Happily Never After [ Traduction Française ]

Chapitre 3 - Le coeur déchirant

- Eh bien, puisque tu me demandes si gentiment, je veux ta main. Il ricana, tendant sa main pour que je la prenne.

Je commençai à répondre, mais il me coupa.

- Tu dois savoir, cependant, que même si tu refuses mon offre, tu finiras par me marier à la fin, volontairement ou non. Je vais être poli ici, te donner une dernière chance d'accepter sans aucune menace.

- Je vous ai déjà dit non, ma réponse sera toujours non. Je répondis fermement. Il laissa tomber sa main.

- J'ai deux propositions pour toi, alors. Tu connais la raison pour laquelle mes parents veulent que je me marie pour que j'obtienne un héritier, n'est-ce pas ?

J'hochai brusquement la tête.

- Attends, tu sais ce que d'avoir un héritier implique ? Il fronça les sourcils.

- Oui. Je répondis sèchement.

- Parfait. Donc voici l'affaire : soit tu viens au château la semaine prochaine avec l'esprit ouvert sur ​​les avantages que la vie royale pourrait te donner, et nous nous marierons mi-Décembre, c'est à peu près un mois avant, entre parenthèse, la-

- Je sais quand est Décembre, je ne suis pas stupide.

- Ne m'interromps pas, s'il te plaît. Donc, comme je disais : si tu viens avec moi volontairement, je pourrais te laisser le temps de t'habituer à ta nouvelle vie, et nous pourrions prendre les choses lentement. Au contraire, si tu ne viens pas au château avant la fin de la semaine prochaine, je vais dire à Zayn de venir te chercher, nous nous marierons quelques jours plus tard, et je vais prendre soin de ta douce virginité juste après le mariage. Il sourit malicieusement. Donc, ça sera quelle option ?

- Aucunes. Avez-vous oublié que j'ai peut-être une famille dans tout ça ?! Je dis, avec les dents serrées.

- Ils vivront sans toi. Louis répondit simplement.

Sentant la colère se répandre à travers moi, je giflai fortement.

- Ils ont putain de faim ! Criai-je, faisant de grands mouvements avec mes bras. Nous faisons un putain de combat de survie, et vous voulez que je les laisse ! C'est assez mauvais, vous m'avez empêché d'obtenir un emploi, et maintenant vous voulez me faire éloigner d'eux et les laisser dans leur misère ! Comment pouvez-vous être un sans-cœur ? Criai-je avec véhémence, en oubliant pendant quelques secondes le fait que je venais de maudire et gifler un Prince.

- As-tu terminé ta petite crise ? Il demanda calmement, avec sa joue gauche rougie à cause de ma main qui était entrée en collision avec sa peau.

Je restai silencieuse, ma respiration encore irrégulière de mon indignation précédente.

- Bien. Il me regarda durement et mon derrière heurta un arbre. Alors, écoutes-moi attentivement princesse, parce que je ne vais pas me répéter. Tu ferais mieux de commencer à emballer tes affaires ce soir, parce que demain matin, tu seras au château, avec moi, et nous allons commencer à faire des préparatifs pour le mariage. Son regard tomba sur mes lèvres pendant un bref moment. Tout ce qui ressemble à cette petite crise que tu viens de faire ne sera pas toléré. Jamais. C'est enfantin, et tu regrettes souvent les choses que tu dis et fais par la suite. Tu viens de créer ton propre exemple, en réduisant ton temps avec ta famille pour une semaine complète. Triste n'est-ce pas ? Se moqua le prince, avant de me lâcher.

Je partirai pendant la nuit avec ma famille. Nous trouverions un autre endroit pour vivre. Tout pouvait être mieux que cet enfer, de toute façon.