9. Lil'hurricane

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La boule qui m'étreint le ventre me donne des nausées. Toute la nuit, j'ai dû supportée cette douleur. Un juste retournement des choses après tout ce que j'ai pu dire à Jared. Je me sens comme une moins que rien. J'ai l'impression que je suis vide comme si mon âme avait était aspirée.  Je serai bien rester sous ma couette aujourd'hui pour continuer à m'apitoyer sur moi-même, malheureusement Riley arrive d'une minute à l'autre.  

Il a tenter de me contacter toute la soirée mais je ne pouvais lui répondre. J'était incapable de parler à qui que ce soit. Ma mère à essayer en vain de me faire parler, de me faire lui expliquer pourquoi j'était dans un tel état mais il m'était impossible de verbalisée ce que je ressentais. Elle savait que quelques choses s'était passer avec Jared car je me souviens avoir entendu son prénom dans sa bouche mais je ne saurais dire ce qu'elle m'a dit. Mon corps et mon esprit étant en vieille depuis cette dispute. Je sait qu'elle c'est beaucoup inquiétée pour moi cette nuit. C'est pourquoi elle est avec moi sur le porche à attendre Riley. Elle ne dit rien, ne me regarde même pas. Elle se contente de tenir ma main dans la sienne. Sa présence et ce simple geste me réconforte et je sait qu'il en est de même pour elle.

Le soleil commence à chauffer mes jambes lorsqu'une voiture vrombit au loin. La voiture de Riley fait son apparition quelques secondes après. Il se gare devant le portail et sort du véhicule. Ma mère et moi, nous levons dans le même élan. J'attrape mon sac posé à mes pieds et me redresse. Ma mère me fixe, les yeux remplit d'inquiétude. Elle place ses mains en coupole autour de mon visage.

- Si tu as le moindre problème, appelle moi Chérie. Je viendrais te chercher. Sur ces quelques mots, elle m'embrasse sur la tempe et me laisse partir.

En descendant les marches, je prend une grande inspiration pour me donner du courage. Il faut que je me reprenne. Du moins, le temps des cours. Je ne veut pas avoir à expliquer pourquoi je n'arrive pas à sourire, pourquoi la "Amber souriante et toujours de bonne humeur" est morte dans un coin de ma tête depuis hier soir.

En approchant de la voiture de Riley, je tente d'esquisser un sourire mais vu l'expression qu'il me lance, je pense que s'est raté. Je fais le tour de sa voiture en la regardant de plus près. S'est une belle voiture. Une sportive, comme son propriétaire. 

- Tout va bien, Amber? me demande-t-il soucieux, en serrant ma main dans la sienne. Le contact de sa main ne provoque rien en moi. Pas même un léger frisson. C'est étrange comme d'un jour à l'autre, les choses peuvent changer. Hier, la chaleur de son corps me couper le souffle et aujourd'hui, s'est comme si mon corps était anesthésier, couper du monde extérieure. 

- Oui. dis-je brièvement. J'ai aider ma mère durant une intervention, hier. Je suis encore secouée mais tout va bien. Voilà mon excuse pour la journée. Ce n'est pas mentir puisque c'est ce qu'il s'est réellement passer. Je vais m'en tenir à ça.

- Une intervention? s'alarme-t-il.

- Elle est vétérinaire.

Il parait soulagé. Il m'embrasse sur la joue chastement et me fait signe de monter en voiture. Je retourne côté passager et m'engouffre dans l'habitacle. Riley me jette un dernier coup d'œil et mets le contact. Je ne le regarde pas en retour, je me contente de fixer le paysage. La voiture avance enfin et je sent l'angoisse montée petit à petit à l'idée de quitter mon cocon et de faire face au monde. Ma maison fait place à la clôture des Phelps. Je repense à la dispute d'hier soir. Je nous revois devant le portail et mon angoisse laisse place à la tristesse.

Nous avançons jusqu'à l'endroit où j'ai perdue Jared et sans trop y croire je m'avance sur mon fauteuil. Une silhouette se dessine et après avoir cligner des yeux plusieurs fois pour être sûr que mon esprit ne me joue pas un tour, je le vois. Il est au portail, tapant dessus avec un marteau. Quand il entend la voiture approcher il se relève et regarde inconsciemment la voiture. Quand ses yeux croisent les miens, je perçois un léger recule de sa part. Tandis que mon souffle, à moi, se coupe. Ses traits se durcissent en voyant qu'un garçon et venu me chercher. Je voudrais détourner le regard mais je n'y arrive pas. Je suis fasciner par les marques qui creusent sont visages, pourtant si parfait. 

Cowboy's SecretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant