n'est que 4h.
Ces cauchemars me hante depuis une éternité. Et rien ne peux les arrêter, on a tout essayés. Mais rien ne marche.
J'immerge lentement de mon sommeil lorsque mon réveil se met à sonner.
Je l'éteins brusquement avant d'enfouir ma tête sous mon oreiller. Après dix bonnes minutes de réflexion je me suis dis que sortir du lit est la meilleure décision, je me lève enfin et, me traîne d'un pas non chaland dans la salle de bain.
J'entre sous la douche où l'eau chaude me détend immédiatement...
L'odeur de mon gel douche Axe embôme à présent la salle de bain.
Ma vie n'a aucun sens.
Je ni trouve ni queux, ni tête.
Boire, fumer, me défoncer. Ça me permet de partir hors de ce monde. Hors de cette société.
Hors de mes problèmes.
Hors de tout.
Tout les soirs je m'endors dans l'unique espoir de ne jamais me réveiller pour ne pas avoir à affronter les journées inintéressantes qui suivent.
Mais il y a Violette, ma tante qui m'élève tend bien que mal. Depuit mes 12ans. Elle n'avait que 24ans. Maintenant elle en a 30, maintenant et m'élève, moi, ado incontrolable de 18ans.
Je m'extirpe de la douche pour me brosser les dents. Je me passe un coup de deo et sors de la salle de bain. J'enfile un pantalon et un tee-shirt noir. Je met rapidement mes Nike et descend.
Violette est assise à la table une tasse à la main observant la fenêtre d'un air pensive.
- hey...
Elle se retourne immédiatement et me souris tristement.
Ses beaux cheveux blonds ondulent légèrement et retombe sur le bas de son dos. Elle est déjà prête, habillée d'un simple jean slim et d'un petit pull blanc en laine.
Je sais pertinemment que je suis de trop pour elle, qu'elle a du mal avec moi car je suis ingérable.
Elle se lève et m'apporte mon petit déjeuner. Je m'assois à la table et observe mon assiette.
-Merci Vio
Elle souris.
J'engloutis mes punkcakes au sirop d'érable et mes oeufs en un temps record. Je remonte me brosser les dents une seconde fois.
Je prends mon sac y met un stylo, quelques affaires inutile et descend. Je prends ma board et par dire au revoir à Violette.
-Violette?
-mm? Me dit-elle sans lever les yeux de son livre.
-Bonne journée.
-Bonne journée Aaron. Me répond-elle toujours sans lever les yeux de son livre.
-Violette?
-oui?
-Tu m'en veux?
Elle relève immédiatement sa tête et prend un air incompris.
-De quoi?
-Tu m'en veux d'être entré dans ta vie sans te l'avoir demandé et avoir tout gâché ?
- Aaron...
-Je suis désolé de t'avoir rendu triste.
-Aaron... Tu n'y ai pour rien.
Elle s'approche de moi et me prend dans ses bras dans l'espoir de me réconforter. Mais de mes 1m92 c'est plutôt moi qui l'a réconforte, et je sais qu'elle en a bien besoin, de réconfort.
-Aller vas-y ptit chat, tu va être en retard.
Je rigole lorsqu'elle évoque le surnom qu'elle me donnais étend petit.
Elle souris et me fais un léger bisous sur la joue.
Je sors et me dirige vers l'enfer.
.
J'arrive enfin devant le lycée.
Encore une dernière année.
Juste une.
Et tout cette merde sera enfin terminée.avis?