Qui aurait cru qu'à Disney...

Partie 4

- Léa ? J'suis là tu voulais que j'essaye quoi ?

Bill venait d'entrer dans le bâtiment des costumes. Il n'y avait personne à cette heure-ci puisque c'était l'heure de la grande parade. Un collègue était venu chercher le blond car apparemment Léa devait lui faire essayer un costume qu'il porterait sans doute par la suite lors d'une parade ou bien lors d'une rencontre avec le public. Il se rapprocha d'une table et remarqua les gants d'un costume de Tigrou. Il aimait tellement ce personnage qu'il espérait vraiment le rejouer prochainement. Il enfila les gants admirant le résultant, souriant légèrement. Par contre, ce qu'il trouvait étrange était que personne ne lui répondait.

- Léa ? Si c'est pour m'foutre les boules t'y arriveras pas hein j'ai jamais peur de rien et...

Bill lâcha un léger cri de surprise alors qu'il était plaqué face contre un mur. C'était quoi ce délire ?! Il allait le demander quand il sentit une main directement sur son entre-jambe et des lèvres percées dévorant son cou. Pas besoin de demander, il savait. Tom. Pourtant celui-ci ne travaillait pas aujourd'hui. Mais alors pourquoi... Impossible de plus y réfléchir pour Bill qui cambrait déjà ses reins pour que son cul se frotte au bassin du dreadeux. Les lèvres de Tom remontèrent jusqu'à son oreille.

- Tu vois, j'te l'avais dit. Aujourd'hui...

Bill tourna le visage en sa direction et ses lèvres furent immédiatement happées par celles du plus âgé dans un baiser violent et sauvage. Comme allait être leur partie de baise à l'instant. Ils le savaient tous les deux. Ils l'attendaient tellement qu'ils n'allaient très certainement pas prendre leur temps. Cela serait rapide et fort. Pendant qu'il l'embrassait, Tom défaisait le pantalon du blond d'une main fébrile et le lui baissa à mi-cuisse. Bill était déjà foutrement excité. La situation, le fait d'être entièrement soumis au brun. Il adorait ça. Tom détacha sa bouche de la sienne et Bill se cambra au maximum, cherchant à l'exciter par quelques frottements.

- Pas besoin de ça Bill... Je bandais déjà en arrivant rien qu'à l'idée que j'vais te prendre.

- Oh bordel oui... Enfin...

Bill gémit, ployant la nuque en arrière sur l'épaule de Tom alors que ce dernier venait de plonger sa main dans son sous-vêtement, ses doigts s'enroulant autour de cette verge dure et chaude. Par contre, Tom nota quelque-chose.

- Vaudrait mieux que tu m'enlèves tes gants façon Tigrou parce-que j'pense pas que ça va l'faire...

- Oh ouais... Merde...

Il se dépêcha de les retirer les laissant tomber par terre avant de reposer une main contre le mur, l'autre venant se nicher vers l'arrière, dans la nuque de son désormais amant alors que celui-ci continuait encore et encore à le masturber. Mais Bill en voulait plus. Beaucoup plus. Il le voulait en lui tout entier. Et il allait l'avoir. Son bras retomba le long de son corps et se glissa dans son dos pour venir caresser l'entre-jambe de Tom à travers son pantalon. Il le voulait et il le lui faisait comprendre. Il tentait d'ouvrir son pantalon mais en ayant rapidement marre d'essayer il réussit à passer sa main dedans, le caressant par-dessus son boxer.

- Bill...

- Prépare-moi...

Tom se sentit durcir rien qu'à ces mots. Il présenta ses doigts à la bouche du blond qui s'empressa de les entourer de ses lèvres et de les lubrifier au maximum avec sa salive, mimant une fellation à la perfection. Il poussa le vice à légèrement tourner la tête sur le côté, fermant les yeux et gémissant histoire que Tom n'en perde pas une miette. Ses yeux noisette foncèrent aussitôt de désir. Il sentait la langue du blond passer bien comme il fallait entre chaque doigt, déposant de la salive au maximum. Estimant, qu'il en avait assez fait, Tom retira ses doigts et sa main descendit le long du dos du blond pour directement se placer à son entrée. Mais avant de le faire, il décida de bouger de place, ne trouvant pas cette position la plus confortable pour la suite des évènements. Bill était au comble de la frustration. Tom ne le masturbait plus et ses doigts n'étaient même pas en lui. Il fronça les sourcils.