mariage forcé (partie 1)

le plan de Narcissa Malfoy

*point de vue de narcissa*

La musique retentit dans la chapelle. Astoria apparait à la porte et s'avance dans l'allée centrale. Elle est rayonnante de bonheur dans sa robe vert sombre et blanche. Elle cherche Drago du regard. Je l'imite.

Narcissa où est ton fils ? me demande mon mari.

Bizarrement quand il ne fait pas bien les choses, c'est mon fils...

Il est censé être en train d'avancer dans l'allée avec elle maintenant. Il devait la rejoindre devant l'autel. Il a peut être un imprévu, attendons un peu...

Lucius marmonna des paroles inintelligibles et se cala dans le dossier de sa chaise en bois. Astoria est maintenant devant l'autel avec le prêtre, son regard perdu croise le mien, cherchant des réponses. Malheureusement je ne peux pas lui en apporter... Que fait il ? Je me repasse le fil des évènements récents, la dernière fois que je l'ai vu c'était dans sa chambre en train de se changer, prêt à épouser la jeune Greengrass. Tout avait l'air normal, aucun signe annonçant ce qui allait bientot devenir une évidence. Astoria triture nerveusement son bouquet, essayant tant bien que mal de garder son assurance et son masque de bonheur. Lucius s'impatiente, il remue un peu sur sa chaise. Des murmures s'élèvent dans la salle. Ils sont de plus en plus nombreux, de plus en plus bruyants. Il faut bien admettre que le temps commence à se faire long. Quand soudain une chouette entre dans la chapelle et fonce vers une Astoria complètement paniquée. Elle lâche une lettre et ressort aussi vite qu'elle est venue. La jeune fille ouvre l'enveloppe et lit la lettre. Au fur et à mesure de sa lecture son visage se décompose et quelques larmes roulent sur ses joues. Sa mère se lève alors imposant le silence à tout le monde d'un seul de ses regards noirs, et rejoint sa fille qui commence à sangloter.

Astoria ? Qu'y a-t-il ?

Il... Il... Il m'a planté devant l'autel ! IL M'A PLANTE DEVANT L'AUTEL ! Elle se déchaine soudainement et commence à hurler, tout en se dirigeant vers la sortie. Elle arrache son voile, jette ses fleurs. IL ME PLANTE DEVANT L'AUTEL COMME UNE MOINS QUE RIEN ! JE VAIS LE TROUVER ET LUI MONTRER CE QUE C'EST QUE D'HUMILIER ASTORIA GREENGRASS !

Elle sort en claquant la porte de la chapelle. Les murmures s'élèvent à nouveau. Je suis abasourdie. Lucius se lève ramasser la lettre qu'Astoria à jetter dans sa fuite et commence à la lire. Puis revenant vers moi, il gronde :

Narcissa ! On s'en va ! Si tu ne l'avais pas tant chouchouté on en serait pas là ! Tout est encore de ta faute.

*deux jours plus tôt, point de vue de Drago*

Bonjour mon chéri ! Viens entre, je t'attendais.

Ma mère me serre dans ses bras et me laisse passer. Il est trois heures du matin. J'ai volé en balai jusqu'à sortir de Poudlard et j'ai ensuite transplanné jusque devant la propriété malfoy où ma mère m'avait donné rendez vous. Nous remontons l'allée de gravillons jusqu'à la bifurcation qui donne accès au petit cabanon de ma mère. Dans le jardin de la propriété, ma mère avait fait aménager un petit cabanon en pierre pour pouvoir s'éloigner de mon père. Bien loin de la grande maison de mon enfance, son cabanon est un véritable havre de paix. Un grand feu dans la cheminée égaye la pièce, un énorme tapis rouge, épais et moelleux trône au centre de la pièce. Les murs sont couverts d'étagères pleines de livres de magie, de romans et d'albums photos. Elle m'invite à m'asseoir sur le grand sofa noir face à la cheminée pendant qu'elle sors une grande malle d'une trappe secrète sous le tapis. Ma mère a toujours été adepte des trappes secrètes et cachètes magiques. Elle la pose sur la table basse et l'ouvre.

J'ai tout planifié Drago. De A à Z, les moindres détails sont prêt, il ne nous reste plus qu'à mettre mon plan à exécution. Elle sort une grande chemise à rabats pleine à craquer. Les papiers sont ici, les plans, les contrats, toute la paperasse est là. Tu utiliseras un compte que j'ai créer sous un faux nom depuis des années au cas où, c'est maintenant le moment qu'il serve à quelque chose. Tout est prêt.