Journal d'une Alien en détresse.

OS n°4 : "Réalité." (suite OS n°3)

Je me réveille en sursaut, trempée de la tête aux pieds. Cela fait maintenant un mois que je fais ce rêve, enfin ce cauchemar. Depuis que je sais que je vais le rencontrer, je n'arrête pas de le faire, et je n'arrive plus à savoir entre la réalité et l'imagination. Non c'est pas du tout un rêve, si malheureusement mon angoisse se fait, ça sera le plus grand drame de tout ma vie, et je pense que je ferai comme dans ce cauchemar, je partirai. Je ne vous cache pas que j'ai extrêmement peur, c'est le grand jour, là où tout mon destin se joue. Je me lève sans trop d'espoir. Je regarde l'heure sur mon portable, il est 7h30 et les portes ouvrent, pour les personnes ayant un billet spécial comme le mien, à 8h35. J'ai le temps, je suis à deux minutes à pieds de l'endroit, cet endroit que je redoute le plus. Je me dirige vers ma petite salle de bain, me lave et je ressors, maquillée et coiffée. Je mets une serviette pour cacher mon corps tatouée même si je suis toute seule chez moi. Je m'habille d'une robe noire en cuir avec des clous punk dorés sur les épaules, moulant mon buste et se finissant comme les robes de princesse, bien gonflée et s'arrêtant aux niveaux des genoux. Pour marquer ma taille, je mets une grosse ceinture imitation or. Cette robe m'a toujours porté bonheur. C'est un jour spécial, il fallait que je la sorte. Je prends, ensuite, cette pochette maudite avec tous mes dessins dedans, mets de jolis talons et sors de chez moi. Et oui,je n'ai pas oublié de prendre mon billet magique. Pour me détendre sur la route, je me mets à chantonner une chanson de Maître Panda que j'adore et qui me donne la pêche, et vu que je suis de bonne humeur, je vous la partage, c'est cadeau : {c.f Vidéo}

« Quand j'arrive dans le club en V.I.P,

Je suis admis,

Les femmes sont toutes folles de mon beau kigurumi,

Je claque mes billes pour arriver à les soûler,

Mais j'avais 20 euros et j'ai dû payer 3 entrées.

J'ai commandé un verre d'eau,

Mais personne vient me parler,

Je suis seul, je suis sobre,j'ai très envie d'me tuer,

T'es un panda !

Reprends toi !

Ta race est en danger !

Lève les bras, dragues moi ça, et surtout n'oublies pas ...

Fais la danse du PAN !

Fais la danse du DA !

Vas y danse, va y danse, va y danse Panda !

Fais la danse du PAN !

Fais la danse du DA !

Vas y danse, va y danse, va y danse Panda !

Fais la danse du PAN !

Fais la danse du DA !

Vas y danse, va y danse, va y danse Panda !

Fais la danse du PAN !

Fais la danse du DA !

Vas y danse, va y danse, va y danse Panda ! »

WOOUUHOOUU ! Ça fait du bien ! Je me rends compte que je danse, comme une Gogolle, dans la rue ! Personne à l'horizon, je reprends ma route. J'arrive,trop vite à mon goût, devant ce bâtiment. Il n'y a que quelques personnes. Ouf ! Une chose qui me faisait stresser parti !Il est 8h30, et j'ai peur ! Je prends mon téléphone envoie un dernier message à mon meilleur ami, lui disant que je l'aime(amicalement hein ! J'aime amoureusement quelqu'un d'autre,qu'on soit bien d'accord !) et qu'il me souhaite bonne chance.Il ne me répondra pas, il est déjà en cours, il le verra quand tout sera terminé et peu être que je serai ... TOUT IRA BIEN, il le faut ! Bref en pensant à tout ça, je me rends compte que des gens font déjà la queue pour 10h00, l'heure normale d'ouverture.Dans quelques secondes, les privilégiés, dont moi, vont rentrer.C'est les secondes les plus longues de ma vie. Je sais déjà que les autres personnes iront dans les autres stands. Je serai la seule et temps mieux ! Vous allez me dire : Mais il ne sera pas là,c'est pas l'heure où il y a tous les gens ? Il prépare le stand, je me suis renseigner sur cette partie. Et aussi vous allez me demander : Mais qui te fait tant stresser et angoisser ? Et qui en plus tu vas voir aujourd'hui ? Ma réponse : Mon idole, juste mon idole. Je sors de mes pensées quand je vois les portes s'ouvrir, je rentre dans les premiers, je connais par cœur cette endroit, ce n'est pas la première fois que je viens ici. Je m'avance vers ce stand, ... il est tout seul et il prépare bien l'endroit, tout ce passe comme je le voulais. Je prends une grande bouffée d'air et me décide enfin à l'approcher. Je monte les petites marches devant leurs tables et me présente devant lui. Mon cœur va lâcher, il n'a jamais autant battu! Mince, il ne m'a pas remarquée, je décide d'y aller franchement.