Chapitre 5

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Je me réveille quelques heures plus tard. Toujours aussi blessée, et frustrée.
J'ai espéré pendant quelques secondes que tout cela ne soit qu'un stupide cauchemar, mais ce n'est pas le cas. C'est la réalité, et elle t'a frappé ma grande.
Je suis encore couchée dans mon lit, mes pensées virevoltent dans mon esprit, je ne sais vraiment plus à quoi penser. Tout me laisse un goût amer, surtout le début de cet amour dont je vois déjà la fin.

Je n'en reviens pas ; comment a-t-il pu cacher son jeu comme ceci ?
Me manipuler pour de l'argent ?
Mon fierté à pris un sale coup.

Je prends mon téléphone en main, je le déverrouille et remarque 17 appels manqués et 32 messages.
Je sais de qui ils viennent, et je ne veux pas les lire maintenant.
Je remarque aussi l'heure tardive, 20 heures. Je suis vraiment perdue, devrais-je quand même regarder ses messages ? Non, je dois essayer de passer à autre chose. Je me lève doucement, enfile mon gilet et descend les escaliers pour me diriger vers la cuisine. J'ouvre le placard, prend des gâteaux et m'installe devant l'ordinateur. Je vais un peu jouer, pour me changer les idées, ça ne peut que me faire du bien !

Après 5 heures de jeux intensifs, je prends mon agenda et regarde si je n'ai rien à faire pour le lendemain. Parce que malgré tout, je suis encore à l'école, même si je ne joue qu'à l'ordinateur en ce moment, j'ai malheureusement cours.
J'ai juste tout le temps la flemme d'y aller alors je trouve un arrangement avec mes parents à chaque fois. Mais bon, faut vraiment que j'y aille sinon je vais être dans la merde.

Oh non, demain j'ai les pires cours au monde... Enfin plutôt les pires professeurs au monde, je n'arrive pas à les supporter, ils ont toujours un truc à dire pour me critiquer ou pour râler... Bon, je ne dis pas que je suis une élève modèle qui révise tous les soirs gentiment chez elle jusqu'à épuisement, sérieusement, je m'en contre-fiche.
Je prends mon téléphone et le met dans la poche arrière de mon jeans, parce que oui, je me suis endormie habillée, au point où j'en étais, c'était pas ce qui m'importait le plus. Je descends dans la cuisine pour chercher quelque chose à grignoter, je trouve des biscuits qui m'ont l'air fort sympathiques, je les caches dans mon pull et monte en vitesse les escaliers pour retourner dans ma chambre. Ne mentez pas, on a tous déjà fait ça. Je prends mon téléphone, m'assois sur mon lit et ouvre le paquet de biscuits et allume la télévision. Je décide finalement de regarder les messages non-lus. Ils sont tous de Yugyeom, c'est pas une grande surprise. Il s'inquiète quand même, enfin c'est ce que je pense. Mais il n'avait pas à me faire de faux espoirs comme ça. Je lui réponds juste un simple "je vais bien".

Soudain, j'entends des bruits assez bizarres. Je regarde partout autour de moi, rien. D'où ça vient, merde ? J'ouvre ma fenêtre, et à l'instant même je me prends un petit caillou dans la figure. Je dis petit, mais je sais pas vraiment quelle taille il avait, en tout cas assez grand pour me faire mal. Je suis tellement éclatée que franchement j'ai pas réagi tout de suite, mais quand j'ai vu Yugyeom en bas de ma fenêtre là je vous jure que mon coeur a fait un sale bond et mon cerveau s'est réveillé.

- Merde, désolé pour le caillou.

-Pas grave, allez salut.

Je referme hâtivement la fenêtre, je veux vraiment pas lui parler maintenant. Je commence à ressentir la douleur sur mon front par contre. J'entends ma sonnerie de notification, je regarde, un message de Yugyeom.

Yugyeom

- Ouvre moi la porte d'entrée ou j'escalade jusqu'à ta fenêtre.

Moi

- Non.

Yugyeom

- OK j'arrive.

