La grande Aventure

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"Chut ! Tu fais du bruit !"
Le garçon se tut.
La fille continua d'avancer en grommelant.
"C'est pas ta faute..."
"Ferme là ducon !!! C'est ma faute ! Je te hais profondément sale... Merde !"

Une ombre se mouvait le long d'un sombre couloir, habillé de noir avec un bonnet noir où était inscrit "j'aime l'e-sport", elle continuait d'avancer doucement, sans bruit. Un garde passa. Elle se tapit encore plus dans l'obscurité qui était maintenant sienne.
"Mais qui a éteint la lumière ?" Grommela le garde, il appuya sur un bouton et la lumière apparut dans le grésillement des néons blanc.
Elle se fit ainsi voir par le garde. Il prit son taser et visa l'intrus qui esquiva le tir dans une roulade mal amortie qui lui causa un grand mal de dos. Elle voulut se relever mais le garde l'empoigna par derrière.
"Qui es tu ?" Dit il d'une vois grave. Elle  fit mine de s'étouffer, le bras du garde se desserra autour du cou de l'ombre mais elle continua et fit semblant de mourrir. Le garde se releva paniquer, il avait apparemment tué quelque-un ! Mais l'ombre se releva précipitamment, éteignit la lumière et partit en courant laissant le garde abasourdi.
L'ombre s'arrêta pour souffler, elle n'était pas Flash quand même. Après dix minutes elle reprit son chemin vers les tours jumelles du dragon.

Cette fois elle marcha.

-Deux heures... Pensa l'ombre en regardant sa montre "totaly spy". Elle continua son chemin jusqu'à une porte en fibre de fer et de varton. Un mélange à l'épreuve de toute magie, de la force et même des clés. Seul le Dieu de la Mort et le Saint patron de la vie pouvait entrer grâce à leur ADN. Elle sourit et sortir de son sac à dos, noir, un petit flacon avec un liquide blanc dedans et un autre avec du sang rose à l'intérieur.
-De la bave de papa... Du sang de l'autre con de tartiflette ailé de merde... Pensa-t-elle en posant les deux liquides sur le décodeur à ADN. Un petit bip retentit puis elle poussa la porte et entra. Un long couloir blanc avec juste une porte de fer et de vairon au bout. Elle refit le même stratagème encore une fois et entra doucement dans une cellule blanche. Il y avait juste un lit blanc sans matelas, sans couverture, sans rien, juste un sommier de métal blanc. Elle entra doucement quand une autre ombre surgit et l'attaqua.
"T'es qui !!!?" Feula un jeune humanoïde chat les oreilles en arrière en montrant les crocs, ses griffes se plantèrent dans les bras de notre l'ombre.
"Je me nomme Nelzëber ! Je suis la fille du Dieu de la Mort et donc l'héritière maudite du trône de fer. Je viens pour discuter d'un arrangement."dit elle. Le chat se calma et lâcha Nelzëber, sans pour autant rentrer ses griffes.
"Que veux tu ?!"
Nelzëber examina le chat, il était maigre, on pouvait voir ses côtes contre son pelage mal lustré. Des yeux jaune injecté de sang.
"On ta traite mal ?"
"Bien sûr que oui !!! Je suis prisonnier de guerre ! Accusé de tentative d'assassinat sur la Déesse humaine de la Mort ! Que veux tu ? Qu'on me nourrisse au fois gras ? Avec du saumon au blini !?"
Nelzëber ne dit rien.
"Cela fait 4 ans que ton père me torture. Il sait que je ne sais rien. On m'a envoyé ici alors que j'avais 12 ans. On m'a juste dit "tue l'humaine" ! 4 ans que ton père me torture... 4 ans... Tout les jours... Depuis 4 ans..." Le chat se mît à pleurer, sa queue qui s'était gonflée avec la peur reprit sa taille normale et la serra comme un doudou.
"Serais tu capable de revenir au royaume des chats ?" Dit juste Nelzëber, ce triste spectacle lui donnait aussi envie de pleurer. Son père était méchant...
"Oui... Cela fait 4 ans que je pense à mon pays... Le sable chaud... Le soleil... Les oasis... Le chemin j'ai eu le temps de me le remémorer des centaines de milliers de fois, tu penses que je pensais à quoi quand ton père me torturait sous sa forme originel ? Je pensais à ma famille... Et aux gens qui m'ont abandonné... Ceux que je tuerais !"
Nelzëber trouvait le chat très bavard, on ne dit pas tout ça à une ennemie ?
"Tu es la première à qui je parle depuis 4 ans, t'étonnes pas si j'en dit des trucs..." Dit-il en pointant ses yeux de zircon sur ceux de rubis de Nelzëber. Elle se crispa.
"Je peux lire dans l'esprit des gens... C'est pour ça que ton père le fait sous sa forme originelle."
Elle soupira puis prit la main du chat.
"Promit que je ferais en sorte que tu ne sois plus torturé, ni accusé si tu m'aides."
"Que veux tu ?"
"Le chemin vers ton royaume."
"Pourquoi ?"
"Tu le sais si tu sais lire dans mon esprit."
"Je veux te l'entendre dire. C'est un pacte."
"Pour sauver ma sœur, kidnappée par tes paires."
"J'accepte."
Nelzëber sourit puis le chat se mît à ronronner.
"Tu t'appelles comment ?"
"Prellus, ravi de te rencontrer. J'adore ton bonnet et ton tee shirt !"
Nelzëber rougit un peu.
"Les jeux vidéos m'on prit une vie, heureusement qu'il m'en reste deux !"rigola Prellus en regardant le bonnet.
"Merci... Allez on y va !"
"Je te suis pour sortir d'ici.".
Ils sortirent du couloir blanc et entrèrent dans celui de pierre. Elle mena Prellus vers son bunker geek, ils durent se cacher maintes fois de tous les servants et gardes.
-Ils sont nuls comme gardes... Pensa Nelzëber en voyant un garde aux muscles saillants en train de jour sur une vieille gameBoy au lieu de surveiller de possibles intrus.
"Ça nous arrange..." Murmura Prellus dans l'oreille de la démone. Elle ne comprit pas tout de suite comment il avait entendue ses pensées et avait un peu sursauté faisant réagir le garde. Il se leva mais Prellus miaula. Le garde se rassit.
"Il croit que c'est un chat..."
"Ce n'est pas le cas ?" Murmura Nelzëber.
"Meow..."
Elle sourit puis se glissa doucement vers l'escalier mais le garde était plus prudent qu'il ne le laissait voir, il se leva et vit un chat humanoïde avec la princesse héritière. Il tira son épée avec taser intégré et fonça vers le chat. Prellus esquiva dans un saut gracieux et rapide puis tomba sur le dos de son adversaire. Nelzëber fut impressionnée par les capacités athlétiques de Prellus. Ce dernier profita du désarroi du garde pour le griffer au visage et l'assommer d'un coup de coude. Il sauta et retomba sur ses pattes doucement alors que le garde tomba comme un âne mort au sol.
Nelzëber applaudit doucement, réellement impressionnée, Prellus sourit puis ils repartirent vers le bunker.