Nous sommes les démons de notre vie,
Errant dans les méandres de la nuit.
Face à Satan, nous sommes soumis.
Même le doux souffle séraphin,
Ne peut purifier nos cœurs de diablotin.
Une légère bouffée infernal
Suffit pour éveiller ce fou, cet animal,
Qui répandra sur terre son immondice mal,
Versera sur les tombes ses sanglantes larmes,
Dévorera la vertu de ces innocents sans armes,
Et trinquera avec joie sur le malheur de ces pauvres âmes.
Les rares preux rongés par le désespoir,
Indécis, refuseront de conter l'histoire
De ce monde plongé dans l'obscurité
D'une éternité vouée aux damnés.
©
