Chapitre 14: Inquiétude.

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Deux heures passa.

Alors que je suis entrain de discuter avec ma mère, qui est de retour au Japon, par sms ; j'entends le réveille de Tatsuyuki sonner. Il s'arrête au bout de 2 minutes... Le temps passe et sa porte de chambre reste fermée... C'est bizarre... Je quitte donc mon portable pour aller voir si tout va bien... Je frappe et je rentre, sans sa permission dans celle-ci. En me voyant, il s'assoit. Il est très pâle...

« Hé, ca ne va pas ? » dis-je en me dirigeant vers lui.

« J'ai mal à la tête, des vertiges et des nausées...» répond-il d'une petite voix presque inaudible.

Je m'installe sur son lit, à coté de lui. Je pose ma main sur son front bouillant, puis sur ses joues chaudes et écarlates. Il ferme les yeux au contact avec elle.

Je constate qu'il a de la fièvre...

« Tu vas rester à la maison aujourd'hui » déclare-je.

« Non, je dois aller travailler !» rétorque-t'il, en commençant à bouger.

« Tu reste là ! » crie-je, en appuyant fortement sur son épaule, pour l'empêcher de se mettre debout.

Il est complètement inconscient... Je n'ai pas envi qu'il lui arrive quelque chose...

« Tu es malade, crétin ! » reprend-je.

Il me fixe avec ses yeux de chat puis il se couche:

« Mais faut que je serve les gens ... En plus, à 16 heures, on ferme le restaurant pour faire le nettoyage complet ainsi que des petits travaux. Ils ont besoin de moi pour ca, je suis le plus apte à le faire et le plus jeune... »

Il peut me dire tous ce qu'il veut, je ne le laisserai pas sortir...

Je réfléchis à une solution ...

« J'irai à 16 heures !» déclare-je

Il me regarde en rétorquant : « Mais non... »

Je le coupe : « C'est décidé ! Maintenant il faut que tu te repose» dis-je en ébouriffant ses cheveux blonds, ce qui le fait rougir.

Je pense qu'il a une insolation, il faut donc que je fasse attention à lui...

Je me lève pour aller chercher tous ce qu'il faut pour qu'il aille mieux dans la salle de bain. Mais soudain j'entends Tatsuyuki courir. Je scrute le couloir et je le vois aller aux toilettes. Inquiet, je le rejoins très vite.

Il est entrain de vomir... Je m'approche de lui pour lui soulever les cheveux.

Après avoir fini, il s'assoit. Je m'agenouille près de lui, je prends un morceau de papier toilette pour essuyer sa bouche.

« Par...Pardon, j'ai honte Shiki... » Chuchote-t'il, en baissant la tête.

« C'est rien ! Ne t'inquiète pas. » Répond-je.

Je constate qu'il tremble énormément... Son état me fait stresser... Il désire se brosser les dents... Je l'aide à se lever et je l'emmène dans la salle de bain.

Après qu'il s'est nettoyé la bouche, je prends sa température avec son thermomètre auriculaire (prise de température dans l'oreille). Celui-ci affiche 39.2 de fièvre. Il faut faire baisser cette fièvre...

« Tu vas prendre une douche froide, ca va te faire du bien. » dis-je.

« Non ! Je n'aime pas ca ! » Crie t'il affolé, en se levant pour quitter la pièce.

Quel capricieux ! Je pourrais m'arracher tous les cheveux avec lui.

Je le rattrape par le poignet :

« Si t'accepte, je viens avec toi, okay ? »

Il me regarde en rougissant et revient vers moi :

« Okay, mais alors, laisse moi garder mon débardeur et mon caleçon pour pas que mon muscle se mette au garde à vous. »

C'est vraiment qu'un sale pervers ce mec ! Même malade, il pense à ca ! De toute manière j'aurai gardé mes vêtements !

« Okay !» Dis-je en enlevant mon jean.

Il s'assoit sur le tabouret pour faire de même. Le pauvre, il ne tient presque pas debout.

Je garde les mêmes vêtements que lui. Je rentre dans la baignoire et je l'aide à me rejoindre. Je m'assois ensuite derrière lui, en laissant de l'espace entre nous.

Je règle la température de l'eau, car il ne faut pas quelle soit trop froide non plus. Puis, je la fais couler tous doucement sur lui pour éviter le choc thermique. Après quelques instants, je mouille aussi ses cheveux.

« Ca va elle n'est pas trop froide ? » Demande-je.

« Non » murmure t'il.

« Tu veux que je te lave les cheveux, tant que j'y suis ? » dis-je.

« Oui, s'il te plait » répond-t'il d'une petite voix.

Je lui donne la pomme de douche afin de shampooiner ses cheveux. En faisant cela, je remarque qu'il a un coup de soleil sur la nuque ... Mon diagnostic d'insolation est juste alors...Ses cheveux son si fins, ca change des miens qui sont très épais. Ils sont aussi très soyeux... Malgré la froideur de l'eau, je sens mes joues se réchauffer... Alors que je suis entrain de contempler ses cheveux, Tatsuyuki dirige le jet d'eau vers moi, pour m'arroser le visage.

« Hé, arrête ! » hurle-je.

Je reprends le tuyau pour finir mon travail .

Après s'être rincé, nous sortons de la baignoire. Nous enfilons chacun un peignoir. J'attrape ensuite une longue serviette sèche afin d'essuyer ses cheveux. Il m'observe avec des yeux mi-clos et attendrissants. C'est le regard qu'on adresse à une personne qu'on aime. C'est la manière dont je regardais Maeko...Je baisse la tête, gêné. Et encore une fois les battements de mon cœur s'accélèrent ...Il prend délicatement ma tête entre ses mains. Surpris, je me redresse. Il commence à caresser avec son pouce le lobe de mon oreille droite. Des papillons envahissent mon ventre. C'est un endroit érogène chez moi, sa me chatouille...Je tourne la tête pour qu'il comprenne qu'il doit arrêter, c'est donc ce qu'il fait. Mon cœur bat si fort...

Il se penche vers moi, et il me susurre :

« Tu es tellement beau Shiki »

Je lâche la serviette et je sors, intimidé, de la salle de bain:

« Tu trouveras des vêtements sur le sèche linge, habille toi! »

Je suis si gêné, je pose ma main sur mon visage...Mes joues me brulent...

Je pars dans sa chambre pour me changer. Puis après avoir fini, je le laisse rentrer. Il se pose sur le lit. Je lui ramène beaucoup d'eau pour le réhydrater et un doliprane. Alors que je suis assis près de lui, il met sa main dans mon cou pour remettre correctement le col de ma chemise... Je suis mal à l'aise, j'ai chaud...

Ensuite, il se couche :

«Ma sœur va m'emmener chez le médecin à 17 heures, alors ne t'inquiète pas Shiki »

Comment sait-il que je me fais du souci? Il lit toujours en moi...

« Tu me réveille quand tu t'en vas, s'il te plait ? » reprend t'il.

« Oui » répond-je, en caressant ses cheveux.

Je me penche vers lui pour déposer un baiser sur son front. Ses joues deviennent rouges ... Je ne sais pas ce qu'il m'a prit de faire ca... Je suis toujours perturbé quand je suis à coté de lui, pourquoi ?

Après qu'il se soit endormi, je quitte la pièce pour retrouver mon portable. Je lis le dernier message reçu:

« Tu peux rentrer à Tokyo maintenant ! Ta sœur et ton frère, attendent ton retour avec impatience».



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