Mardi

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~PDV D'ANAÏS~

-Ma chérie c'est moi!
-Laurent? C'est toi?!
-Mais non c'est Alex! Aller debout je veut te parler.
-Papa, il est quelle heure? Di-je encore endormi.
-Bientôt 2h du matin mais là debout sinon on va le manquer!
-De quoi tu parle? Il faut que je dorme, c'est bientôt la fin de l'année alors faut que je soit en forme pour finir mes études. Si je ne dors pas assé je risque de me planter.
-C'est quoi cette excuse bidon?
-Je sais pas...
-Anaïs tu te lève, c'est un ordre. Tu sort de ton lit et tu viens avec moi, c'est pas discutable.
-Ok, ok mais tu peut me dire ce qui ce passe?
-Viens ma belle.

Je me leva puis suivi Alexandre qui marchais en direction du balcon. Puis nous nous asseyons tout les deux sur la rampe qui nous empêchait de tomber. Nous n'avons pas prononcer un mot, nous sommes rester là, à méditer, à regarder dehors, à regarder les dauphins à l'horizon et les vagues s'échouer sur la plage.

-Bella, ce qui t'attend ce n'est pas facile, je suis passer par là moi aussi.
-Tu veut dire quoi par là? Di-je les yeux plongé dans le paysage.
-Tu vas t'engager dans une vie à deux et tu sais que tu ne peut pas faire de faut pas, si tu choisi une personne, il sera trop tard après le "je le veut" finale.
-Justement, je ne suis toujours pas sûr... Comment tu as sue que maman était la bonne pour toi?
-En faite c'est plus compliqué que ce que tu pense. On s'est rencontré 7 jours avant mon couronnement. Pour elle nous ne nous connaissions pas du tout, mais moi... je la connaissais depuis toujours. Je la regardais chaque jour et elle, elle ne savais même pas qu'un certain Alexandre Lalonde étudiait dans son école. Quand elle était malade ou qu'elle ne venait pas en classe, je prenais de ses nouvelles au près de ses amis qui me regardait croche. Si tu lui demande elle te dira que parfois il y avait des fleurs sur son lit. Bien sûr elle pensait toujours que c'était son beau Antoine qui les lui envoyait mais non, c'était moi... Parfois à l'école je lui envoyait des chocolats, des gâteaux, des crèmes, des parfums de hautes gammes mais c'était son copain qui se fessait de plus en plus aimer et moi je les regardais s'aimer encore et encore et tout cela me rendais heureux de la voire joyeuse.

Il avait les yeux plein d'eau et il jouait avec ses mains tremblante J'avais la gorge serré. Je venait de comprendre ce que c'était que d'être véritablement amoureux. Il était fou d'elle depuis si longtemps, j'en devenais triste. Tous ces efforts pour voire la fille qu'il aimait heureuse sans ne rien avoir en échange...

-Elle est au courant que c'était toi?
-Non, Elle persiste à croire que c'était son amoureux mais Elle n'as aucune idée que je suis derrière tout ça.
-Alors tu as été content de frapper sa tête lors du bal pour la rencontrer?
-J'avais prévue de lui parler ce soir là mais, je lui ai malheureusement ou heureusement frapper à la tête à la place.
-Haha mais alors, tu ne savais pas pour...
-Non, je ne savais pas sur le fait que, tu sais, qu'elle ne peut pas faire d'enfant... Mais je l'aimais et je l'aime tellement que j'ai fait tout en mon pouvoir pour que nous puissions avoir un enfant adopté.
-Wow, tu aime vraiment maman.
-Plus que tout au monde.
-Ru sai...
-Chut, regarde!

Je me retourna face à la mer puis regarda le plus beau spectacle du monde. Un lever de soleil, mais pas n'importe le quel. J'en avait vue plein depuis que j'étais arrivé mais jamais un tel. Il avait des couleurs spectaculaires et des jeux de lumière magnifique.

-Bonne fête ma chérie.
-Papa... Je ne sais pas quoi dire c'est... C'est magnifique.
-C'est un lever de soleil qui arrive tout les 123 ans, la dernière personne qui l'as vue était mon arrière, arrière, arrière grand-mère et son mari. Tu as de la chance c'est arrivé le jour de ton anniversaire.
-C'est aujourd'hui?
-Oui, je peut te le confirmer, c'est aujourd'hui que tu es née ma chérie.

Je ne sais pas pourquoi, mais entendre ces quelques mots, me rendît triste. Depuis toute petite jamais je n'avais sue ma vraie date d'anniversaire mais là, je me sentais libre, comme si un poids venait de se libérer de mes épaules.

Anaïs (L'orphelinat)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant