Chapitre 1-Perdue

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NOVEMBRE 2014.

Je ne me souvenais pas de grand chose .
Juste du bruit incessant de la musique , des cris , les lumières de la fête qui s'éloignaient peu à peu et papa qui roulait un peu trop vite à mon goût.

Lorsque jouvris les yeux, je pu voir quelqu'un qui était pencher sur moi à l'attente d'un signe qui lui prouverait que tout allait bien. Ses traits étaient très flouter mais je pense que c'était un homme.

J'avais froid. Ma tête me faisait mal, très mal. J'avais des files un peu partout et je ne pouvais bouger ne serait-ce qu'une petite parcelle de mon corp. j'était figée, morte de l'intérieur, comme ci mon cerveau fonctionnait, mais mon corp lui ne répondait pas aux nombreuses questions que je lui posait. J'était dans le brouillard. Dans brouillard total.

Je mis mes idées au Clair. Ou était je exactement ? Comment avais-je atteris ici ?
Lorsque je les rouvris j'avais l'impression que plusieurs personnes étaient présentes autour de moi, j'essayais de distinguer leurs paroles, mais impossible. Tout était flou. Trop flou.

- Camelia ?

Camelia ? Je m'appelle Camelia ?ah oui si, c'est bon sa me revient..

-hmmm?
-tu m'entend ?
-Oui..
-comment tu te sens ?
-ma tête ..

C'est tout ce que je réussis à articuler avant de refermer les yeux.
Quelques minutes plus tard lorsque je me réveilla j'essayais de reprendre mes esprits.
Je voyais toujours un tas de gens s'afferer devant moi.
Quelqu'un s'avanca, cette fois-ci c'était une femme.

-bonjour Camélia,ça va mieux ?

-euh.. Oui..

- sais-tu où te trouve ?

-non..

-tu est à l'hôpital.

Ah d'accord, je suis a l'hôpital, ce qui explique les draps blanc ..
Mais..

-a l'hôpital ? Qu'est ce que je fais à l'hôpital ?

-tu as eu un accident..

A peine avait-elle prononcer le mot accident, tout me revenu.

Papa, maman, elisa, la fête,la musique, l'engueulade,la route, les cris... tout.

Mon coeur se mit à battre. Les larmes me montrèrent aux joues.
J'avais une impression désagréable, j'avais qu'une seule envie : m'enfouir deux miles pieds sous terres.
La femme me regardait d'un air désoler. Mon cerveau ne voulait pas comprendre. Mais inconsciemment je ne sais pas pourquoi je savais qu'elle était la raison de son comportement ,pas seulement parce que j'avais eu un accident. Non, la vérité était bien pire.

C'est à ce moment là que j'ai poser la question.

- Et.. ma famille ? Où sont-ils ? Où sont-ils

- Camélia .. calme toi ..

Pardon ? Que Je me calme ?

- où  sont-ils ?

-tes parents sont décédés sur le coup et ta soeur à succomber à ses blessures il y a 4 jours.

Je n'était pas sûr d'avoir bien entendue. Voyant mon regard interrogateur, l'infirmière répondit a ma question.

- tu est dans le coma depuis 6 jours. l'accident est arrivé samedi dernier. Je suis désolée ..

Pendant une seconde mon coeur s'est arrêter de battre.

Alors c'est tout ? Un petit "je suis désoler" et cest bon ? On s'en débarrasse ?
Est-ce qu'elle se rend vraiment compte ?
Je me mis à pleurer. A pleurer toutes les larmes de mon corp.
J'avais envie de me dire que tout cela n'est qu'un mauvais rêve.
Ce n'est pas possible. Il y a forcément une erreur.
Elisa n'a m'aurait jamais laisser toute seule. Elle me protège. Elle me protégeait.

J'avais envie de me lever, de menfuir, de courir jusqu'à n'en plus pouvoir, de crier, de hurler.
J'en voulait à la terre entière, mais surtout à moi-même.

Quelques heures plus tard, après m'être vidée de ma réserve d'eau un visage familier entra dans ma chambre. Sara.
Je remarquai a ses yeux rouges qu'elle avait pleurer autant, voir plus longtemps que moi.

Elle s'approcha et me pris dans ses bras sans un mot.

Nous restons un certain temps comme cela. Son odeur familière m'apaisa me rappelant que je ne suis pas tout a fait seule.

- comment tu te sens ?
- bof ..j'ai mal à la jambe
-je t'aime
-moi aussi

Je ne savais pas quoi dire, tous cela me semblait tellement irréel, j'avais l'impression d'être dans un de ses films pathétiques que l'on regardent l'après midi pour s'endormir.

Sauf que la Je n'était ni dans un cauchemar, ni un film, mais bien dans la réalité et il allait falloir que je l'affronte.

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