XXIX

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"Meurs !" Cria la gagnante en pointant du doigt la perdante qui gisait au telle une larve, elle se tenait les côtes, brisées lors de la chute, elle crachait le sang qui emplissait ses poumons, bientôt elle mourra étouffée, noyer dans son sang, quelle ironie pour une fille de déesse, seul le sang des Dieux peuvent tuer d'autres Dieux et voilà que se sera son sang qui la tueras...

Une foule en délire hurlait sa joie envers sa favorite, cette foule étaient soûle, nue et joyeuse, des gai lurons regardant de très près ce combat de Déesses, la fausse déesse était entrain de perdre malgré ses armures, ses armes et da magie plus puissante que sa rivale, vêtue d'une simple tunique de coton et d'un pentacourt de lin, de ses poings et de sa magie à petite dose. La différence entre les deux, autre que le désavantage des armes, résidait dans leur stratégie, Aëlle frappait dans tous les sens, espérant toucher sa sœur mais Nelzëber avait un esprit plus tactique, elle s'était endurcie et sa flegme légendaire avait disparue, elle était impitoyable, elle était devenue une grande guerrière. Ses yeux reflétaient l'excitation du combat, ses poings frappaient tous les points faible de sa cadette, les côtes, les chevilles, le nez puis elle enchaîna avec un coup de pied sur le haut de la tête, la force du coup combiné avec de la magie avait fendu le casque de demi-vairon, le brouhaha environnement se calma d'un coup, le silence se fit sous le chancèlement de la cadette étourdie. Aëlle arracha le casque et le jeta un terre comme si il était en feu laissant voir un visage déformé par la haine, le sang coulait le long de ses tempes battantes, elle avait un rictus de haine. Certaines femmes comprirent que cette fausse déesse avait plus que de la colère et de la haine en elle, elles voyaient en cette pauvresse la jalousie et la cruauté. Les hommes, ces abrutis ne voyaient que des femmes entrain de se battre. Point.
"Nelzëber !"
"Ferme-la Aëlle !" Riposta Nelzëber mais sa sœur n'avait rien dit. La cadette était même étonnée de se faire disputer, autre son arrogance légitime bien sûr.
"C'est Prellus qui parle idiote !" Gronda le chat qui flottait dans les airs, Nelzëber fut déconcentrée par son amant et Aëlle en profita pour attaquer.
"Je suis là ! C'est moi qui doit attirer ton attention !" Gronda la cadette en mettant un coup d'épée dans la chaire de Nelzëber qui gémit de douleur. Elle se mît la main sur les côtes, le sang écarlate coulait doucement, ses soldats étaient dorénavant en colère, cette fillette avait osé frappé leur chef adoré ?
Nelzëber grogna quand elle vit le sang qui coulait.
"Je vais t'étriper !"
"LOL ! PTDR ! XD !" Lança Aëlle qui imitait les ados terriens, ses seuls amis quand elle se faisait passé pour 'DéesseDesPralines06' sur le net. Nelzëber émit un faible sourire puis se remit en garde et se lança sur sa sœur, elle lui donna un coup de pied dans le nez, enchaîna avec un coup de coude dans la figure et une claque puis elle se mît en position de technique contrôlée, un terme plutôt compliqué pour dire "Prellus fait moi voler". Le chat se plaça au dessus de sa mie puis se mît à la porter dans les airs ce qui fit halluciner les soldats et sa sœur, qui trop abasourdie ne réagit la assez vite et se pris un coup de poing en plein dans la figure, elle tomba, sous le choc, à terre. Nelzëber croisa les bras sur sa poitrine tout en volant et lança le regard qui tue à sa cadette.
"Chérie, tu l'as voulu tu sais. C'est un combat à mort ? Tu veux abandonner ?" Ria l'aînée en méprisant du regard sa sœur qui essayait de se relever. Aëlle releva la tête vers sa sœur, murmura quelque parole et sourit.
"Aaaaah !!!" Hurla Prellus en tombant, il mît ses mains sur sa tête, ses veines gonflaient dans son cou transparent, devenant bleu, d'autres était rouge. Nelzëber tomba au sol durement ce qui lui cassa le poignet et quelque côtes. Les spectateurs ne comprenait pas ce qui ce passait.
"Que lui as-tu fais !" Hurla Nelzëber en prenant Prellsu dans ses bras, le chat hurlait de plus en plus, tous ses organes irradié de lumière la pièce de pierre, une femme hurla quand elle vit un intestin volait.
"Tu... Tu le rends vivant !" S'exclama Nelzëber crédule, Prellus commençait à apparaître, ses muscles devenaient physique, idem pour sa peau qui se forma, ses yeux apparurent laissant pantoise la foule qui n'était plus en délire à l'exception de Mathis, un home toujours trop bourré pour se rendre compte de quoique ce soit.
"Nelzëber, tous les coups sont permis !" Rigola Aëlle.
Prellus respira pour la première depuis plus de 5 ans, il leva la tête vers la foule, ne plus les voies en noir et blanc était étrange, il se sentait lourd, mortel, vivant. Il entendait battre son cœur, ses veines tapait dans ses tempes, il scruta chaque personne, chaque détail puis son regard de vivant se posa sur sa mie, Nelzëber pleurait de joie, ses yeux verts étaient magnifiques plein de larmes. Ils restèrent longtemps à se regarder comme pour la première fois, à s'échanger milles mots d'amours sans les dire. Il allait lui prendre le visage entre les mains mais les garde d'Aëlle lui prirent les épaules.
"Prellus, vous êtes un Kaajit et pour cela je vous arrêtes !" Cria Aëlle un sourire en coin en voyant sa chère sœur hurler de rage. Nelzëber se releva psalmodia quelque formule et une épée de Vairon renforcée apparut dans sa mains. L'assistance retenait son souffle, trop d'informations à retenir d'un coups, qui était ce chat ?
"Par la sentence divine tu vas mourrir !" Cria Nelzëber, ses yeux verts devinrent rouge, des éclairs carmin s'échappaient de ses yeux,  Aëlle prit peur et se protégea de son bouclier mais il ne résista pas au choc trop fort d'une déesse en colère. La cadette fit projeter loin et s'écrasa contre un mur, lui cassant les côtes. Elle tomba par terre, essayant vainement de respirer mais son sang envahissait ses poumons. Nelzëber décapita les deux soldats qui essayait de capturer Prellus mais le chat n'avait rien perdu de ses techniques de combat, de plus, voir sa mie combattre tous les jours lui avait appris quelques techniques mortelles. Le sang gicla et tacha la déesse, ses yeux reflétaient la haine.

La grande AventureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant