The Maze Runner : imagines

Imagine Newt pour @MavaDavidGrand

- Courez ! Courez !

La voix de Thomas résonna à travers la pièce. Tes amis et toi tournèrent vivement la tête vers l'origine des cris, avant de découvrir votre ami ainsi que Minho poursuivis par une horde de fondus. Ton sang ne fit qu'un tour et, le cœur battant à mille à l'heure, tu t'enfuis à toute jambe en suivant tes compagnons. L'intérieur du grand bâtiment où vous vous trouviez était sombre, éclairé par seulement quelques ampoules, et tu manquas de trébucher à plusieurs reprises. Paniquée et soucieuse pour tes deux amis, tu jetas quelques coups d'œil derrière toi. Tu ne saurais énumérer le nombre de fondus qui s'élançait à votre poursuite.

- Ne te retournes pas, Maëva ! tonna Teresa en te tirant par la manche pour t'inciter à avancer plus vite. On n'a pas le temps !

Tu pressas le pas, respirant avec difficulté. Au Bloc, tu étais cuisinière. Tu ne possédais ni l'endurance des coureurs, ni leur vitesse. Tu avais du mal à garder le rythme, et tu tentais de contrôler ta respiration pour qu'elle devienne régulière. Devant toi, tu vis Winston, Newt, Teresa, Aris et Frypan grimper quatre à quatre les marches d'un gigantesque escalator de centre commercial. Tu entendis des pas se rapprocher derrière toi et, malgré toi, tu tournas la tête pour t'assurer que ce n'était pas des fondus. Heureusement, c'était Thomas et Minho, qui arrivaient à ta hauteur. Arrivée à l'escalator, tu fermais désormais la marche et étais dernière du petit groupe. Les fondus se rapprochaient de plus en plus, ayant délibérément une énergie plus débordante que la tienne. Tes amis commençaient déjà à se disperser à l'étage, alors que tu trimais à grimper les dernières marches. Newt était seul en au haut des marches, paniqué et ne sachant que faire. Il gesticulait dans tous les sens, hésitant à s'enfuir à son tour ou rester auprès de toi et t'encourager à presser le pas.

- Dépêche-toi, Maëva ! Te retournes surtout pas !

Tu sentis une main humide et glaciale t'enrouler la cheville. Un cri de terreur s'échappa de ta gorge. Tu commenças à t'affoler et remuas vivement ta jambe dans le but de te libérer. Bien que l'endroit soit sombre et peu éclairé, tu pouvais très nettement apercevoir les deux yeux sans vie et inhumains du mort-vivant à tes pieds.

- Newt ! crias-tu à plein poumon, la peur te glaçant le sang.

D'un geste, Newt envoya valser le fondu d'un coup de batte sur le crâne, le faisant basculer par-dessus la rambarde de sécurité. Tu mis quelques secondes à retrouver l'équilibre et calmer les battements affolés de ton cœur avant que ton ami ne prenne ta main et t'élance dans sa course. Au détour d'un couloir, tu découvris la chevelure brune de Teresa.

- Ils sont juste là ! hurlas-tu à l'intention de Newt.

Au bout du couloir, une porte métallique à double battant était à demi ouverte, donnant sur l'extérieur du bâtiment. Ta main toujours enlacée dans celle de Newt, vous rejoignirent votre groupe d'amis en prenant soin de bloquer l'accès à la porte, à l'aide de la batte avec laquelle Newt t'avais délivrée de l'emprise du fondu. C'est sous un ciel sans étoiles que les anciens blocards décidèrent d'établir un camp pour la nuit, à quelques kilomètres de l'imposant édifice.

                      * * *

Quelque chose, ou plutôt quelqu'un te secouas l'épaule, te faisant sursauter alors que tu dormais d'un sommeil paisible - une chose rare, depuis votre évasion du labyrinthe. La tête de Thomas était penchée sur toi, ses deux prunelles marron ancrées dans les tiennes.

- Désolé de t'avoir fait peur, Maëva. On va bientôt reprendre la route. Je te laisse la responsabilité de le réveiller, déclara Thomas en désignant Newt d'un geste de la tête.

C'est à cet instant que tu te rendis compte que vos mains étaient toujours liées. Elles ne s'étaient pas détachées depuis l'attaque des fondus. Tu te redressas sur tes coudes, et détournas ton regard de vos doigts entrelacés, les joues empourprées. Thomas, accroupit devant toi, te sourit avec malice et s'éloigna.

                     * * *

Entre tempêtes de sable, soleil brûlant et chaleur insoutenable, les conditions de vie sur la terre brûlée étaient critiques. Tu supposais que le soleil allait bientôt se coucher, à la vue de sa couleur orangée. Ce n'était plus qu'une question d'heures. Exténuée, tu priais intérieurement pour que quelqu'un se décide à faire une pause. Tu n'osais pas prendre la parole, sûrement parce que tu avais été la dernière arrivée au Bloc, et que tu ne savais pas encore très exactement comment t'y prendre pour te faire accepter des autres. Ils étaient tes amis, certes. Mais un lien solide les unissaient tous et tu avais souvent ce sentiment d'exclusion.
Finalement, c'est Winston qui prit la parole, et exigea que le groupe s'arrête un instant. Tous se trouvèrent un recoin à l'abri et s'assirent dans le calme le plus complet. Tous, sauf Newt. Tu l'observas s'éloigner, une fine brise de vent faisant virevolter son écharpe bordeaux. Instinctivement, tu te rendis à ses côtés. Il te semblait normal d'aller le remercier comme il se doit de t'avoir sauvé la vie. Lorsque tu arrivas à ses côtés, il tourna la tête vers toi et ses yeux croisèrent les tiens.

- Newt, je voulais... commenças-tu. Je voulais te remercier pour hier soir. Si tu n'aurais pas été là, à l'heure d'aujourd'hui je serais certainement morte et...

Tu t'interrompis et avalas ta salive avec difficulté. Il t'attira à lui, et te serra fort contre son torse. Ton visage enfouit au creux de son cou, tu laissas échapper quelques larmes. Au bout d'un certain temps, une minute voire même deux, tu reculas d'un pas et essuyas du dos de la main tes yeux embués. Un long silence s'installa entre vous deux, chacun fixant les grandes montagnes à l'horizon. Plus vous vous en approchiez, et plus elles semblaient s'éloigner.

- Tu sais... dit Newt. J'ai beaucoup réfléchit, ces derniers jours. J'ai vu les personnes auxquelles je tenais le plus disparaître devant moi. Alby, Chuck... et hier soir, j'ai vraiment cru que tu allais y rester. Maëva, je ne veux pas te perdre. Je ne veux pas perdre une nouvelle fois l'une des seules personnes qui me poussent à rester en vie. Je veux que tu restes auprès de moi le plus longtemps possible, tu comprends ?

Tu touchas du bout des doigts sa main, avant qu'il ne la referme sur la tienne. Il déposa délicatement son front contre le tien, et tu laissas un tendre baiser sur ses lèvres.

Eh bien voilà Maëva, j'espère que cet imagine sur Newt te plaira ! J'espère aussi que je ne t'aurais pas déçue, et que tu auras apprécié ta lecture.
Surtout, je vous le rappelle, si vous souhaitez des imagines personnalisés avec le personnage de votre choix, n'hésitez pas à me contacter en message privé ! À bientôt !