Saphira Tome 1

Prologue

Prologue

Je cours de toute mes forces. Je saute par-dessus des troncs d’arbres à une vitesse inimaginable. Je jette un coup d’œil derrière moi : ils me poursuivent toujours! Ils ne me lâcheront donc jamais! Je contourne un rocher juste à temps pour éviter un filet et bifurque dans un sentier. Pourquoi des personnes me poursuivent? Je n’ai rien fait de mal pourtant. Pourquoi est-ce que je ne suis pas restée avec grand-papa? Il m’avait pourtant prévenue que je courais un danger à partir de la maison toute seule! Des cris retentissent derrière moi. J’accélère l’allure. Je fais des zigs zags dans tous les sens pour ne pas être une cible facile.

J’arrive en face d’un rocher après plusieurs minutes de course effréné. Il est trop haut pour que je puisse l'escalader. Je suis prise au piège. Je me retourne prête à me défendre. Deux hommes, ou je devrais plutôt dire des créatures, car ils n’ont rien d’humain, bondissent hors des buissons. Ils sont vraiment hideuses avec leur capuchon qui cache leur yeux par de la pénombre. Leur machoire est parsemé de boutons et une sorte de bave coule du coin de leur bouche. Leur long manteau complètement noir cache tout leur corps excepté les mains, elles aussi boutonnée avec les veines bleuies bien en évidence.

-T’es prise ma jolie, inutile de te débattre, dit l'une d'elles de sa voix gurugale.

Les deux créatures s’avancent lentement tandis que je recule. Je sens bientôt le mur froid du rocher dans mon dos. Je ne peux rien faire. Cette fois, je suis cuite. Soudain, un éclair jailli de nulle part et touche un de mes agresseurs. Trois hommes engagent un combat avec les deux créatures. D'où sortent-ils? Ce n’est pas grave, je n'ai pas à le savoir. Je me faufile et reprend ma course pendant que tout le monde est occupé. J’espère avoir été assez discrète.

-Trouvez la fille, mais ne lui faites pas de mal, je la veux vivante!, dit l'un des hommes d’une voix calme, mais ferme.

Zut! J'ai parler trop vite! Je recommence mes zigs zags.  Mauvaise méthode! Je n'aperçois pas les racines à mes pieds et tombe à plat ventre. Les hommes arrivent et se place autour de moi. Je n'ai le temps que d'apercevoir un des hommes se pencher vers moi que je perds conscience.