Il se réveillait toujours dans cette baignoire, ouvrait la porte et trouvait toujours ce couloir et ces escaliers. Mais autour de ces éléments, le reste changeait. Il ne savait pas où il était. Mais il voulait sortir de cet enfer à tout prix. Il cou...
Quand il ouvrit les yeux, il n'était pas dans la baignoire. Il n'y avait même pas de baignoire. Mais il retrouva sa mémoire enfuie dans les ténèbres de son esprit. Il resta allongé un long moment sur le sol froid de la cave. Ses membres étaient lourds, et sa tête l'était davantage.
« Il n'y a pas d'issue, tu es l'issue. »
Il se releva, il entendit le craquement des os de rats sous ses pieds. C'était son dernier plat. Une chaîne en acier attachait son cou au mur. Il regarda autour de lui et vit des os humain sur le sol. C'était les restes de sa mère qu'il avait vu se décomposer à coté de lui. Il inspira fortement, l'odeur de putréfaction remplit ses poumons. C'était l'odeur de sa mère. Il entendit un bruit s'approcher de la porte. Il prit un os, le serra fermement dans sa main et prétendit être inconscient. Son cœur palpitait en entendait les pas lourds descendre les marches de l'escalier. Des mains froides serrèrent une corde autour de ses chevilles. Elles se rapprochèrent de son cou et enlevèrent la chaîne. Et d'un mouvement rapide et brutal, il attaqua son beau-père et le heurta avec l'os sur la tête. Celui-ci recula et tomba en arrière, inconscient. Profitant de son évanouissement, il arracha la corde et se libéra. Puis attacha le beau-père avec les chaines et la corde, et le battit avec l'os jusqu'à ce qu'il vit son sang couvrir le mur derrière lui sous les faibles rayons lumineux arrivant des fissures de la porte. Il l'étrangla ensuite en se servant de l'os et le regarda suffoquer. Quand il sentit son souffle s'arrêter, une satisfaction étrange l'envahit. Mais ce n'était pas suffisant. Il ouvrit la boite à outils que le beau-père avait ramenée, sortit un couteau et commença à le mutiler, à découper ses doigts et sa chaire. Il éventra le cadavre et sortit ses organes. Chaque geste lui procurait un plaisir et une satisfaction indescriptibles. Il se mit à dévorer le cœur, le foie. Il arracha les yeux et les écrasa sous ses pieds. Il enfonça le couteau dans les oreilles du cadavre et coupa sa langue. Quand il se réveilla de sa jouissance, il se dirigea vers la porte de la cave, escaladant prudemment et lentement les marches, le couteau à la main. Dans la chambre à coucher, il trouva une femme qu'il agressa, cognant violemment sa tête jusqu'à ce qu'elle perdit conscience. Il la traîna par les cheveux vers la salle de bain, remplit la baignoire et la noya. La maison était alors devenue vide. Il regarda par la fenêtre. Il faisait nuit. Il trouva des vêtements et un sac qu'il remplit de nourriture du frigo et des restes de sa mère. Il s'équipa du couteau et se dirigea vers la porte de la maison. Il l'ouvrit, les rues étaient sombres et silencieuses. Il fit son premier pas dehors et disparut dans l'obscurité.
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