~My Lovely Kiss~

CHAPITRE 1 : Jung Taekwoon

Comme toujours, Taekwoon sortait de son café préféré ! La musique dans les oreilles et le regard perdu dans le vague néant de l'univers. Il souffla un peu sur son café encore bouillant.

-Rien de tel que le goût du café le matin pour bien débuter la journée ! -se dit-il à lui même.

Taekwoon est d'un naturel calme. Il est très discret, même dans sa façon se s'habiller :Noir de là tête aux pieds avec de temps en temps une touche de couleur sur le pantalon ou le pull, le plus souvent du blanc pour rappeler l'innocence et la pureté. Il a les cheveux noirs aussi, des lèvres fines qui laissaient rarement passer les sourires. Seuls les enfants et les animaux ont ce privilège.

Il se dirigea vers ce parc où un homme seul, s'assoit tout les jours pour regarder le ciel.Tout les jours, il vient ici pour observer les nuages. De temps en temps, l'homme se lève et se pose sur une des balançoires qui pend au portique. Il ne se balance pas, il plonge son regard sur ce qui l'entoure. L'après midi, il vient pour donner des restes de pain aux pigeons. Pendant que Taekwoon lui, regarde les enfants jouer, se remémorant le temps où il allait lui aussi jouer ici. Un ballon sous le bras, il s'en allait jouer tout seul.

//FLASHBACK\\

-Taekwoon ? -appela la mère du petit brun. Va jouer avec les autres !

-... - l'enfant resta silencieux.

-Pourquoi est-tu aussi peu expressif ?

-...Je suis timide. J'ai peur que ce que je dise soit inintéressant et que les autres se moquent.

-Taekwoon mon cheri, tu est un petit garçon très intelligent, personne ne se moquera de toi si tu parles !

-...

-Va voir ce garçon là bas ! Il à l'air seul lui aussi !

-... -un petit garçon à peu près du même age que lui s'était assit sur la balançoire, les yeux fixés dans le vide.

//FIN FLASHBACK\\

Un chien sortit Taekwoon de ses pensées. Il renifla les chaussures du brun qui se pencha pour le caresser. Le chien s'en alla retrouver son maître et le brun tourna le regard pour voir si l'homme était toujours là. Il ne vit personne ni sur la planche mouvante ni sur le banc. Alors il se leva et vida d'une traite le peu de café qui restait dans le gobelet. Il marcha longtemps le long du trottoir. Devant une maison aux volets fermés il s'arrêta et après un long soupir, il entra dans la maison qui semblait vide.

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