Quand le bourreau tombe amoureux de sa victime

Chapitre 12 :

POV Naruto.
C'est la rentrée, je suis assis à ma place, regardant Hyuga se frotter le cul à cause de la punaise que j'ai gentiment posé sur sa chaise.

« Hey Naruto !

- Salut Sasuke.

- Pourquoi tu souris comme ça ? T'as encore fait un sale coup à Hyuga toi ! »

Je ne répond pas et me lève pour me mettre accroupi devant le bureau de Hyuga.

« Ça fait mal ? Demandais-je.

- Non non ça fait du bien !

- Hyuga, ne prends pas ce ton avec moi.

- .....

- Naruto ! Arrête de l'embêter ! Hurle Kiba en rentrant.

- Je fais ce que je veux.

- Pauvre con !

- Tu veux te battre ?!

- Arrêtez !! Cria Hyuga.

- Tsss. Dis-je en retournant à ma place.

- Waah, t'as réussi à le dresser ou quoi ? Dit cet enculé.

- Uzumaki n'est pas un animal ! »

J'écarquille les yeux. Depuis quand elle prend ma défense ?

« Tu le défend maintenant ?

- Tu vas trop loin, c'est tout.

- Je m'excuse, Naruto ! »

Je ne répond pas et me met à parler avec Sasuke.

Le prof rentre dans la salle et se met devant son pupitre.

« À la fin de la semaine, on va à la piscine, prévoyez un maillot de pain et des serviettes.

- Vous êtes sérieux ? Wesh on est en terminale et vous voulez nous faire aller à la piscine ? Rétorquais-je.

- Silence ! C'est un test et ça compte pour le bac !

- Dîtes le plus tôt alors !

- Ça suffit Uzumaki !

- Vraiment ? Dis-je en le regardant dans les yeux.

- Vous pouvez rentrer chez vous, les cours sont terminés.

- Tsss. Dis-je en rangeant mes affaires. »

On sort de la classe et les élèves partent à pieds ou d'autres comme moi et Hyuga attendent le bus. On a un écouteur chacun et on écoute de la musique sur son portable. Le bus arrive, on rentre et je me mets contre la fenêtre, lui foutant la mort. Quelques minutes plus tard, je sens qu'elle met sa tête sur mon épaule, endormie. C'est dangereux de s'endormir comme ça mais bon, je vais faire une exception. On arrive à mon arrêt mais je n'ai pas envie de descendre en plus, elle dort encore et personne ne m'attend à la maison. On arrive au terminus. Je la réveille en la secouant. Elle se frotte les yeux et me regarde.

« On est où ?

- Au terminus.

- Hein ? Mais tu as loupé ton arrêt !

- À qui la faute ?

- Pardon ?! T'aurais dû me laisser la place contre la fenêtre !

- Hyuga, pas ce ton avec moi.

- .....

- Dîtes les jeunes, faudrait penser à descendre. Prévient le chauffeur.

- Excusez nous ! Au revoir. Dit doucement Hyuga.