Ce dernier message m'a fait rire intérieurement, je veux juste voir s'il va réussir à monter. Il s'est cru dans Assassin's Creed lui. A peine ais-je eu le temps de penser que j'entends ma fenêtre s'ouvrir et Yugyeom se présenter devant moi, comme ça, sans pression.

- Je t'avais dis que je viendrai.

-Bah maintenant je te propose de redescendre.

-Non.

Petit blanc de 10 secondes...

- T'es au courant que ton front pisse le sang ?

- Pas grave.

Il me prend le bras et me tire jusqu'à la salle de bains, qui est reliée à ma chambre, j'ai de la chance je sais. Je le suis sans aucun mot. Dans un sens je suis un peu heureuse qu'il soit là, mais il m'a trop blessé, et fait espéré...
Il ouvre la trousse de premier soin et désinfecte ma plaie. Je suis tellement dans mes pensées que je ne sens pas les picotements du désinfectant contre ma blessure.

- Je suis désolé de t'avoir dit ça au téléphone.

Il a sorti ça d'une traite.

- Nan c'est à moi de m'excuser d'avoir cru qu'il se passait un truc entre nous.

J'avais dis ça sur un ton ironique et sarcastique, celui que j'utilise quand quelqu'un me fait vraiment chier.

- Je ne sais pas encore si je suis fou amoureux de toi... C'est trop tôt pour moi, mais tu es quelqu'un de spécial et d'important pour moi, et j'ai des sentiments pour toi, tu crois vraiment que je serai venu escalader ta fenêtre à 4 heures du matin si tu ne comptais pas pour moi ? Idiote.

Je n'ai pas répondu à cette phrase, c'est encore un faux espoir qu'il est entrain de me faire j'en suis sûre... ça paraît tellement faux.

- Tu ne mens pas cette fois ?

Je suis tellement fatiguée des mensonges, lui demander ça est super important pour moi, je ne vais pas m'accrocher à quelqu'un qui me ment au longueur de journées.

- Non, je te le promets.

A la fin de sa phrase, il me dépose un baiser sur le bout du nez, puis sur la Joue, et descends vers mes lèvres et je prends part à ce baiser tout de suite. On s'embrasse comme si on se retrouvais après tant d'années. A cet instant, que tout cela soit mensonges ou pas, m'est égal, je veux profiter du moment présent. Ses baisers arrivent vers mon cou, et je le sens qui me fait un suçon. Je le repousse immédiatement.

- Oh tu fais quoi là ? Ça fait grave mal, on dirait tu veux me bouffer.

- C'est peut-être le cas...

Il me fait un regard et un sourire de gros pervers dégueulasse, je le regarde blasée et retourne dans ma chambre pour m'allonger dans mon lit. Je l'entends se rapprocher de moi, il me chuchote à l'oreille qu'il va partir. A l'entente de ces mots, je proteste et lui dis que je veux absolument qu'il reste, en lui faisant les yeux de chien battu, ça marche tout le temps.

- Bon d'accord, t'es trop chou.

- Ouais je sais merci.

Il s'allonge alors à côté de moi et me prends dans ses bras. Je lui chuchote un "je taime" et le voit sourire. C'est tout ce dont j'avais besoin, de la tendresse. Je veux que ce moment dure à jamais, je suis tellement bien dans ses bras. Je ne veux plus jamais qu'il s'en aille. Je me tourne alors vers lui et rapproche mon visage de son cou, bon dieu qu'il sent bon...

- Yugyeom... ?

- Oui ?

- Tu ne me laisseras pas toute seule hein ?

J'avais dit ça avec une voix tremblante, depuis que je l'ai rencontré j'ai beaucoup changé, je suis devenue super émotive alors qu'avant j'étais super froide. Je pense que je suis folle amoureuse, ça craint.

- Non, je te le jure.

Il me serra encore plus fort et on s'endors  comme ça, paisiblement. En espérant que le jour ne se lève jamais.

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Voilà le nouveau chapitre, je suis vraiment désolée du retard, pour me faire pardonner, je vais faire un chapitre spécial Saint Valentin, mais je suis pas sûre qu'il sera posté le jour même mais je vais faire ce que je peux. J'espère que ça vous plaira !

Beautiful Liar [REECRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant