Le choix

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C'était le mois de décembre et les premiers flocons commençaient à peine à toucher le sol. Les dernières feuilles des arbres se cramponnaient vivement au branches avant de s'envoler par un vent glacial. Dans ma chambre, je regardais dehors en essayant de voir plus loin que l'horizon à la recherche d'une autre voiture.

-Dring! Rendez-vous dans dix minutes dans la salle d'accueil mesdemoiselles!

Cette cloche... J'en avais plus que marre de l'entendre... Elle ne fait que me rappeler que mes parents devait tellement me détester pour m'envoyer dans un endroit pareil. Décourager que seulement trois voiture était arriver depuis se matin, je me retourna une dernière fois devant mon miroir abîmé par le temps, pour voir si ma robe étais toujours aussi belle puis pris ma valise, prête à descendre. Avant de fermer ma porte je jeta un dernier coup d'œil à ma chambre. Cette chambre dans laquelle j'avais grandi. Celle où j'avait apprit à marcher, à parler, à lire, à écrire! Mon regard devint soudain nostalgique à l'idée que cela serait sûrement la dernière fois que je verrais cette pièce. Cette pièce aux mur gris pâle et à au placard trop grand pour tout mes vêtements. Cette pièce avec qui je passait des heures complètes à jouer avec ma meilleure amie Sarah. Ou du moins mon ancienne meilleure amie... Elle est partie le mois dernier avec une famille exceptionnelle, elle aurait pu être la mienne, mais elle n'a pas voulu de moi. Ce moment de tristesse  fu brève car je me rappela qu'à chaque mois je me disais que je partirai mais à chaque mois cela n'arrivait jamais. Je ferma la porte avec la larme à l'œil et avec le sentiment que si cela continuait, cette orphelinat serait mon cercueil... Une fois rendu dans la salle d'accueil, je pris ma valise et la déposa brusquement dans ce panier en osier que l'on m'avait décerné à ma naissance.

-Anaïs, ne traine pas. Va t'asseoir tout de suite!

Madame Fléchette était la femme la plus méchante que je connaisse après ma mère. Je la détestais tellement! Je pense que ce sentiment  est réciproque vue comment elle me traite... En allant m'assoir sur une chaise le long du mur je regarda une à une les demoiselle qui discutait et qui ne fessait qu'attendre la même chose que moi, une famille. Ces filles était toutes plus belles les unes que les autres. Leurs robe était des explosions de couleurs. Ma robe on me l'avait donner il y a 3 ans de cela. Elle était d'un gris triste avec de la dentelle blanche sur les Manche et au bas de celle-ci, un voile magnifique, blanc casser qui donnais tout le charme à la robe.

-Alors la pauvre toujours là? Tu n'a jamais penser à portée autre chose que cette guénille?!

Ça c'était Marianne, elle venait d'arriver depuis 2 semaine puisque c'est parents étaient morts dans un accident de voiture. Deux semaine et elle avait déjà une armé de requins derrière elle.
Devant une chaise qui sembla libre, je m'assis confortablement au fond du siège et attendit que la cloche sonne avant...

-Dring! Tout le monde debout, le sourire au lèvre et on accueil convenablement nos visiteur mesdemoiselles!

En une fraction de seconde toutes les filles se leva et attendit que les «clients» arrive avant de faire leur «shopping». Lorsque la première clientèle arriva, nous disions tous en cœur «Bonjour et bienvenue à l'orphelinat de Rose-Brige!» cette fois je n'avait pas envie de leur dire bonjour alors durant que toutes les autres avait l'ère de folle à accueillir des gens dans un orphelinat, Madame Fléchette, me regarda avec un regard méprisant qui voulait signifier «Si tu ne part pas ce soir tu aura à faire à moi.» en résumé :«tu aura à faire à moi toute à l'heure» car par pure logique je ne partirait pas d'ici avant longtemps... Je regarda attentivement nos visiteurs, il n'y avait que deux couple cette fois et une mère célibataire qui s'empressa de regarder attentivement chaque enfant avant de faire sa tournée.

-Dring! Bonjour chère futur parent, nous voudrions vous rappeler la procédure avant l'adoption. Vous aurez le droit de vous entretenir avec les fillettes qui vous intéresse. Nous vous remercions encore d'avoir choisit notre établissement afin d'établir votre choix.

Ils avancèrent vers nous et regarda attentivement chacune de nous, certain avançait et demandais les âge de quelques filles puis continuait leurs tournée. D'autre préférait aller parler directement avec l'une de nous. Depuis ma naissance qu'un seul couple est venu me parler, ils avait l'ère gentil mais sans plus...
Un jeune couple qui devait avoir dans la vingtaine s'avança vers moi et se présenta l'un et l'autre.

-Bonjour je m'appelle Alexandre et elle c'est Marie, nous nous demandons comment tu t'appelle?
-Je m'appelle Anaïs.
-Woaw quelle jolie prénom! Disa Marie enthousiasme, et qu'elle âge à-tu, belle enfant?
-13 ans, bientôt 14.
-Jeune femme alors!
-On peut dire ça.

Ils me regardèrent avec des yeux admirateur, le sourire aux lèvres.

-J'ai été enchantée de te connaître Anaïs. Sans être indiscret, tu es ici depuis combien de temps?
-Je ne me rappelle pas de mon arrivée ici, les institutrice m'ont toujours dit que j'étais arrivée vers l'âge de trois mois.
-Trois mois?!

Leurs regard admirateur ce transforma aussitôt en regard surpris par cette nouvelle à la fois choquante et surprenante.
Un malaise froid s'installa et personne ne pris le risque de dire un mot sans empirer les choses...

-En tout les cas, ce fut un honneur de te rencontrer ma belle. Au fait nous somme les Lalonde, dit Alexandre me fessant un clin d'œil.

Ils s'en allèrent et partirent en direction de d'autres jeunes filles beaucoup plus intéressantes. Marie avait de magnifique Cheveux blond onduler qui lui arrivait à la taille, elle portait une robe moulante qui lui allait parfaitement! Alexandre était plutôt beau garçon avec cette coupe de cheveux qui mettait son beau visage en valeur, ses vêtements dans les teintes de bleu et de blanc s'agençait incroyablement bien ensemble.
Plus d'une heure venait de passer et aucune autre personne ne venu me voir.

-Dring! Bonjour, tout nos invités sont demander à l'accueil si ils ont fait un choix. Merci.

Un choix, comme si c'était humain de choisir qui l'on voulait comme enfant et qui on ne voulait pas. Cette phrase me rendait malade à chaque fois que je l'entendait.
Malheureusement l'accueil est de l'autre côté de la salle il serait difficile d'entendre qu'elle serait les choix que nos invités auront entrepris. Par surprise il n'y avait que la dame célibataire qui repartit sur le champ sans adopter un enfant. Sur le vissage de quelle que fille je vis de la déception que cette jeune femme ne les avait pas choisit. Avec stress je me retourna pour voir qui allait adopter une enfant. Le jeune couple était en fil! Ils allait sûrement me choisir! Mais non cela serait impossible qu'ils me choisissent il y a tellement de jeune filles extraordinaires ici... Puis je vis l'autre couple qui semblait beaucoup plus âgé qu'Alexandre et Marie dont leur nom m'étais totalement inconnue, s'en aller vers la sortie en jetants un coup d'œil à toute les filles une à une passant comme message qu'ils espéraient avoir fait le bon choix.
C'était le tour des jeunes amoureux à «passer le commande». Alexandre fit un hochement de tête comme approbation de leur choix puis sortirent à leur tour par la grande porte en bois qui menait dehors.

En montant les escaliers qui menait à la cafétéria tout le monde attendait vivement la cloche et pour la première fois je tendit l'oreille pour entendre l'interphone.

-Dring! Mesdemoiselles, voici le nom des jeunes filles qui nous quitterons ce soir pour rejoindre leur nouvelle maison d'accueil : Annabelle-Marie partira avec M. Et Mme. Guibeudau et Anaïs avec M. Et Mme. Lalonde. Vous nous quitterez après être passer à l'accueil pour récupérer vos affaires. Merci mesdemoiselles.

Anaïs?! J'allais partir avec Alexandre et Marie?! C'était un rêve, je ne pouvait pas partir! Je m'empressa de descendre les escaliers en direction de l'accueil. La joie devenais de plus en plus grande à chaque marche que je descendais. En ouvrant la porte qui menait à l'accueil je m'arrêta quelle que secondes le temp de prendre mon souffle en réfléchissant bien j'ai rarement été aussi heureuse de toute ma vie! Surtout ils étaient un adorable couple. Je poussa la porte puis Marie m'attendais les grands bras ouvert pour m'accueillir dans ses bras. Je couru lui donner un gros câlin puis Alexandre fit de même en nous tenant dans ses bras.

-Anaïs, bienvenue dans la famille Lalonde! Me chuchota Alexandre en me tenait par la taille.
-Merci de tout cœur. Merci

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Merci d'avoir lue mon premier essaie de «L'orphelinat» Désolé si il y à des fautes d'orthographe (ce n'est pas mon point fort😅)

Anaïs (L'orphelinat)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant